Parrainage : SOS pour enfants handicapés

« Laissez parler vos cœurs », tel est l’appel que lance l’ONG Handicap solidaire Burkina au profit de 40 enfants handicapés vivant dans une situation sociale difficile. Au cours d’une cérémonie sobre, les responsables de l’ONG ont convié des patrons de structures et de représentations diplomatiques au Burkina pour leur parler de la situation que vivent certains enfants handicapés. « Nous avons actuellement 40 enfants en situation de handicap que nous avons recensés dans des familles démunies. Ils ont besoin de chacun de nous pour supporter leur situation », a plaidé Sidonie Kagnama, assistante-coordonnatrice de l’ONG HSB. Le choix des enfants s’est fait sur la base de la situation financière de leurs familles. « Nous avons accepté les enfants dont les parents sont démunis », a précisé Mme Kagnama.

Telles les différentes couches sociales, les 40 cas sont aussi différents. Douze, selon Mme Kagnama, ont urgemment besoin d’une prise en charge dans un bref délai. « Parmi les 12, il y a des enfants qui cumulent à la fois des handicaps visuel, auditif, moteur et également des troubles mentaux. Ils sont d’ailleurs les plus nombreux dans le groupe », s’est-elle lamentée. Saisissant de l’occasion, elle appelle ceux qui le peuvent à venir parrainer un enfant. « Par la cérémonie de ce matin, nous voulons faire connaitre à l’opinion nationale et internationale qu’il existe un tel programme à HSB et appeler les uns et les autres à venir prendre en charge un enfant handicapé », a ajouté Sidonie Kagnama.

Créée en 2002, l’ONG HSB a véritablement débuté le parrainage des enfants en situation de handicap en 2008. « Au cours de la première année, nous avons accueilli 25 enfants que des parents nous ont amenés », se rappelle Sidonie Kagnama. Cinq après, l’ONG compte 200 enfants déjà pris en charge. Elle travaille avec International Service, une structure anglaise, dont des volontaires participent à la prise en charge des enfants et au fonctionnement de l’ONG. « HSB a été créée par des personnes handicapées qui veulent travailler pour des personnes handicapées », a ajouté Mme Kagnama.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net