Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »Joséphine Ouédraogo Guissou a été une actrice de choix de la révolution démocratique et populaire. Ministre de l’essor familial et de la solidarité de 1984 à 1987, elle et son ministère ont été au cœur de la transformation sociétale prônée par la révolution. Après les événements du 15 Octobre, cette jeune sociologue et militante féministe qui n’entendait jouer un quelconque rôle chez les « rectificateurs » a entamé un long périple qui l’a conduite dans des pays comme la Tunisie pour raison de famille, et pour des obligations professionnelles au Cameroun, la Suisse, l’Ethiopie, le Sénégal etc. Depuis 2012, elle est de retour au pays. Elle dirige actuellement le bureau d’études Appui recherche action (ARC) qu’elle a cofondé en 1993 avec des associés. Cette figure emblématique de la révolution a accordé à Mutations un entretien sur la révolution, 30 ans après son avènement. Elle a surtout donné son avis sur les questions actuelles qui tiennent le Burkina en tenaille. Lisez plutôt. La révolution aurait eu 30 ans dans ce mois d’août. Quel regard portez-vous de manière rétrospective sur le processus ? Cela fait effectivement 30 ans que la révolution a été enclenchée. J’ai participé à cette révolution pendant 3 ans car je suis rentrée brutalement au gouvernement du Conseil national de la révolution en qualité de ministre de l’Essor familial et de la solidarité en 1984. Et je la considère comme une étape importante de notre histoire politique et sociale. Ce fut une période très courte qui n’a duré que quatre ans. Mais c’est une période pendant laquelle ceux qui ont conçu et qui ont géré la révolution ont voulu opérer un changement radical de la société. La révolution a changé le mode de gouvernance en expérimentant le centralisme démocratique. Elle était caractérisée par un leadership très fort qui avait une vision et qui avait une idée claire des étapes du processus de changement et de la mise en œuvre de la vision qui était celle d’une société dans laquelle l’individu et la communauté sont engagés ensemble sur des objectifs communs. La révolution avait un projet de société qui touchait à tous les segments et les secteurs de la vie, c’est-à-dire au plan politique, social, culturel etc. La révolution a aussi usé de méthodes particulières pour sa mise en œuvre. Il y avait beaucoup de volontarisme et beaucoup d’empressement. Parce que le souci du leader de la révolution Thomas Sankara était d’aller vite pour marquer et consolider les changements afin qu’ils ne soient plus réversibles. Toutefois, ces méthodes empreintes d’empressement et de volontarisme ont fait que beaucoup de choses qui auraient pu se mener de manière approfondie et être mieux comprises ont pu été bâclées ou ont été source de traumatisme pour des individus. Ce qui fait que pour certains, la révolution a été aussi une période de frustrations et d’humiliations, et même de règlements de compte de la part de certains activistes politiques. Ces manquements sont souvent ressassés dans certains milieux qui ont tendance à minimiser ou à noyer les acquis de la révolution. Vous avez dit que vous êtes entrée « brutalement » au gouvernement. Pourquoi brutalement ? J’ai été nommée ministre à 34 ans. Et à cet âge, on ne s’attend pas à être membre d’un gouvernement surtout que je n’avais pas une ambition politique particulière. Je n’étais membre d’aucun parti politique. J’étais certes une jeune sociologue intéressée par les questions de développement et une militante féministe qui prônait l’émancipation des femmes. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’on m’appelle pour participer à la révolution. Heureusement, les valeurs communes tels les principes de justice sociale, d’égalité et de développement participatif que je partageais avec les leaders de la révolution m’ont permis d’être à l’aise dans l’accomplissement de ma mission. Vous avez été ministre de l’essor familial et de la solidarité sous la révolution. Quelle était la philosophie de ce département ministériel ? Le ministère de l’essor familial est une version rénovée de ce qui était désigné « ministère des affaires sociales ou de l’action sociale ». Ce département avait pour mission d’accompagner le changement sociétal. Il fallait contribuer à un changement profond de la société tout en préservant des valeurs essentielles. En effet, il fallait repenser la construction de notre société au tour de valeurs de la famille qu’elle soit restreinte ou non mais qui offre un cadre d’épanouissement de ses membres à travers la solidarité mutuelle. C’est pour cela que le travail de la femme devait être reconnu et même que le travail salarié de la femme devait être promu au sein de la famille. Pour encadrer cette organisation progressiste de la famille, la révolution a mis en chantier à l’époque le premier code de la famille. Ce code est venu matérialiser les droits de la femme au sein de la famille. Il a aussi combattu des pratiques traditionnelles néfastes dont les femmes étaient victimes à l’image du lévirat, du mariage précoce et forcé, de l’excision etc. C’est à cette époque aussi que la planification familiale a été adoptée. Parce qu’une famille responsable est celle qui prend conscience du nombre de ses enfants et de ses responsabilités vis-à-vis de ceux-ci. Le ministère de l’essor familial et de la solidarité nationale devait porter les valeurs de solidarité mais aussi de responsabilité collective face aux groupes les plus vulnérables de la société qui sont toujours exclus des sphères de décision, qui vivent dans des situations de précarité et qui n’ont jamais la parole. Le ministère de l’essor familial a donc porté ce volet en travaillant aux cotés des jeunes de la rue, des personnes handicapées, des mendiants… pour redonner un sens de responsabilité sociale à tout le monde parce que les exclusions sont créées par nos systèmes sociaux et économiques. Cela visait aussi à réhabiliter la dignité de ces personnes. La prostitution par exemple est un phénomène qui implique les hommes et les femmes. Mais seules les femmes impliquées dans la prostitution étaient stigmatisées et rejetées. Pour montrer que ce sont des femmes comme tout le monde qui se sont retrouvées prises dans cet engrenage infernal, nous avons initié des actions de réhabilitation pour leur montrer qu’on leur respectait et surtout pour leur donner une chance de s’en sortir. Je me souviens que le 4 août 1985, le président Thomas Sankara a insisté pour qu’on invite 8 femmes professionnelles du sexe pour être à la tribune officielle pour le défilé du 4 août. C’est un événement qui a choqué mais qui a été aussi applaudi par beaucoup. Ce geste a été un message fort parce qu’on signifiait ainsi qu’elles étaient des femmes comme tout le monde et qui avaient droit au respect ; pourvu qu’on travaille ensemble afin que chacun sorte de l’engrenage et retrouve sa dignité. Au niveau de la solidarité, la philosophie de la révolution était d’imprimer dans l’esprit des populations et des dirigeants une certaine responsabilité collective face à tous ceux qui sont victimes de fléaux. Et pour faire face à certaines catastrophes comme la famine et la sécheresse, nous avons privilégié l’élan de la solidarité nationale plutôt que la main continuellement tendue vers l’extérieur. Quels ont été vos grands chantiers dans ce département ministériel ? Le ministère avait instauré à l’époque des « cours de solidarité » pour accueillir et réhabiliter les mendiants et autres personnes vulnérables qui étaient obligés de mendier soit du fait de leur handicap, de leur extrême dénuement ou à cause de certaines considérations d’ordre religieux. Les cours de solidarité étaient des espaces ouverts. Tous ceux qui voulaient offrir quelque chose aux pensionnaires y avaient accès. Et ces cadres permettaient à ces personnes démunies de pouvoir satisfaire à certains de leurs besoins, tels prendre une douche, laver leurs habits, avoir un repas gratuit... C’était aussi une façon pour le gouvernement d’exprimer sa gêne de voir une partie du peuple dans la rue et dans la déchéance. Le ministère a veillé à la création des garderies populaires pour aider les parents dans la garde des enfants. Le code de la famille était l’un des grands chantiers du ministère. La famille a été consacrée comme le creuset des valeurs positives qui restaurent la dignité de la femme et qui reconnaissent ses droits ainsi que ceux des enfants et de l’homme. Il nous est paru utile et nécessaire donc de codifier les droits des différents membres de la famille à savoir la femme, les enfants et l’homme à travers ce document qui a évolué plus tard en Code de la personne et de la famille. Le ministère a initié aussi à l’époque, la transformation des centres sociaux qui étaient essentiellement des centres d’aide sociale et de formation des jeunes filles à la couture et à la cuisine etc. Les centres sociaux étaient un héritage de la politique coloniale d’action sociale qui d’une part assimilait l’action sociale à l’assistanat social, et d’autre part confinait le rôle de la femme à la sphère domestique. La révolution a fait une rupture avec cette approche en instaurant une politique de développement social. Nous avons donc transformé ces centres sociaux en centres de formation aux métiers de production, de transformation alimentaire, et en centres d’alphabétisation dans la perspective de contribuer à l’autonomisation économique et sociale des femmes et des jeunes filles. L’autre grand chantier du département était la création de la caisse de solidarité nationale et l’organisation de secours d’urgence pour les régions du sahel et du nord qui étaient sinistrés. A l’époque, c’était un chantier à la fois politique et social. Chantier politique parce que le gouvernement tenait à démontrer que le Burkina n’était pas un mendiant international. Nous voulions montrer que nous avions conscience des souffrances que vivaient les populations victimes de la sécheresse, et que nous étions les premiers à assumer la responsabilité de leur venir en aide. Nous avons donc créé cette caisse de solidarité nationale pour mobiliser les contributions à l’interne afin de venir en aide aux sinistrés. Nous avions en même temps imaginé une stratégie de développement pour ces zones qui avaient été délaissées pendant longtemps en termes d’infrastructures scolaires, sanitaires etc. Toutes ces actions ont été conçues et coordonnées par le ministère de l’essor familial et de la solidarité avec l’appui du gouvernement et d’un comité national de secours d’urgence dirigé par le ministère. Les donateurs étaient des milliers à frapper à la porte, à l’instar de la mobilisation de la communauté internationale pour secourir l’ensemble des pays sahéliens touchés par la sécheresse. Mais au Burkina, nous avons demandé aux donateurs de patienter parce que nous étions en train de fixer nos priorités et d’élaborer nos stratégies propres de secours d’urgence et de réhabilitation de la zone sinistrée. Certains partenaires étaient choqués mais nous leur avions fait comprendre qu’ils devaient attendre nos requêtes qui leur préciseront sous quel angle, de quelle nature et en quoi ils peuvent nous apporter une aide utile. Cette expérience a été très instructive car elle nous a fait prendre réellement conscience de nos capacités à trouver des solutions endogènes à nos problèmes même en situation d’urgence. L’un des chantiers de l’époque aussi était la construction de la route Kaya-Dori comme principale action de désenclavement de la zone nord. Cette route ne devait pas être bitumée mais construite afin de faciliter l’accès de la région de Dori-Gorom, etc. Certains partenaires étaient surpris de voir figurer le projet de construction d’une route dans un plan d’urgence. Mais ledit projet a été tout de même financé dans le cadre des secours d’urgence. La commémoration de la journée internationale de la femme était aussi de votre initiative ! Non, le 8 mars a été déclaré journée internationale de la femme par les Nations unies. Le Conseil national de la révolution a adhéré à cette idée et en a fait un jour férié. Cette journée a donné une occasion annuelle au gouvernement de porter l’attention des burkinabè sur la situation des femmes et de notre responsabilité collective pour œuvrer à leur émancipation. C’est dans cet esprit que nous avons expérimenté le concept du « marché au masculin ». L’esprit du marché au masculin était de montrer que le partage traditionnel des tâches au sein de la famille pouvait être remis en question. Si un homme n’accepte pas de faire de temps en temps des tâches dévolues à la femme, il ne se rend pas compte ni du temps, ni de l’effort physique, ni de ce que ça coûte. P ar la suite, toutes ces idées concernant le partage des tâches au sein de la famille ont trouvé écho dans les travaux des chercheurs et des féministes internationaux qui ont estimé qu’il faut arriver à évaluer la valeur économique du travail consacré par la femme aux activités domestiques pour nourrir le foyer, pour éduquer les enfants etc. Il est utile d’évaluer tout cela afin que la société comprenne le poids des tâches quotidiennes des femmes et des conséquences physiques et morales sur leur vie personnelle. Le marché au masculin avait pour objectif politique de provoquer le débat sur ce sujet et la prise de conscience collective. Le code des personnes et de la famille est en débat dans certains milieux pour sa probable révision. Quels sont selon vous les aspects qui méritent d’être revus et ceux qu’il faut absolument conserver ? Toute loi ou tout code doit pouvoir faire l’objet de discussion à un moment donné de sa mise en œuvre et sur les blocages éventuels rencontrés. La loi doit consacrer des changements. Elle doit permettre à celles qui sont victimes de pouvoir avoir un recours pour pouvoir se défendre. Je pense que le code de la personne et de la famille n’a pas été suffisamment diffusé et expliqué. Un code doit être connu par ceux pour qui il a été adopté. Malheureusement ce Code n’a pas été largement divulgué. Je loue du reste le travail abattu par les associations féminines, les pouvoirs publics et les différents acteurs qui ont œuvré à traduire le Code dans les langues nationales, afin de permettre aux populations de pouvoir revendiquer la protection de leurs droits par rapport à son contenu. Il y a un gros travail de diffusion et d’explication qui reste à faire afin de faire comprendre aux femmes, aux hommes et aux jeunes le sens et la portée de leurs droits et de leurs responsabilités dans le cadre de la famille. Il faut par exemple que les gens comprennent pourquoi le code contient tel ou tel article et quels sont les droits qu’on veut protéger et les abus qu’on veut éviter. C’est ainsi qu’on éduque et on transforme une société. N’empêche qu’on peut aussi faire un bilan de la mise en œuvre du code et travailler de manière systématique à sa relecture. Les évêques dans leur lettre ont dépeint un tableau peu reluisant de ce qu’est devenu la société et la famille. Quel regard portez-vous sur la famille actuelle au Burkina ? C’est un sujet important et on ne devrait pas s’en indigner seulement maintenant. Quand on laisse les choses se dégrader, il devient très difficile de réparer. Il fallait à mon avis continuer de construire la société sur les valeurs qui avaient été promues au sein de la famille il y a de cela 30 ans telles les valeurs de solidarité, de respect de la famille, et des droits humains des femmes et des enfants. Mais le rôle et l’engagement des leaders comptent beaucoup pour le respect de ces valeurs. Il faut que les leaders, qu’ils soient politiques, religieux ou autres, s’engagent à défendre les valeurs positives. Un leader, qu’il soit Chef d’état, Chef d’agence de développement ou chef de parti politique ou d’association, doit avoir le courage de dénoncer les pratiques qui avilissent et portent atteinte à la vie des individus : excision, traite des fillettes, xénophobie, violences conjugales, etc. Un leader doit également prôner ouvertement le respect des uns et des autres, la solidarité, etc. Dans son discours de mars 1987 à l’occasion de la journée internationale de la femme, le président Sankara disait que la révolution n’aura pas d’avenir sans la libération de la femme. Aujourd’hui est-ce qu’on peut dire que le développement du pays sera tributaire du sort réservé aux femmes ? Le bien être et le progrès de toute société sont liés au progrès et à la défense des droits élémentaires de toutes les couches de la société. Pourquoi vous avez quitté le pays après le coup d’Etat du 15 Octobre 1987 ? Effectivement, j’ai quitté le Burkina en décembre 87. J’ai rejoint ma famille en Tunisie. Après les événements, quand j’ai estimé que j’étais libre de tout engagement dans ce qui était en train de se passer, j’ai décidé naturellement de rejoindre la famille en Tunisie. Cela ne veut pas dire que ma place devait être nécessairement au gouvernement. J’étais fonctionnaire de l’Etat et je pouvais même travailler avec certains organismes au niveau local qui sollicitaient mon implication. Mais j’avais estimé qu’au regard de tout ce qui s’était passé, et la situation trouble qui prévalait, le plus naturel pour moi était de rejoindre ma famille. Mais je n’ai jamais eu l’idée de m’exiler. Je n’ai jamais nourri l’idée d’être en exil car je suis attachée à mon pays et je fais partie de la société burkinabé. Mais depuis lors, vous semblez avoir déserté le champ politique ! Pourquoi ? Je ne travaille pas pour avoir du pouvoir. Je ne milite dans aucun parti politique. Etre en politique pour le pouvoir ne m’intéresse donc pas. J’ai été dans le champ politique à la faveur de la révolution. Je n’ai jamais aspiré à être une actrice de pouvoir. Maintenant, si le pouvoir me rattrape par des circonstances d’un hasard que Dieu seul peut créer, j’aviserai. Cependant, je considère que je suis une personne politique car tout intellectuel responsable est un acteur politique. Et cette politique là, je la fais constamment à travers mes analyses, mes prises de position sur des évènements, les analyses et les propositions des études et des formations qui me sont confiées en tant que sociologue, etc. Dans ce sens, je suis un acteur politique permanent. Vous êtes une militante altermondialiste ! Je suis une altermondialiste. J’étais secrétaire exécutive de Enda Tiers monde de 2007 à 2011 et cette organisation était une des organisations fondatrices du mouvement altermondialiste. Ce serait donc curieux que la secrétaire exécutive de l’ONG Enda ne s’implique pas activement dans ce mouvement. L’alter mondialisme porte des valeurs, des objectifs et des visions que je partage. Le leitmotiv de l’altermondialiste c’est de dire « qu’un autre monde est possible » parce que nous sommes pris dans l’engrenage d’un système international qui s’étale et qui englobe tout le monde envers et contre tout et pour des intérêts très clair d’une minorité. Au niveau mondial, c’est une minorité qui profite du système économique en place. L’altermondialiste dénonce les dégâts causés par les pratiques du système économique mondial et il invite les dirigeants et les décideurs du monde à agir autrement, pour ne pas laisser une grande majorité de la population mondiale en marge du progrès économique et social. Le débat sur la mise en place du sénat a pris une certaine proportion. Que pensez-vous de la controverse actuelle ? Je trouve qu’on est dans un débat très courageux. J’ai vraiment apprécié la liberté et la profondeur avec laquelle ceux qui s’opposent à la création du sénat s’expriment et défendent leurs positions. Ils ont exprimé des points de vue fondés sur des analyses très profondes. Et en observant la réaction des évêques du Burkina, je crois que c’est un moment de grands débats intéressants qui obligent tout un chacun à regarder notre système politique et notre société enfin avec les yeux ouverts. A mon avis, ces débats auraient dû être menés quand la proposition d’inclure le sénat parmi les institutions de la république avait été soumise au Conseil consultatif sur les réformes politiques. Pourquoi n’avoir pas posé le problème à l’époque à travers une large consultation publique ? La question du sénat pose le problème de la démocratie et du système démocratique dans lequel nous nous sommes lancés. Je crois que la Ive république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même en tant que culture et en tant que choix de société. On peut avoir de belles institutions tandis que la société continue de peiner parce que les acteurs locaux et tous ceux qui sont concernés par les décisions qui se prennent n’ont pas l’occasion de s’exprimer, de s’informer, de comprendre et de participer en toute conscience citoyenne. Alors que le sens de la démocratie, c’est de donner la chance aux citoyens d’apprendre, de s’informer, de comprendre et de donner leur opinion. Nous sommes dans un processus de construction de notre démocratie à l’instar d’autres pays d’Afrique. Donc cela va s’en dire que si l’on vient ajouter aux institutions déjà en place une autre institution au sommet, les populations vont se manifester pour dire que cela ne fait pas partie de leurs priorités. Elles ne voient pas le lien entre la mise en place d’un sénat et la résolution des problèmes du chômage, de l’accès aux services de santé, de la pléthore des étudiants dans les universités, des déficits alimentaires, etc. S’il y a un lien, il faut l’expliquer clairement et simplement et l’idée du sénat passera comme une lettre à la poste ! Nous devons approfondir davantage les notions de redevabilité. On doit rendre compte quelque soit le niveau de responsabilité qu’on occupe au niveau des collectivités locales ou au niveau gouvernemental. Il faut qu’on comprenne qu’on a des comptes à rendre mais pour cela il faut une participation active des citoyens qui doivent aussi apprendre à interpeller de temps en temps les dirigeants. Je crois qu’on est en train d’apprendre et de réaliser l’importance de toutes ces exigences démocratiques. Une autre question qui fait objet de débat, c’est l’article 37 de la constitution relatif à la limitation des mandats présidentiels. Qu’elle est votre lecture de la question de l’alternance ? Pensez-vous avec L’International Crisis Group que le Burkina Faso connaitra des moments d’incertitudes avec Blaise Compaoré ? Moins que les individus, c’est plutôt les systèmes qu’il faut critiquer. Un individu peut évoluer mais quand le système de gouvernance politique, économique et social ne peut pas gérer l’évolution d’un peuple ou que le système lui-même n’évolue pas, alors on peut se retrouver piégé. En d’autre termes, les systèmes démocratiques fondés sur l’élection du président au suffrage universel finissent par couper le chef de l’état des réalités et du reste de la société et il devient même enfermé et isolé parce qu’il s’appuie essentiellement sur les militants de son parti et sur des alliés personnels. Beaucoup de dirigeants africains à l’image du président Compaoré sont dans cette situation. C’est cela aussi les avatars du multipartisme politicien, pseudo démocratique, qui engendrent souvent des blocages institutionnels et des barrages qui vous isolent des réalités. Dans un pays où l’opposition est forte, l’alternance est possible. Parce que l’opposition forte et constructive oblige la majorité aussi à évoluer et vice versa. Et quand on fait 10 ans, 15 ans voire plus, sans avoir en face une opposition forte dans un pays, il est difficile de voir qu’on est en train de s’isoler et de s’enfermer. Et c’est pourquoi je pense sincèrement que 10 ans pour un double mandat de 5 ans doivent être largement suffisants à un président pour dérouler son programme. C’est ce que préconise notre constitution. Interview réalisée par Touwendinda ZONGO |
Vos commentaires
1. Le 2 octobre 2013 à 13:18, par le riche En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Madame, je ne suis pas d’accord avec vous. Dites-moi, Qu’est ce qui ne fonctionne pas au niveau de la démocratie burkinabè ? Les institutions sont en place et seront bientôt renforcées par la mise en place du sénat. Aussi les différents pouvoirs fonctionnent et le peuple est régulièrement consulté pour le choix de ses représentants (en témoignent les présidentielles, les législatives, les municipales ét bientôt le référendum pour avoir l’approbation du peuple sur la modification de l’article 37 afin d’élargir ses possibilités de choix de son président.
Le 2 octobre 2013 à 17:58 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
De quel referendum parles tu ? Tu rêves ? 2015 c’est fini définitivement avec la présidence de Blaise.
Le 3 octobre 2013 à 11:33, par amors En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
L’important, c’est pas si Blaise se représente. Il hésite entre modifier l’article 37 ou mettre quelqu’un d’autre à sa place. La seule chose qui compte, c’est qui peut prendre sa place. Tous les hommes qui la veulent vont continuer à se battre les uns contre les autres et ils perdront tous ensemble. Alors pourquoi pas une femme de la trempe de Joséphine Ouédraogo Guissou ?
Le 2 octobre 2013 à 21:45, par BBM En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Mr le Riche,
Sans vouloir vous offenser, je pense que vous aussi, comme bien d’autres n’avez aucune lecture de la réalité du BF. Aussi sans savoir de quel bord vous êtes issu, je pense que vous ne connaissez pas le burkinabé. Sinon vous auriez eu une autre réaction vis-à-vis de l’analyse de Mme Guissou.
Nous reconnaissons tous que le PF et tous ses camarades rectificateurs ont posé des actes quelques fois louables mais aussi répréhensibles. Mais nous sommes humains et nous commettons tous des erreurs. Il faut savoir le reconnaitre et le réparer. Et comme ils ne veulent pas admettre que des erreurs ont été commises (aussi pour les révolutionnaires et Mme Guissou le reconnait) alors le peuple se rendra justice et va s’exprimer bientôt.
Si je reviens à votre personne je penses que vous êtes un pauvre riche, et qu’est-ce que vous appelez riche même ?
Félicitation à Mme Guissou et autre fils du pays ; les vrai enfants du BF
Le 3 octobre 2013 à 00:05, par Sid Pa Yii En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Tout fonctionne bien monsieur le riche...si bien qu’il y a eu les crises de 2011,le retour au couvre feu méconnu par une génération entière, les marches de protestation de 2013, l’élaboration d’un rapport circonstancié sur l’opérationnalisation du sénat, la concertation avec les religieux(dont certains aujourd’hui ne se déplacent que sous bonne escorte sans que l’on sache pourquoi et aux frais de qui), avec les coutumiers,....Tout fonctionne si bien que des mesures sociales de près de 65 milliards sont annoncés en grand renfort par le gouvernement(chose inimaginable il y a pas longtemps) !
Tout fonctionne si bien que le sénat inscrit à la constitution,des sénateurs élus au suffrage indirect...sont dans une situation de wait and see malgré un rapport circonstancié !Tout fonctionne si bien que le riche oublie que c’est après une"brillante et probante élection avec un score stalinien" que la crise de 2011 a éclaté et tous les ingrédients pour qu’elle resurgisse sont réunis.
Arrêtez de "pomper l’air au PF " car c’est vous qui nous conduirez au cataclysme.
Le 3 octobre 2013 à 11:43, par teng biiga En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Fini le luxe de la corruption M. le riche. Tous ceux qui tiennent ce langage ne peuvent plus cacher leur identité. Que ceux qui sont dans ce lot s’attellent à finir leurs projets en 2015 parce que ce sera la fin.
Merci d’éclairer la jeunesse avec votre riche expérience aux côtés de ce grand homme que l’Afrique toute entière regrette encore.
Le 3 octobre 2013 à 14:32, par NABIIGA En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Je suis déçu. Les forum du fasonet sont assaillis par des vendus et les vautours de toutes espèces. Sous la bannière de la liberté d’expression, des charognards hissent des pas de dense macabres sur le forum. Ils souilles les sacrées vérités, ils salisses par leurs mains impure l’éclatante blancheur des belles écritures. Ces pseudo défenseurs de politiciens indignes et pourris sont à arrêter et à transférer à Bokoa-haram pour que toute la rigueur de la charia s’aplique sur eux.
Le 19 mars 2014 à 10:14, par bob En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
bjr.etes vous réellement riches ?le fonctionnement des intututions rime avec le bien etre de la population.C’est le sens du message de madame.Merci madame pour votre contributions.
2. Le 2 octobre 2013 à 13:26, par LAGUI ADAMA En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Depuis le 15/10/ 1987 date à laquelle son Excellence Mr Blaise Compaoré, père fondateur de la démocratie burkinabè libéra le PEUPLE burkinabè de la servitude et de la BARBARIE MARXISTE-LENNISTE-STALINISTE qui l’animait, tous les jours au nom du PEUPLE et de la liberté retrouvée nous prions matin et soir Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Mr Blaise Comaporé et sa famille
Le 2 octobre 2013 à 19:35, par Diem En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Mr le Riche et Mr LAGUI, vous faites preuve d’un griotisme d’un temps passe. Laissez cette Dame de la race des burkinabes integres en paix........Vous vous etes trop engraissee sur le dos du peuple burkinabe. Je parle du peuple au poing leve !! le vrai
Le 2 octobre 2013 à 20:14, par LADJI BOUKARE En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Que Dieu entende nos prières
Le 2 octobre 2013 à 22:12, par ON RESPIRE En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
quand un bon citoyen comme toi vénère un citoyen sans se soucier que ses propos non rien de contructifs et moqueurs de sucroit,il pourrit son demain. la note sera salée si vous confondez le jeu politique à une dévotion.
Analysez tout depuis l’avènement du front popü au Cdp.
Un vieux sage frappé par la fatigue ne partagera jamais son lopin de terre à ses fils mais donnera à chacun la terre cutivable selon ses qualités.
Elève le niveau du débat et cesse de narguer l’intelec des citoyens soucieux de l’avenir de notre très beau Faso.
Le 3 octobre 2013 à 18:12, par Tenga En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Toi tu t’amuses. Quel Blaise ? Rappeles- toi que Blaise reste un maxiste leneniste staliniste poutiniste convaincu et qu’il s’est maquillé sous une democratie saupoudrée.
3. Le 2 octobre 2013 à 13:31, par Non au Sénat En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
"Dans un pays où l’opposition est forte, l’alternance est possible. Parce que l’opposition forte et constructive oblige la majorité aussi à évoluer et vice versa. Et quand on fait 10 ans, 15 ans voire plus, sans avoir en face une opposition forte dans un pays, il est difficile de voir qu’on est en train de s’isoler et de s’enfermer. Et c’est pourquoi je pense sincèrement que 10 ans pour un double mandat de 5 ans doivent être largement suffisants à un président pour dérouler son programme. C’est ce que préconise notre constitution." Merci Madame, vous avez tout dit.
4. Le 2 octobre 2013 à 13:41, par tdeoso En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
le dernier paragraphe est très riche d’enseignements ; Chapeau bas madame ;
5. Le 2 octobre 2013 à 13:50, par prodewed@gmail.com En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
ca c’est une Burkinabé. merci madame pour cette contribution de haut vol.
6. Le 2 octobre 2013 à 13:53, par SAGESSE En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Très belle femme. J’ai toujours eu de l’admiration et de la sympathie pour cette dame. Elle a vraiment beaucoup de qualité humaine.
Grand respect à vous madame pour ce que vous avez fait pour mon pays. Et personnellement, je préféré votre temps à notre soi disant démocratie aujourd’hui.
Le 2 octobre 2013 à 20:23, par SALAM LE SAGE En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Mon chèr même les pays qui on créé le marxisme et autres ne le veulent plus. Je me dit que ta sagesse n’en est plus une puisqu’elle croule sous le poid de l’age. Ce qui trouble ton raisonnement
7. Le 2 octobre 2013 à 13:58, par Domba En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Waw quelle pertinence ! C’est juste très réconfortant pour les burkinabés. Il y a alors parmi vous des intellectuels ; des personnes qui pensent désormais. Et ce qu’elles partagent comme cette dame donnera immanquablement de la force à la conscience citoyenne au Burkina mais aussi partout en Afrique. Merci Madame Ouédraogo
Le 3 octobre 2013 à 13:15, par SOME En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
oui mon cher domba comme tu dis vrai : il reste effectivement des gens qui MERITE le mot intellectuel. Elle a la pertinence , la clarte des idees et la rigueur intellectuelle et avec l’expression toute pedagogique.... comme on n’en trouve plus chez les intellectuels au burkina telllement ils ont tronqué la pensée contre la panse. Combien pensent encore s’exprimer comme elle ? Combien ?
SOME
8. Le 2 octobre 2013 à 13:59, par SIDKETA En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Beau témoignage. On reconnait facilement les hommes et les femmes qui ont travaillé ou qui travaillent honnêtement pour le Burkina. On les reconnait par leur humilité et la pureté de leur témoignage ou de leurs propos. On ne sent aucune aigreur et aucune arrogance dans le témoignage de madame OUEDRAOGO. Madame, vous êtes restée digne et combattante, poursuivez votre noble combat tout en vous gardant d’être piégée dans un prochain gouvernement "de large ouverture", "d’union national", "de consensus", "de transition", etc, bref, tout ce qui est gouvernement inutile et de diversion.
9. Le 2 octobre 2013 à 14:03, par Ecoeuré En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Tête bien plaine, humble et analyse profonde. Que Dieu nous donne a nouveau des leaders de la trempe de Sankara pour assurer la transformation sociétale dont nous avons tant besoin.
10. Le 2 octobre 2013 à 14:19, par l homme integre fache En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Tete bien pleine et belle en plus.
Dieu vous a tout donne madame
11. Le 2 octobre 2013 à 14:31 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Formidable. Nous avons besoins de leaders comme Mme Ouedraogo Guissou Josephine.
12. Le 2 octobre 2013 à 14:33, par Jah bless En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
madame que Dieu vous bénisse. Je suis un enfant né pendant la révolution, je ne l’ai pas connu donc. je verse des larmes quand je vous lis. Quand j’imagine que toutes ses bonnes idées ont été posées pour un développement endogène, le seul modèle qui puisse sortir un pays de son état de sous développement, et que des individus mues par des intérêts personnels et égoïstes en viennent à tout balayer, ça me rend triste. Il n’y a pas de modèle parfait mais un modèle tourné vers la mendicité comme le notre actuel ne nous mènera nulle part.
Vous avez bien de choses dans la tête et merci pour ces analyses qui nous interrogent sur le devenir du Burkina.
13. Le 2 octobre 2013 à 14:37, par salif En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Mme pardonner moi de devoir reagir sur votre article, car vous êtes aussi comptable de ce qui arrive au BURKINA FASO. ne venez pas nous mentir svp
Le 4 octobre 2013 à 11:20 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
quand on est akour d’arguments on passe aux injures. en quoi elle a menti très cher ami ???
si vous avez des contre vérités vous pouvez vous exprimer . mais bien sur cela m’étonnerai que vous puissiez le faire vu la bassesse de votre réaction sans fondements.
cordialement,
14. Le 2 octobre 2013 à 14:38, par Diem En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
La revolution nous manque tant ! il faut ques des grands acteurs de la Revolution comme Josephine Ouedraogo interviennent plus souvent dans les medias pour que les jeunes comprennent un plus l’esprit de la Revolution d’Aout. Merci a Mutations............et a Lefaso.net
15. Le 2 octobre 2013 à 14:40, par Ouaral En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Wahiii !!!! voici une expertise intellectuelle !!! Je regrette personnelement cette dame pour sons sens élévé du service publique, sa vision de la société en générale, son courage . Bref, j’apprecie positivement ses idées et j’y adhère.
16. Le 2 octobre 2013 à 14:40, par daouda En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
pourquoi tant de mensonges, si vous voulez renversez votre veste et aller dans l’opposition faite le, mais arreter de nous prendre pour des ....
on vous connait
17. Le 2 octobre 2013 à 14:42, par Voltaïque En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Vos propos sont véridiques et reflètent votre grande maturité . J’admire votre courage et honnêté intellectuelle. Rien à voir avec ces zélés affamés qui ne réfléchissent que par leurs tubes digestifs. Vous méritez beaucoup de respect. Dommage que vous ne militez pas dans un parti politique.
18. Le 2 octobre 2013 à 14:42, par Bouba En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Vous n’etes pas honnête avec vous meme, si on en est arrivé la c’est parceque vous y avez jouer un role, donc ne venez pas nous divertir
19. Le 2 octobre 2013 à 14:44, par O En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Très intéressant, elle parle de la révolution comme si c’était hier ! Tout cela démontre l’implication personnelle de cette dame pour servir son pays. Je suis vraiment touché ! Merci à vous et au journaliste de nous faire revivre la révolution un temps soit peu.
20. Le 2 octobre 2013 à 14:53, par Brice En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
laissez nous !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! on veut pas de vos analyses partisanes, vous etes de l’opposition, tant mieux, mais nous on connait la vérité
Le 2 octobre 2013 à 18:11, par BURKIIBILA En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Brice !! di moi, combien te donne t- on pour que tu soit accroché a ton ordinateur chaque fois pour melanger les internautes ????? combien te donne t on pour que tu souffre dans ton ame, ton corps et ton esprit ? Combien te paie t -on ta dignité ? combien te paie ton pour ke tu veuille grier l’avenir de tes enfan ? tes freres et soeurs ? COMBIEN te donne t- on pour ke tu mente a longueur de tes frases ?
A TOI AINSI KA TES COLLEGUES ,merci de mediter sur votre sort
21. Le 2 octobre 2013 à 14:59, par Decisionel En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci pour ces questions et surtout pour les réponses apportées.
êtes vous sure Mme OUEDRAOGO, de ne pas pouvoir nous en dire plus sur la "révolution" ? et surtout sur ce que vous pensez de ce régime ?
22. Le 2 octobre 2013 à 15:02, par La soldat En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Ah Fifi, ca fait vachement plaisir de vous relire ! un admirateur de l’époque révolutionnaire
Le 2 octobre 2013 à 18:17, par compatissant En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
A l’époque tous les garibous de ouaga la connaissait et partout quand elle passait on disait ceci. Hanne tond ministra (voici notre ministre) Merci Madame très belle analyse.
Le 2 octobre 2013 à 18:45 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
QUELLE GRANDE DAME INTELLECTUELLE ! c’est des femmes comme celle-là qu’on appelle intellectuelle. Vous faites honneur à la femme par vos analyses pertinentes et la responsabilité dans vos réponses. Vous aimez Dieu et le craignez. Soyez abondamment bénie.
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23. Le 2 octobre 2013 à 17:18 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci à Joséphine pour cet interview avec des réponses pondérés, réfléchis et qui met chaque burkinabè face à ce que nous sommes devenus aujourd’hui et qui relate finalement nos compromissions, nos lâchetés depuis 30 ans. Cela change des va t’en guerre des CDPistes ou lampistes de service à la solde du pouvoir.
24. Le 2 octobre 2013 à 17:24 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Félicitations à cette dame qui nous met devant nos tristes réalités d’une démocratie de façade ces 25 dernières années. La véritable démocratie est celle où le président ne s’éternise pas plus de 10 à 15 ans au pouvoir, avec une forte opposition qui joue le rôle de contrepouvoir et dont l’alternance est possible.
25. Le 2 octobre 2013 à 17:53, par Sekren9 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Voilà une personne de valeur et qui sait s’exprimer ! Bravo pour vos réponses sans détour !
26. Le 2 octobre 2013 à 18:06 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Mme, très grande interview mais, où sont rentrées finalement les cotisations pour la caisse de solidarité nationale ? les uns disent que le Fornt Populaire et/ou l’ODP-MT s’est servi pour son implantation-fonctionnement et certains disent que les premiers responsables d’alors ont puisé simplement. Quel bilan et qui peut fournir des renseignements sur cette caisse de solidarité du 15/10/1987 au 31/12/1989 ? thatis my question, cher forumiste.
27. Le 2 octobre 2013 à 18:13, par verite no 1 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Bonjour tantie, heureux d’entendre parler de vous, j’etais au cm2 et votre photo etait accroche au mur de la classe, et on est assis toujours sur vos travaux. Vous avez ete l’actrice principale du changement de la vie sociale au burkina. Vous etes toujours bien en forme alors que j’ai deja des cheveux blancs. Bref, si vous pouvez partager de temps en temps votre experience, cela fera du bien au peuple burkinabe car on constate que nous sommes dans un navire egare en plein ocean.
28. Le 2 octobre 2013 à 18:16, par Tourbillon En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Ces quelques mots sur la révolution viennent consolider ma conviction que ici bas n’est pas le biotope de la vérité et des idéaux. Ainsi ceux qui choisissent ces valeurs ne peuvent pas y séjourner longtemps. Mais ce qui compte, ce n’est pas la longueur de la vie mais sa valeur. Comprennez donc Madame Ouédraogo "l’empressement" du Capitaine SANKARA. Que son âme repose en paix !
29. Le 2 octobre 2013 à 18:42, par la lumière En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
PAPAPAPAAAAAAAAA Voila une femme révolutionnaire. Je comprends maintenant que pendant la révolution il y avait des bourgeois qui nous trompaient et se prenaient pour des révolutionnaires et aujourd hui ils veulent entrainer notre peuple dans le tombeau. Ils sont barbus comme des caméléons aux regards gluants prêts à s’sacrifier le peuple sur l’hôtel de leur intérêt. Aujourd’hui nous connaissons ceux qui ont assassiné la révolution. Ce sont les bourgeois d’aujourd’hui qui s’en foutent de la misère du peuple, qui ne se soucient pas de l’état de nos hôpitaux, qui ne s’apitoient pas sur le sort des années blanches et des conditions de vie et d’études de nos étudiants, qui ne connaissent pas la vie chère, qui ne connaissent pas le prix du carburant ou du pain, qui roulent en grosse cylindré avec des vitres teintés qui pensent que le peuple est jaloux de leur luxure, bref qui veulent voir le peuple malheureux. Peuple du Burkina à la lecture de cette dame je dis que l’esclave mérite sa chaine s’il ne fait rien pour se libérer comme le disait le guide THOM SANK. Vive l’alternance pour le bonheur de tous. Abas ceux qui affament leur peuple. Que THOMAS repose en paix car en 4 ans il a fait ce que d’autres n’ont pas pu faire en 27 ans. Bien sur à vouloir les choses vite la révolution n’a pas été comprise et la bourgeoisie a profité des mécontentements pour l’assommer et pouvoir mettre à genou tout le peuple. Maintenant nous marchons à genou et je demande au peuple de prendre son destin en main car nous devrions sortir de ce bourbier.
30. Le 2 octobre 2013 à 18:43, par yennega En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
merci Madame,merci mille fois !!!!
voila des gens qui sont meconnu de nous autres la nouvelle generation, ce sont des gens comme ca ke la tele doit invité pour kon profite de l’experience, de son enseignement ; ce sont des gens comme ca ki doive etre conseigné du président du faso !!! chapeau madame , je vous admire bocou !!! je reve de vous rencontrer !!!
31. Le 2 octobre 2013 à 18:44, par yennega En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
merci Madame,merci mille fois !!!!
voila des gens qui sont meconnu de nous autres la nouvelle generation, ce sont des gens comme ca ke la tele doit invité pour kon profite de l’experience, de son enseignement ; ce sont des gens comme ca ki doive etre conseigné du président du faso !!! chapeau madame , je vous admire bocou !!! je reve de vous rencontrer !!!
Le 2 octobre 2013 à 21:42, par Le fer aiguse le fer En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Très belle analyse
C’est ça être leader !
Il faut reconnaître que cette femme est une cadre de haut vol et très intègre. Un sage a dit :
VOUS NE POUVEZ DONNER QUE CE QUE VOUS AVEZ !
BRAVO MADAME
32. Le 2 octobre 2013 à 19:48, par verite no 1 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Nous sommes toujours assis sur vos travaux, vous avez trop fait pour le faso.vous avez ecrit le code de la famille et des personnes. Si je pouvais balayer tout ces mange mil et ramener votre equipe.
33. Le 2 octobre 2013 à 19:54, par fissoni En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Bravo madame ,il ne fallait pas trop parler ce que vous avez dit en dernière position est plus que tout. je ne savais pas qu’il existait des femmes comme ca au BURKINA FASO. JE m’incline BRAVO
CE que vous avez dit en dernière position devra être dit et redit dans les journaux , à la télé en foulfouldé en mooré en dioula en bissa et dans tous les dialectes du pays car trop souvent nos parents au village et ailleurs ne comprennent pas ce qui se passe.
34. Le 2 octobre 2013 à 20:39, par Wendnongo En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Que Dieu vous benisse Madame.
35. Le 2 octobre 2013 à 20:47, par SALAM LE SAGE En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Madame je respect votre point de vu et je suis absolument d’accore avec vous quand vous dites que le concept du SENA aurait du être rejeté depuis sa proposition il ya quelques années. Pour moi l’opposition a cru se remplir les poches avec le SENA et maintenant qu’elle voit que ya pas moyen elle joue a l’hypocrisie
36. Le 2 octobre 2013 à 20:53, par Kitoko Mabe En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Grande dame. Mme Ouédraogo a été avec Mme Azara Bamba (Ministre de la Santé 86 - 87),Mme Adèle Ouédraogo (Secrétaire d’Etat au Budget), Mme Rita Sawadogo, (Ministre des Sports), l’une des "camarades ministres" de la belle époque révolutionnaire ! Si le journal pouvait aller sur leurs traces et nous faire des rappels sur leur passage au gouvernement, ce serait bien. Quoiqu’on dise, elles ont été les devancières de la génération actuelle. Si en nombre absolu, le nombre de postes occupés par les dames n’était pas élevé, il n’en reste pas moins qu’en proportion, c’était le cas car à l’époque on n’avait pas des gouvernements pléthoriques comme présentement. De plus, que coûtait même un ministre à l’époque au contribuable burkinabè ? En tout cas, pas grand chose (une R5 de fonction....) et pas grand chose à boire ou à manger.
Ah j’allais en oublier qui sont toujours aux affaires, mais que ces dernières ne soient pas du tout frustrées. J’ai accepté consacrer mon temps à citer celles dont a perdu les traces et voulu particulièrement rendre hommage à "Fifi" et à Mme Bamba- qui a occupé ou occupe encore de hautes fonctions à l’OMS - car leur exemple montre qu’en dehors des cercles du pouvoir (ministre, maire député, sénateur, gouverneur etc), il y a une vie et que l’on peut réussir très bien sans forcément retourner constamment sa veste ou sans jouer les lèche bottes des puissants du moment. Puisse leur exemple inspirer la jeune génération !
37. Le 2 octobre 2013 à 21:20, par le foul En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Bien dit. je vous admire Madame.Les ministres de Sankara ne pensaient à leur poche mais au ventre du peuple et à son émancipation. En la lisant , on sent de la cohésion et de la pertinence dans ses arguments. Elle a fait l’autocritique c’est l’essentiel pour se corriger et adopter de nouvelles stratégies. La monotonie nous rend hautains surtout quand on a des proches conseillers mécaniques qui sont incapables de nous faire un moindre reproche. Obama au cours de son premier mandat, avait choisi comme secrétaire d’Etat et vice président ses 2 grands rivaux du parti des démocrates. Pendant une interview, le journaliste était revenu su ce choix ambigu. Obama lui avait répondu que seules ces personnes pouvaient lui dire la vérité s’il n’était pas sur le bon chemin. Par contre en Afrique les présidents s’entourent des proches qui chantent leur louange en les encourageant comme s’ils étaient des prophètes ou des élus de DIEU jusqu’au fond du puits.
Le 2 octobre 2013 à 22:09, par Le fer aiguse le fer En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Belle analyse, chère madame
Mes hommages
VOUS NE POUVEZ PAS DONNER CE QUE VOUS N’AVEZ PAS !
ELLE A DONNE CE QUELLE AVAIT
BRAVO MADAME
Le 2 octobre 2013 à 22:34, par Mechtilde Guirma En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci Josephine et bravo. Bon retour et bienvenue à la mère patrie. Ta grande soeur Mechtilde.
38. Le 2 octobre 2013 à 21:41 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
ça fait plaisir de savoir qu’il y a encore quelques personnes dignes dans ce pays ; cette dame en est une illustration. Au lieu de débiter des platitudes certains politiciens feraient mieux d’écouter ces précieux conseils car à mon avis, le temps est compté dans ce pays et on ne pourra pas pardonner ceux qui savent et s’entêtent dans la bêtise.
39. Le 2 octobre 2013 à 21:41, par PAPITO En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Bambin pendant le CNR je vous admirais tellement, belle intello et surtout simple.
Je suis heureux d’avoir de vos nouvelles et encore plus de lire ces analyses plusque pertinente
Que Dieu vous donne santé et force qu’il bénisse votre famille et tout le BURKINA
40. Le 2 octobre 2013 à 22:05, par Yiki yan ! En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Madame, que le seigneur continue de vous bénir ! ça fait si longtemps que je n’ai pas lu une si belle analyse dans nos médias. Vous méritez d’être à la place de certains dans ce pays. A vous lire, on sent que vous avez participé à poser les jalons de notre société que beaucoup ont bafoués aujourd’hui. Je suis sure que c’est un signe que Dieu nous envoi après 30 ans, c’est pas un hasard si vous êtes de retour aujourd’hui. Votre analyse est digne d’une intellectuelle capable et dévouée et dont le pays à besoin en ce moment. Restez active, même sans parti politique, vous construirez ce pays d’une manière ou d’une autre, car la jeunesse qui vous lit aujourd’hui vous comprend et vous prendra pour model. Merci !
41. Le 2 octobre 2013 à 22:16 En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Les principaux acteurs de la révolution sont là. Je suis convaincu qu’on peut remédier à cette déliquescence de la société.
42. Le 2 octobre 2013 à 22:55, par ka En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci Joséphine et merci aux journalistes de la Mutation. Tu vois camarade, tous les objectifs de notre révolution inachevé qui sont restés dans les tiroirs du bureau du camarade président Sankara à la présidence ont étés voler et utiliser pour berner le peuple. A présent Blaise et son équipe ont tout utilisé nos objectifs, tout est tari, ils n’ont plus aucun objectifs, presque 90% de l’équipe Blaise ont le niveau bas, plus de créateurs d’idées comme à notre époque, pourtant il Ya des jeunes technocrates avec des idées nouvelles pour que notre pays avance et suive la mondialisation, mais les barons du CDP refusent l’alternance et préfèrent la gouvernance a vie. Camarade Joséphine notre pays va droit au mur : espérons qu’un soulèvement populaire qui serait forte et légitime force Blaise à la retraite pour que l’alternance avec des jeunes puisse faire avancer notre patrie, et donner de l’avenir à nos enfants. Joséphine reste comme tu es, surtout ne t’aventure pas avec un pouvoir corrompu. Que Dieu te protège.
43. Le 3 octobre 2013 à 08:23, par MITBKIETA En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Madame le Ministre ! Quelle joie que de vous lire et de vous comprendre. Vous êtes une vraie sociologue, professionnelle et compétente. A vous écouter, on voit en vous, contrairement à d’autres qui pendant les quatre années incriminées au pouvoir, se refusent de voir, de reconnaître les bavures et autres impairs jadis par vous commis contre le peuple que vous mettez au crédit de « l’empressement »
Je suis d’autant plus content de vous lire car au moins une fois en passant on retrouve dans vos déclarations une certaines honnêteté. Celle de reconnaître les « empressements » observés par votre Equipe dans la recherche de « changements » uniquement selon votre vision des choses sans compte tenir de ce que le peuple voulait vraiment. Et les conséquences, on les vit aujourd’hui, soit plus de 20 ans après votre passage dit « court », mais bien négatif pour nous autres considérés par vous et les autres d’ailleurs comme des galettes (grillées des deux cotés). Mais, changement pour changement, radical fut-il par vous et vos camarades souhaités à travers le fameux « Centralisme démocratique » qui n’était que du « coupé-collé », aviez-vous jadis réalisé son « inadaptabilité » avec notre Société ? Le leadership très fort dont il a été question, avait-on vraiment besoin de cela pour faire avancer un pays qui comptait plus de 80% d’analphabètes qui n’avaient de soucis que de se garantir un repas par jour ? Quant la hiérarchisation de la Société par vous (vous et vos camarades) voulue et soutenue, en votre qualité de sociologue, ne pensez-vous pas que la Société burkinabé était assez bien organisée à tel point qu’elle fut la jalousie pour bon nombre de Démocraties dans ce monde qui n’ont pas hésité à en copier. Avait-on vraiment besoin du Roumain, du Chinois, du Coréen etc. pour avancer ? Tout cela nous a amené où plus de 20 ans après ? En clair, vos objectifs n’avaient pas du tout partagés. Les populations subissaient avec ces Armes distribuées aux délinquants et autres voleurs qui les traumatisaient dans les quartiers et autres villages du pays.
Quant au volontarisme et à l’empressement dont vous avez fait allusion, j’en conviens avec vous. Et comme vous le dites si bien, ils ont été étayés de « frustrations », « d’humiliations », de « règlements de compte », de « traumatisme » etc., de la part de ceux qui avaient les armes à la main. D’où ces ressassements ressentis par le peuple et plus profondément, que vous ne pouviez imaginer.
De la famille, je me surprends de vous entendre déclarer vos satisfécits quant aux régulations par vous y apportées à travers le Code de la famille par vous mis en place et dont j’en sais quelque chose pour y avoir contribué à sa rédaction et dont une « bonne partie fut élaguée », mais, à quelle fin ? Selon vous, où en est la famille au Burkina aujourd’hui ? Où en est le civisme aujourd’hui dans ce pays ? Je dirai là où vous avez voulu qu’ils soient. Délabrement, dislocation etc. Quelle garantie de bonne volonté vous avez imprégné à la femme, à l’homme et à l’enfant aujourd’hui. Combien de foyers, de familles sont aujourd’hui disloqués des faits de ce fameux Code dont les fondements essentiels ont été par votre Equipe, éliminés ? Autant de questions qui doivent vous amené à reconnaitre les résultats mitigés de vos quatre (4) années de passage.
Nous inviter à ne pas nous indigner maintenant parce qu’on « aurait laissé les choses se dégrader », c’est vous jouer de notre intelligence car, c’est de vos faits que la famille burkinabé a perdu de sa solidarité, de son respect. Je pense que vous et les autres de vos camarades sont et restez comptable de ce que le peuple vit en ce moment parce que c’est de vous qu’est venu le chamboulement de l’organisation de la famille dans notre pays. Inutile de jeter l’opprobre aux autres, à ceux qui vous ont succédé et qui ne font qu’assurer la poursuite de ce que vous avez initié.
C’est vrai, tout leader, Chef d’état, Chef d’agence de développement, Chef de parti politique ou d’association et même Chef de famille, doit avoir le courage de dénoncer les pratiques qui avilissent les autres et portent atteinte à la vie des individus. Un leader doit également prôner ouvertement le respect des uns et des autres, la solidarité, etc. Et c’est pourquoi je viens par ce partage m’inscrire en faux pour la plupart de vos avances car, la logique veut que « personne ne se prévale de ses propres turpitudes ». Si oui que vous voulez rebondir politiquement (parce que je ne crois pas que vous soyez vraiment apolitique), d’autres voies et formules sont disponibles et peuvent être par vous explorées pour approcher qui de droit parce que vous le connaissez bien et il vous connait bien également. Arrêtez de prendre les burkinabé comme ceux que vous avez laissés il y a de cela 26 ans. Les choses ont beaucoup et bien évolué.
Le 3 octobre 2013 à 14:03, par SOME En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
monsieur ou maadame... peu importe Je te dirai que quand on n’est pas a la hauteur de quelqu’un d’aussi eleve que madame guissou on rase les murs et on passe son chemin Il est indecent (mais le peux tu comprendre ?) de vous s’elever et tenter de toiser cette hauteur car on n’en as pas les capacites. Tu essaie s de prendre un stature intellectuelle mais en vain...
cela dit tu es agacé de ce que madame dit (de bien !) de la revolution (a moins que tu ne sois jaloux de son intelligence ou les deux a la fois, d’ailleurs), et je te comprends...Ton impartialité se deverse a grosses gouttes malgré tes linéaments hypocrites. Malheureusement c’est tellement bas ta demarche que ce n’est meme pas la peine de te repondre. Mais je me trouve un devoir moral (et ideologique) de te repondre et te dire d’arreter de chercher a semer la confusion dans la tete de nos enfants et petits freres qui n’ont eu la chance et le bonheur (je dis bien la chance et le bonheur) de connaitre la revolution avec des gens de l’envergur de madame Guisssou. Tu es libre de vouoir tout mettre sur le dos de la revolution c’est de bonnes guerres !! on le sait !! mais le peuple a une memoire (malgré le fait que vpous ayiez cherché a detruire cette memeoire) et il se souvient toujours de qui a été de son coté et qui est contre qui. C’est toi qui dois arreter de prendre les burkinabe pour des idiots qui pensent que le burkina d’aujourd’hui c’est la faute des revolutionnaires sous thomas sankara Décidemment ces petites quatre années de revolution vous font mal , tres mal mais nous on vous fera vomir et vomir vos 30 ans de trahison et d’assassinats d’individus, de l’avenir de generations entieres, de tout un continent eternellement meprisé et exploité grace a des egoistes de votre engeance. Au lieu de vous enerver ayez le courage de prendre exxemple sur Madame guissou. Errare humanum est, perevare diabolicum.
Sans haine car le revolutionnaire est petri d’amour du prochain (cf madame guissou)
SOME
Le 3 octobre 2013 à 14:04, par Ranini En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
MITBKIETA, vous divaguez ! Les maux que la société Burkinabè connait aujourd’hui et que vous dépeignez ne sauraient être imputables à Madame qui était Ministre de l’Essor Familiale ni au CNR ! Dites nous en quoi la révolution a créer une dislocation de la famille ! Et meme si c’était le cas en 4 ans, qu’est-ce que vous avez fait après toutes ces années pour rectifier ? La Dame a eu l’humilité de reconnaitre les insuffisances, ne poussons pas trop le bouchon ! A moins que vous soyez une VICTIME parfaite de ce que vous encensez !!!
44. Le 3 octobre 2013 à 09:47, par adamaden En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
très belle analyse de la politique au faso !!! ça me rend nostalgique de la révolution que je n’ai pas connu car trop jeune et les burkinabè ont besoin de politiciens comme vous CAMARADE et non des profiteurs du système comme on en voit partout actuellement au faso qui disent faire de la politique !!! Chapeau !!!
45. Le 3 octobre 2013 à 10:00, par zecarmen En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci à vous MADAME, je respect et accepte avec une intelligence éclairée vos propos. Vous avez dit ce que nous burkinabé version pourrie refusons d’entendre : La VÉRITÉ. Ce pouvoir n’a plus rien à apporter au peuple goinfre qu’il est et incapable de fait mouvoir les choses vers le progrès général. J’étais au lycée quand la révolution fut en marche, merci à Sankara pour avoir fait ce qu’il devait faire. Aujourd’hui nous méritons notre lâcheté et notre égoïsme. Que DIEU vous bénisse . Vous n’êtes pas de cette catégorie de femmes de djandjoba et de légèreté morale. MERCI CITOYENNE.
46. Le 3 octobre 2013 à 10:10, par sim En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Très belle analyse. Nous voulons des intello comme cette dame dans le gouvernement de LAT. Malheureusement il refuse de recevoir des intello qui disent la vérité et qui travaillent pour le développement de notre pays. Bon vent à vous.
47. Le 3 octobre 2013 à 10:13, par zecarmen En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci à vous MADAME, je respect et accepte avec une intelligence éclairée vos propos. Vous avez dit ce que nous burkinabé version pourrie refusons d’entendre : La VÉRITÉ. Ce pouvoir n’a plus rien à apporter au peuple goinfre qu’il est et incapable de fait mouvoir les choses vers le progrès général. J’étais au lycée quand la révolution fut en marche, merci à Sankara pour avoir fait ce qu’il devait faire. Aujourd’hui nous méritons notre lâcheté et notre égoïsme. Que DIEU vous bénisse . Vous n’êtes pas de cette catégorie de femmes de djandjoba et de légèreté morale. MERCI CITOYENNE.
48. Le 3 octobre 2013 à 10:26, par dramane En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Analyse très objective. Beaucoup de solutions qui ont été fait leur preuve sous la révolution peuvent nous aider aujourd’hui, si nous avions le courage de les appliquer. Ce fut une grande époque pour notre pays. L’empressement de Sankara était juste, vu que nous étions les derniers du monde.
49. Le 3 octobre 2013 à 11:05, par Nampoga En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Honnêteté intellectuelle ! Fifine (comme elle avait été surnommée sous la Révolution) a laissé, à travers cette interview, une partie de l’histoire vraie du Burkina Faso. Pas de commune mesure avec les témoignages de ceux (mendiants larmoyants qui veulent souper dans les grands palais et non dans les cours de solidarité) qui travestissent la réalité.
Sans animosité et sans passion, elle a dit ce que la RDP avait construit de bien et ce qu’elle projetait de faire de bien pour les Burkinabè de toutes les couches sociales. Si ses successeurs pouvaient bien lire et comprendre ce qu’elle a dit, le ministère de l’Action sociale aurait une autre âme que celle des secours d’urgence.
50. Le 3 octobre 2013 à 11:16, par Nampoga En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Honnêteté intellectuelle ! Fifine (comme elle avait été surnommée sous la Révolution) a laissé, à travers cette interview, une partie de l’histoire vraie du Burkina Faso. Pas de commune mesure avec les témoignages de ceux (mendiants larmoyants qui veulent souper dans les grands palais et non dans les cours de solidarité) qui travestissent la réalité.
Sans animosité et sans passion, elle a dit ce que la RDP avait construit de bien et ce qu’elle projetait de faire de bien pour les Burkinabè de toutes les couches sociales. Si ses successeurs pouvaient bien lire et comprendre ce qu’elle a dit, le ministère de l’Action sociale aurait une autre âme que celle des secours d’urgence.
51. Le 3 octobre 2013 à 14:23, par SOME En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Grand MERCI a Mme Guissou, grande camarade de la révolution Vous avez une qui a amené beaucoup de gens a adherer avec conviction a la revolution de par votre exemple de professionnalisme, votre humanisme, votre rigueur au travail et votre simplicité. Vous etiez le joyau de la revolution. Adele ouedraogo, la « voize taille fine » rita sawadogo… J’étais aussi acteur de la revolution en tant que jeune etudiant. Honnetement a vous entendre j’en ai les larmes au yeux de ce qu’on fait de cette belle entreprise revolutionnaire gachée par quelques egoistes ! Eh Dieu !! ca fait mal, tres mal de vous revoir et revivre tout cet espoir, cet enthousiasme …tout ce gachis…Merci en tout de rappeler ces verités, cette memoire que certains ont voulu enterrer. Tu es la preuve qu’elle repoussera plus forte et plus vive, a leur depens. MERCI tout simplement !
Militant altermondialiste aussi, je connais vos actions et vos engagements. Je connais Enda et autres…
SOME
52. Le 3 octobre 2013 à 15:28, par Le combattant En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci madame Joséphine Ouédraogo Guissou et que vos propos inspirent le PF et le gouvernement de TIAO.
53. Le 3 octobre 2013 à 15:39, par wendyam En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci Mme.Vs etes la fierte du pays.Que Dieu vous assiste et nous demandons une fois de plus qu’il ait encore ce genre d’entretien afin que ceux qui n’ont pas eu la chance de suivre un peu l’evolution de la revolution puisse comprendre son importance.Votre conclusion decrit tout le processus que le burkina devrait emprunter.
54. Le 3 octobre 2013 à 16:35, par Mamon Yélé En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Je vais imprimer cet interview pour m’en servir comme leçon de vie à mes enfants même s’ils sont déjà des hommes. Leçons d’humilité, leçons d’engagement, leçons de construction d’une nation. Merci Madame pour ce que vous aviez et avez comme vision pour la société Burkinabé. On a pris vos structures mais aujourd’hui, il est malheureux de constater que les valeurs prônées sont totalement travesties.
Sous la révolution, j’étais de ceux qui disaient qu’il y avait trop d’empressement et que notre société n’était pas prête, que nos hommes n’avaient pas la culture et que finalement la révolution mangerait ses enfants et "qu’on risquait de tenter de garder par les armes ce qu’on a acquis que par des larmes". Vous venez de le reconnaitre et bravo Madame.
Vous êtes une intellectuelle, merci encore.
55. Le 3 octobre 2013 à 17:28, par Souly N. Stéphane En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Beaucoup devraient prendre exemple sur cette dame qui est restée elle même et dans ses convictions. Pour l´avoir personnellement rencontrée dans les années 84, 85, et 86 en tant que simple élève au Lycée Philippe Zinda Kaboré et militant CDR, je me souviens de son intelligence et de sa simplicité. Vous savez tous ceux qui après le 15 octobre se sont jeté dans les rangs du Front Populaire n´étaient autres que cette éminente médiocrité du CNR. Madame Joséphine Ouédraogo n´est pas du tout médiocre. Alors laissez la dame en paix !
Souly N. Stéphane
56. Le 3 octobre 2013 à 17:43, par DAO En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Le nombre d’institution ne saurait mesurer le niveau de démocratie dans un pays.
On a beau avoir des institutions, si elles ne fonctionnent pas c’est peine perdu. C’est ce qu’on voit au Burkina. Nous avons toutes les institutions mais la démocratie est dans la rue.
57. Le 3 octobre 2013 à 18:16, par Tenga En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci Madame pour cette analyse claire et constructive. Je voudrais vous rencontrer et profiter de votre expérience. L’altermondialiste m’intersse aussi beaucoup.
58. Le 3 octobre 2013 à 18:28, par Tenga En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Madame, chapeau bas pour cette analyse. Je suis ému de savoir qu’il ya des hommes et des femmes du temps de la révolution qui portent encore ces valeurs qui sont valables aujourd’hui. Je suis d’autant plus frappé par votre humilité et votre pertinence. Votre burkindi me grandit.
Je suis de 12 ans votre cadet et j’etais vraiment tout petit au temps de la révolution, mais je vous ai baucoup admiré. Nous avons perdu espoir après la RDP et les réalités que vous rappelez est un espoir pour les gènérations futures.
Votre interview restera un document. SVP, donner souvent de la voix, on a jamais assez de vous écouter. Donner l’adresse de votre ONG pour qu’on vous consulte madame.
Merci encore.
59. Le 3 octobre 2013 à 18:31, par toega En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
J’ai grand espoir qu’ un jour , nous aurions dans notre administration des patriotes à l’image de cette dame et biens d’autres qui ont contribués à faire de cette révolution la référence de gestion dans toute l’afrique. J’invite aussi les journalistes, à aller vers les anciens leaders .
Bref, le budget annuel du temps de la révolution ne dépassait guère 100 -150milliards. Et pourtant l état était présent.Le secret s’appelait. LA RIGUEUR..Merci.
60. Le 3 octobre 2013 à 19:56, par Neekré En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci encore Madame pour cette interview. Vous rendrez bien service à la jeune génération en consignant vos témoignages dans un livre. C’est précieux ce que vous nous dites. Il faut bien que vous le consignez quelque part pour la postérité. Chapeau bas !
61. Le 3 octobre 2013 à 21:46, par jojo En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
je pense ke nous devons respecter les opinions de cette dame ki a occupé une haute fonction dans notre pays meme si nous ne sommes pas en acoord avec ses ideaux ki sont profonds .ke les mr le riche et compagnie ki tremblent des kon parle d alternance se calment.jai kom l’impression kil a peur pour sa peau ou por celles kil lont rendu dodu cmmme une dinde.peut etre un membre de sa famille ?el ma pas fait non plus l etalage de ses convictions marxistes.pour l imbecile ki veu la diaboliser kil sach ke mr compaoré et une grande partie de son cercle proche furent communistes.elle nous a fait une analyse serieuse de la situation actuelle meme si el teintéee d’ une nostalgie
62. Le 3 octobre 2013 à 23:17, par Noyesman En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Félicitation Mme Ouédraogo pour la qualité de votre point de vue. Personnellement, je n’ai pas aimé la révolution avec ses dérives que constituèrent les TPR, les CDR, les chasses aux sorcières et les licenciements abusifs. Néanmoins, je reconnais qu’elle a eu ses acquis dans les domaines de l’éducation, de la promotion des droits des femmes et de la gestion des finances publiques. J’ai gradé de la sympathie pour certains acteurs de l’époque comme vous qui aviez fait le choix de ne pas accompagner les pseudo-marxistes de rectificateurs reconvertis par la suite en pseudo-démocrates. Effectivement, la 4ème République a vu naître un ensemble d’institutions artificielles acquises à la puissance d’un seul homme, de sa famille, de sa clique de militaires et de ses réseaux d’obédiences maçonnes qui pillent sans retenues les richesses nationales comme s’ils voulaient continuer d’en jouir après leur vie terrestre. C’est pourquoi, je partage votre point de vue sur la limitation des mandats présidentiels. C’est la seule alternative pour éviter l’immobilisme du mode de gouvernance et la cristallisation du mythe de la personnalité.
63. Le 4 octobre 2013 à 08:48, par kclovis En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci tantie pour la clarté de vos propos, clarté qui n’a d’égale que votre conviction et votre humilité. Quand un acteur de la révolution s’exprime, je me rappelle beaucoup de choses ; bien qu’étant très jeune en son temps, j’ai été pionnier, et comme tel, beaucoup de souvenirs me restent gravés dans la mémoire. mon souhait est que d’autres acteurs comme vous, puissent en permanence donner son "témoignage sincère" sur ces quatre ans qu’à durée la révolution, et aussi son point de vue sur l’état de la nation afin que bon nombre des bukinabé qui n’ont pas eu la chance de vivre cela puissent s’en inspirer. Dieu vous bénisse
64. Le 4 octobre 2013 à 09:02, par kclovis En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Merci tantie pour la clarté de vos propos, clarté qui n’a d’égale que votre conviction et votre humilité. Quand un acteur de la révolution s’exprime, je me rappelle beaucoup de choses ; bien qu’étant très jeune en son temps, j’ai été pionnier, et comme tel, beaucoup de souvenirs me restent gravés dans la mémoire. mon souhait est que d’autres acteurs comme vous, puissent en permanence donner son "témoignage sincère" sur ces quatre ans qu’à durée la révolution, et aussi son point de vue sur l’état de la nation afin que bon nombre des bukinabé qui n’ont pas eu la chance de vivre cela puissent s’en inspirer. Dieu vous bénisse
65. Le 4 octobre 2013 à 11:19, par Laurent En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Madame, comme mon prédécesseur la si bien dit il faut matérialisé tout ces ID dans document pour permettre au jeune générations de vivre la révolution, car ce que vous dite est capital pour l’avenir du pays mais de la jeune génération qui n’ont pas eu la change de connaitre la révolution. On le dira pas asse et y a pas comparaison avec le système d’aujourd’hui. Le pouvoir actuelle à creusez son propre tombe ou ils seront tous enterré dans peut de temps. le système révolutionnaire fait partie du quotidien des Burkinabé aujourd’hui et pour toujours et personne ne pourra changé ça. Vive la Révolution la Patrie ou la Mort Nous Vainçrons Merci Camarades
66. Le 4 octobre 2013 à 12:12, par Kunakitu En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Mme Ouédraogo Joséphine !!! Le visage humain de la révolution démocratique et populaire du Burkina Faso. Elle n’a pas pris un gramme de plus, pas une ride (en vrai, elle n’a pas changé) de plus. Belle, intelligente, discrète, travailleuse et ingénieuse, la grande classe de naissance c’est comme ça chez nous, on ne fait pas exprès). Au lieu de voir en elle, un modèle de droiture et d’intégrité, le "Riche et autres hyènes toujours à l’affût des charognes de leur concitoyens" la critiquent. Elle a travaillé sous la révolution, et alors ? Elle témoigne de ce qu’elle a fait quand elle était jeune et jolie ministre, avec sa belle silhouette qui donnait tant un visage humain à la révolution. Elle parle de ce que la révolution a apporté en quatre ans au Burkina. Où est le mal. Elle ne jette l’anathème sur personne. Elle donne sa brillante lecture de la situation et dresse un bilan très fin des acquis du peuple pendant la révolution. Elle a bien dit que le Président Thomas Sankara voulait "des changements sociaux irréversibles". On est dans le vrai ici. Rien de beau ne peut sortir d’un cœur noir et d’une âme noircie par la haine et le crime. Joséphine n’est pas une crève la faim ; Elle a bon coeur et cela ne s’improvise pas. Elle sait de quoi elle parle, quand il s’agit de progrès et de développement. Son parcours le prouve et ceux qui ont vomi leur venin toxique dans ce forum sont tout simplement aigris de voir que les étoiles brillent encore pour d’autres au Burkina. Je reconnais que l’interview (mention honorable pour la plume qui l’a retranscrite) n’est pas du français facile pour certains qui ont du s’étrangler en lisant la brillante analyse d’une femme sensible et généreuse. En tout cas, nous on l’adore, nous savons ce qu’elle vaut et nous savons qu’elle ne fait pas partie des « nous avons les plus belles femmes, les plus belles voitures d’un certain Simon -au fait Simon en hébreux veut dire "Petit roseau"-. Ceux et celles y compris moi-même Kunakitu, qui pensent qu’il ne faut pas s’engager se trompent. Comme le petit fascicule de Stéphane Hessel « Indignez-vous », ce texte d’interview mérite d’être lu dans les écoles et dans tous les centres de formation au Burkina et traduit en langue nationales, à l’image du premier discours du Président Thomas Sankara à la tribune des Nations Unies qui est étudié et traité dans les amphithéâtres. Ce discours, cher monsieur « le Riche » et autres malfaisants du Burkina, est un sujet d’études dans les vraies écoles de Sciences politiques dans le monde. Rien à dire, rien à voir avec certaines « avaries sociales » autoproclamées femmes leaders qui gagneraient à perdre ces ventres qui traînent devant elles, à nourrir davantage leur l’intellect passablement cultivé, à renforcer leurs compétences approximatives en Sciences sociales. A ces dernières, je dis : regardez-vous dans la glace, si votre figure est ronde, brisez le miroir et suicidez-vous. Quand au Riche, je souhaite une vie de vampire, confiné dans l’obscurité et les ténèbres, calciné s’il s’aventure à la lumière du jour. Web master, ne me censure pas.
Le 4 octobre 2013 à 15:20, par Neekré En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Tchiééééééé !!! ça c’est une contribution. Merci.
Le 4 octobre 2013 à 17:48, par JGP En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Mme Josephine Ouedraogo/Guigma : (....) je considère que je suis une personne politique car tout intellectuel responsable est un acteur politique. Et cette politique là, je la fais constamment à travers mes analyses, mes prises de position sur des évènements..... Dans ce sens, je suis un acteur politique permanent. C’est vrai Mme et merci une fois de plus pour votre interview.
67. Le 1er avril 2014 à 23:27, par ERYSA En réponse à : Joséphine Ouédraogo Guissou, ancienne ministre de la Révolution : « La IVe république a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
La nature est ordonnée et cela se vérifie avec vous, madame ! Un tel esprit n’aurait su se loger dans un corps différent. Aussi subblime qu’intellectuelle et réfléchie, vous incarnez les rares personnes dans ce pays qui arrivent encore à rester lucides après un passage dans les couloirs du pouvoir et surtout qui ont encore pour souci de critiquer pour construire et non plaire et complaire. J’ai choisi aussi depuis le campus et j’ai été deçu par nombre de camarades. aujourd’hui, vous me donnez espoir et croyez-moi, je crois avoir à apprendre avec vous. ouvrez-moi vos portes s’il vous plait madame.....