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Journées parlementaires ADJ : « Un fantôme hante la quiétude et la paix sociale au Burkina c’est bel et bien le sénat » dixit Ibrahim Koné

dimanche 22 septembre 2013.

 

« Stratégie de lutte de l’Opposition parlementaire contre la mise en place du sénat, avec son corollaire la révision de l’article 37 », c’est sous ce thème que le Groupe Alliance démocratie et justice (ADJ) a entamé ses journées parlementaires dans la ville de Sya.

Du 21 au 23 septembre 2013, les députés de ce groupe muriront des reflexions pour parvenir à la suppression pure et simple du sénat et par ricochet maintenir l’article 37 intact.

Innovation. La tenue des journées parlementaires de l’ADJ à Bobo-Dioulasso en annonce d’autres dans les différentes localités du pays. C’est en tout cas l’information donnée par le président du groupe, Issa Koné.

A Sya, lui et les membres de son groupe ont martelé encore leur refus du sénat. Le sénat qui a occupé une grande partie de son discours d’ouverture.

En effet, le mot est revenu 13 fois pour exprimer sans doute l’inquiétude du groupe. Puisque selon Ibrahim Koné :
«  Un fantôme hante la quiétude et la paix sociale au Burkina et ce fantôme, c’est bel et bien le sénat que le président Blaise Compaoré à travers son CCRP et son gouvernement, tient à imposer en dehors de tout consensus » a-t-il laissé entendre.

Pire, le Président du Faso chercherait selon lui à mettre en concurrence sinon en conflit différentes religions selon Ibrahim Koné.

Dans le jeu des parents à plaisanterie, le député Arba Diallo s’en est pris à ses esclaves/rois, les Bobos en ses termes : « Il n’y a que les Bobos pour continuer à voter un président qui ne veut pas de Bobo… Tant que Blaise demeurera au pouvoir vous aurez des maires comme Salia Sanou ou Alfred Sanou » at-il dit.

Notons que le communicateur sur le thème de ces journées parlementaires du groupe ADJ est Saidou Abdoul Karim, chargé des opérations au Centre pour la gouvernance démocratique (CGD).

Quand l’ADJ fait des mécontents

Qu’avait-on dit aux invités ? Notamment aux femmes et aux jeunes militants ou sympathisants des partis politiques composant l’ADJ. En tout cas, la majorité d’entre eux étaient pour le moins révoltés. Révoltés par le fait qu’ils ont été priés de prendre la porte juste après la cérémonie d’ouverture des travaux.

Il y avait donc de l’étincelle dans l’air. Et il a fallu tout le tact diplomatique du correspondant de l’UPC à Bobo-Dioulasso, Moussa Zerbo pour calmer ceux qui étaient promptes à se faire entendre. Qu’à cela ne tienne, l’ADJ gagnerait a donner la bonne information. Même si le souci de la mobilisation est un casse-tête.

Ousséni BANCE

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