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Droits humains et Promotion civique : Du cinéma pour consolider la bonne entente entre réfugiés malien et bobolais

jeudi 6 juin 2013.

 

Les populations de Bobo-Dioulasso et les refugiés malien vivent en harmonie depuis l’arrivé au forceps des deuxièmes courant 2012. Mais, préférant la prévention à la guérison, le ministère des Droits humains et de la Promotion civique (MDHPC) a organisé une conférence cinématographique sur la paix et la tolérance à l’endroit des deux partis. La ministre Julie Nigna a procédé à l’ouverture officielle de la conférence jeudi 06 juin dans au Centre Muraz.

« Histoire d’une haine manquée », c’est ce film évoquant le génocide rwandais de 1994 qui a été choisi pour sensibiliser les refugiés malien et la population de Sya à la culture de la paix et de la tolérance. En attente du film et d’une communication « culture de la tolérance et de la paix pour le renforcement de la cohésion entre réfugiés et populations autochtones » les participants ont suivi le discours d’ouverture de Julie P. Nigna, ministre des Droits humains et de la Promotion civique.

« Le MDHPC, a le devoir de veiller à ce que les droits de chaque citoyen vivant sur le territoire burkinabè soient effectifs. C’est dans cet objectif que vu la crise qui sévit au Mali et vu le déplacement des populations malienne au Burkina Faso depuis 2012, nous avons jugé opportun d’organiser cette activité pour sensibiliser les refugiés et les populations de la ville de Bobo-Dioulasso sur la nécessité de promouvoir la culture de la tolérance et de vivre dans une société de paix… » a laissé entendre la ministre pour justifier l’organisation de la conférence.

Quant au moyen choisi, à savoir l’audiovisuel, la ministre l’a justifié « Nous avons opté pour le cinéma parce que le film qui sera projeté est très parlant. C’est un film qui concerne le génocide au Rwanda qui montre les dégâts des crises, des conflits lorsqu’ils éclatent dans des pays…Nous pensons que ce film va toucher la sensibilité des populations de Bobo-Dioulasso et celle des réfugiés… ».

Côté malien, on se réjouit de l’organisation d’une telle conférence et surtout de l’association des populations locales. Profitant de l’occasion, le président du comité des refugiés maliens de Bobo-Dioulasso, Alphadi Ag Imam a réitéré sa gratitude pour l’accueil, l’attention et la fraternité des bobolais et du gouvernement burkinabè. Présents à Sya à cause de la crise qui prévaut dans leur pays depuis 2012, lui et sa communauté disent avoir bénéficié d’une attention particulière qui doit être préservé.

En mission à l’étranger, le maire Salia Sanou s’est fait représenté par son 4éme adjoint à l’ouverture officielle de cette conférence. A travers sa voix, il a souhaité la bienvenue aux participants tout en illustrant la place de l’hospitalité « une valeur sacrée à Bobo-Dioulasso » dans sa cité.

Ousséni BANCE

Lefaso.net