CASEM du ministère de la Défense : Le budget programme au menuC’est autour du thème « le Budget Programme du MDNAC : appropriation par les acteurs », le personnel du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants réfléchira durant 72 heures, dans le cadre de son premier Conseil d’administration 2013 dont la cérémonie d’ouverture est intervenue ce 18 juin 2013 à Ouagadougou, sous la présidence du chef d’état-major général des Armées, Nabéré Honoré Traoré. A l’issue de la décision intervenue en 1999 relativement à la réforme de la gestion des finances publiques désormais orientée vers une logique de résultats, le ministère de la Défense nationale et des anciens combattants (MDNAC) a été retenu pour faire partie des six ministères pilotes chargés d’expérimenter l’élaboration de budgets programmes ministériels. A cet effet, le MDNAC a créé en 2011 sa cellule technique de budget programme qui a commencé l’expérimentation de l’élaboration dudit budget en 2011 et en 2012. Dans cette dynamique, une session de formation sur la Gestion axé sur les résultats (GAR) et le budget programme s’est tenue en mai 2013 au profit des agents du ministère. Par ailleurs, un séminaire de planification stratégique s’est déroulé du 10 au 13 juin 2013 à Ouagadougou. De ces démarches, est ressortie la nécessité d’élaborer de manière rigoureuse les programmes et les actions du MDNAC, en déterminant des normes précises pour l’armée et en établissant des statistiques fiables qui seront utilisées comme éléments d’appréciation. En clair, « il nous faut définir, pour notre environnement géostratégique actuel, un format adéquat pour nos forces armées et déterminer des normes de performance propres à l’outil de défense », a lancé le général de brigade Nabéré Traoré, représentant du ministre de la Défense et des anciens combattants. Mais de quoi sera-t-il question exactement au cours de ce CASEM ?Les ambitions qui sont celles de nos forces armées nationales en termes d’organisation, d’équipement, de formation et de professionnalisation, ne peuvent, foi du général Traoré, être atteintes si la grande muette ne dispose pas de ressources financières suffisantes pour leur concrétisation. C’est pourquoi, il leur revient de s’approprier l’élaboration du budget programme. En effet, cet outil, en tant que nouvelle approche qui prend en compte les insuffisances du budget-objet, offre le moyen de mieux définir les programmes et actions avec plus de gages d’atteintes des objectifs fixés. Pour ce faire, ces 72 heures seront mises à profit pour :
Le recours aux capacités d’anticipation, enseignement tiré de la crise malienneLa crise politico-militaire au Mali est pleine d’enseignements au-delà des frontières de ce pays voisin en quête de sa stabilité. En tout cas, le contexte sécuritaire sous-régional, même régional, s’en trouve mis à mal. Et pour les forces armées du Burkina, les enseignements à tirer de cette crise se rapportent entre autres à l’opérationnalité des capacités d’anticipation. En effet, « elle nous enseigne que nous devons recourir davantage à nos capacités d’anticipation dans l’exécution de nos missions », a relevé à l’attention de ses collaborateurs, le général Traoré. Mais, « les contraintes budgétaires constituent une réalité dans un environnement national où se disputent les priorités en matière de développement socio-économique ». Fulbert Paré Vos réactions (3) |