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Sécurité routière et urbaine : « Présentez-nous vos papiers en règles »

jeudi 11 juillet 2013.

 

Le temps n’était pas beau hier à Bobo (ndlr : après la pluie de la nuit) pour les propriétaires d’engins à deux roues et les tricycles qui ne sont pas en règles vis-à-vis de la règlementation. Et pour cause, la sécurité routière et urbaine est passée par-là.

Les forces de sécurité ont décidé de frapper fort, une fois pour toutes dans la ville de Bobo-Dioulasso. Hier jeudi 11 juillet, le commissaire Paré Marcel, Directeur régional de la police nationale, a mis les éléments dehors pour mettre de l’ordre. En collaboration avec la police municipale et la Compagnie républicaine de sécurité (CRS).

Aux environs de 12 heures, au moment où nous quittions la base de la CRS, 57 engins à deux roues non en règles étaient en fourrière, contre 29 tricycles. « Cette opération concerne les engins à deux roues et les tricycles pour diverses raisons : défaut de plaque minéralogique (plaque d’immatriculation), d’assurance, de visite technique et autres pour les taxis et les véhicules particuliers et les tricycles, et transport de passagers (ndlr : en particulier) pour les tricycles », a expliqué le commissaire de police, Bambara Harouna Gildas, commandant la CRS de Bobo. Avant d’expliquer que « cette opération entre en droit ligne du rôle des forces de l’ordre et de sécurité de procéder régulièrement à des contrôles afin de sécuriser les populations dans les villes mais également sur les axes routiers.

« L’opération va se poursuivre, comme toute autre opération de routine », a-t-il poursuivi. Parce que, a confié le Commandant Bambara, « quand on doit passer à la phase de répression, on prend tout le temps de sensibiliser afin de permettre aux gens de se mettre à jour ; et c’est ce que nous faisons régulièrement ». Ce qui explique la non-prise en compte des taxis qui utilisent le gaz comme source d’énergie. Mais, a prévenu le Commandant, « nous sortirons bientôt sur cette question-là ».

« D’une manière générale, je voudrais lancer un appel pour dire à tous ceux qui mettent en circulation des engins, de prendre conscience de la nécessité de se mettre en règle pour se mettre soi-même en sécurité, mais également pour sécuriser les autres usagers », a conseillé le commissaire Bambara. Au moment où nous quittions les lieux, aux environs de 12 heures, 57 véhicules à deux roues et 29 tricycles étaient en fourrière. Ces chiffres ont sans aucun doute connu une augmentation puisque des véhicules et des tricycles continuaient d’arriver.

Séri Aymard BOGNINI

L’Express du Faso



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