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Forum international inter/religieux : « La foi semble ne plus être une affaire des jeunes, alors que... », dixit Sœur Valérie Silvia Ki

mardi 10 septembre 2013.

 

A l’initiative de la jeunesse nazaréenne et en collaboration avec le miamsi Burkina, le premier forum international interreligieux a eu lieu du 29 août au 1er septembre 2013 à Koudougou. Sœur Valérie Silvia Ki, enseignante à Bobo-Dioulasso, fut une des participantes et en parle dans cette interview.

Vous avez participé à un forum international inter/religieux qui a eu lieu à Koudougou du 29 aout au 1er septembre 2013. De quoi s’agissait-il exactement ?

C’est effectivement un forum international interreligieux jeunesse pour l’avenir (JIIJA) qui avait pour thème : « la foi face aux aspirations profondes des jeunes ». Ce forum a regroupé des jeunes de tous les bords religieux, venus du Burkina, de la Côte-d’Ivoire, du Mali et du Niger. Ils étaient environ 300 jeunes.

Quelles sont les thèmes qui ont été abordés au cours du forum ?

Il y avait la problématique de la foi, la question du leadership, et du développement de l’Afrique face à la globalisation….

Quel objectif poursuivait un tel forum d’envergure régionale ?

Les objectifs étaient nombreux. Mais l’essentiel pour nous était que les jeunes communient, qu’ils partagent leurs expériences de la foi, et qu’ils fassent connaissance. Parce que de nos jours, on constate que la foi n’est plus une affaire des jeunes, alors que plus que jamais, il faut avoir foi en Dieu. Les jeunes doivent avoir foi, pour relever et vaincre les défis.

Alors, en votre qualité de participante, qu’est-ce que vous avez pu retenir de ce forum ?

Tout était très important au cours de ce forum. J’ai beaucoup appris. Le cadre était idéal et le partage des expériences, considérant qu’il y avait des participants musulmans, chrétiens…, étaient enrichissant. L’ambiance dans les groupes ne montrait pas qu’on ne partageait pas la même foi. Au contraire, nous avons beaucoup appris de la foi des uns et des autres, et au final, nous avons compris que nous convergions vers le même idéal. La question du leadership, du développement de l’Afrique…était très intéressante.

Qu’est-ce que vous entendez des jeunes après cette formation ?

Nous attendons des jeunes leur engagement parce qu’ils ont des potentialités. Avec les jeunes, il y a la certitude que les choses peuvent changer positivement. Rien n’est impossible avec eux.

Interview réalisée par
Bassératou KINDO

L’Express du Faso