Retour au format normal
lefaso.net

Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

mercredi 29 mai 2013.

 

Le Ministère des droits humains et de la promotion civique organise les 30 et 31 mai prochain, un Forum national sur le civisme. A l’occasion de cet événement, le fondateur du Centre international d’évangélisation/ Mission intérieure africaine (CIE/MIA), le pasteur Mamadou Philippe Karambiri, donne dans cet entretien réalisé le samedi 25 mai 2013, les causes de l’incivisme au Burkina Faso. Il fait aussi des recommandations pour l’éradication du phénomène.

Sidwaya (S.) : Quelle appréciation faites-vous du niveau de civisme au Burkina Faso ?

Mamadou Philippe Karambiri (M. P. K.) : Il faut faire un constat. Je crois que je suis de la génération qui est au milieu, c’est-à-dire, celle qui a été à l’école coloniale. J’ai vu aussi l’indépendance et je suis aujourd’hui dans la postindépendance. Il y a donc trois générations qui sont autour de moi. Quand j’observe le niveau de civisme de nos jours au Burkina Faso, comparé à ce qu’il était quand nous étions à la Haute-Volta ou à l’époque coloniale, on voit qu’il y a une certaine dégradation. Plusieurs éléments ont contribué à cette dégradation. On nous avait appris que le civisme est un pilier majeur de toute société humaine et qu’à cause de cela, nous ne devons pas toucher les mangues de l’école, détruire le jardin de l’école et toucher tout ce qui ne nous appartenait pas. Aussi, nous devons en prendre soin. L’autre élément, est qu’on nous a appris dès notre jeune âge, que chaque citoyen devrait être imprégné de cette valeur cardinale que représente le civisme. En tant que valeur civilisatrice, le civisme a beaucoup baissé au Burkina Faso depuis quelques années. Je peux remonter cela au temps de la révolution. La révolution a fait des grands progrès sur certains points, mais elle a amené, il faut le reconnaître, un peu de désordre dans la jeunesse. En son temps, on méprisait l’autorité et cela nous créé des difficultés aujourd’hui, puisque la jeunesse, en son temps, ne s’est pas imprégnée du civisme.

S. : Ces derniers temps, on constate des actes d’incivisme, des violences de toutes sortes. Qu’est-ce qui explique, selon vous, ces comportements nouveaux des Burkinabè ?

M. P. K. : Considérons que ces comportements sont du vandalisme, c’est le vrai mot. Je crois que ce comportement nouveau des Burkinabè vient du fait qu’on n’a pas appris à la jeunesse, en particulier, à s’attacher à la cité. On ne l’a pas appris à un dévouement à la chose publique et ensuite à l’attachement au bien commun.
Les violences auxquelles nous assistons, sont venues de plusieurs niveaux. D’abord, la famille a baissé la main. Ensuite, à l’école primaire, on ne faisait plus du civisme, sauf ces dernières années où on a repris. En fin, les autorités de tout ordre, notamment administratif, politique, coutumier et religieux sont dans le laisser-aller. Un laisser-aller parce qu’on veut des voix. Et quand quelqu’un se met à défendre le civisme, on le traite de quelqu’un qui n’aime pas les gens. Aujourd’hui, on est en train de récolter le désordre que la famille, l’école et l’autorité ont mis sur la place publique. Ce sont les vraies raisons des violences dans nos rues.

S. : Comment renforcer le civisme au Burkina Faso ?

M. P. K. : Il faut commencer par la vie familiale. Que les parents apprennent à parler et à agir conformément à leurs paroles. Parce que quand un père et une mère s’asseyent dans leur salon et disent devant leur enfant que brûler le feu rouge est normal, c’est ce qu’il va faire quand il sera en face du feu tricolore. Il arrive même que l’autorité parentale dise que la chose publique n’a pas d’importance ! Aussi, quand les enfants voient que leurs parents insultent les autorités publiques, automatiquement le civisme prend un coup au niveau de la famille. Cela crée un problème aux enfants. Lorsqu’ils sont dans la rue, ils insultent tout le monde. L’autre élément, c’est l’école. Aujourd’hui, on voit des enseignants qui devraient être d’une certaine moralité pour dire aux enfants qu’ils ont des devoirs et des droits, qui ne le sont pas. Il y a une contradiction. Il faut qu’au niveau de l’école, il y ait une reprise de conscience de l’enseignant. Il doit savoir qu’il est responsable de la génération qui est entre ses mains. Le dernier élément, ce sont les autorités. Que les autorités politiques tiennent leur parole, cela est important. Quand vous dites quelque chose que tout le monde a entendue et vous ne le faites pas, demain vous ne pouvez pas imposer à la jeunesse ce que vous n’avez pas pu faire. C’est la même chose pour les autorités religieuses et coutumières.
Nous devons nous dire que nous sommes tous des fossoyeurs du civisme dans notre pays. Nous avons vraiment baissé les bras et aujourd’hui tout le monde crie, mais personne ne veut être responsable. Pour renforcer le civisme, il faut que la famille, l’école et l’autorité se donnent la main. Je pense que ce forum pourrait attirer l’attention des uns et des autres sur ces trois responsabilités.

S. : Quelles recommandations faites-vous à l’Etat pour assurer le civisme au Burkina Faso ?

M. P. K. : L’Etat devrait s’assumer et faire en sorte que la parole donnée, soit respectée. Là, les gens savent que l’autorité a parlé. La parole de l’autorité équivaut à une loi. Il faut contribuer à réaliser ces choses. Quand on négocie avec des gens ou lorsqu’on parle avec des organisations syndicales et même avec des étudiants, il est important qu’on tienne compte de ce que l’on dit et de ce que l’on a promis. Sinon, tôt ou tard, votre autorité se fend et en ce moment, plus personne ne vous croira. Il faut aussi que l’autorité pratique la justice sociale. Quand il y a deux poids deux mesures, quand certains font du mal et sont dans les rues et d’autres font tout juste un petit tacle et se retrouvent dans des prisons, cela révolte. La population voit ces choses et elle est révoltée par le fait que l’autorité a baissé les bras. Je pense que ce premier forum consistera d’abord, pour les autorités, à s’asseoir eux-mêmes et de s’éduquer en tant qu’autorités administratives et politiques, avant d’aller sur la place publique et dire aux gens d’obéir. Il faut aussi cultiver la morale à travers des conférences avec les jeunes pour leur montrer que le civisme et le patriotisme sont des valeurs importantes et qu’il faut y adhérer pour une société meilleure.

S. : Avez-vous un message à livrer à l’occasion de ce Forum national sur le civisme ?

M. P. K. : Ce forum est une bonne initiative, même si ça vient un peu tard. Il devrait permettre à tous les participants, de s’asseoir et de méditer profondément sur la situation nationale. Quand je circule et que je vois que les gens pensent que la rue est un bien personnel, je me pose la question suivante : où allons-nous ? Il faudra que chaque citoyen, chaque citadin de la ville de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, prenne conscience que lorsqu’on sort de chez-soi, on est en public et qu’on a des devoirs et des droits. Je lance un appel à chaque citoyen à cultiver une morale collective, à pratiquer au minimum la justice et revenir à un patriotisme parce que le patriotisme est au-dessus du civisme. Si l’intérêt personnel est mis au devant, alors nous sommes en train d’aller vers une catastrophe, parce que ça sera une guerre d’intérêt et on ne saura pas où elle va s’arrêter. Les médias aussi devront continuer à sensibiliser parce que la conscience nationale, ce sont les médias.

Réalisée par Joseph HARO
harojoseph36@yahoo.fr

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 29 mai 2013 à 22:12 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Bien dit, Pasteur ! Et bien fait d’ajouter que ce forum arrive un peu tard ! Ce qui est dommage, c’est que les autorités ne peuvent pas faire ce que vous dites. C’est seulement un forum de plus !

  • Le 29 mai 2013 à 23:52, par July En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    C’est bien dit mais il faut aussi ajouter que désœuvrement de la jeunesse est également un mal qu’il faut traiter à la base si l’on veut lutter contre l’incivisme car parfois c’est ceux qui pensent qu’ils n’ont rien à perdre qui se croient tout permis. le gâteau est assez suffisant pour tous mais au finish il est très mal reparti. Que le ministère du travail organise aussi un forum sur l’emploi et vous verrez que les idées ne manqueront pas pour que cesse l’incivisme

  • Le 30 mai 2013 à 00:25, par Vando En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Merci au Pasteur Karambiri. Voila un VRAI homme de Dieu qui dit la vérité telle qu’elle est. A chacun de s’assumer.

  • Le 30 mai 2013 à 02:23, par Sibila En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Luis au Moins est honnete.il faut juger les gros voleurs pour donner l example au petit.en fait il ne ya pas d’état au burkina

  • Le 30 mai 2013 à 02:26, par Dieu vous voit En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Karambiri n’a pas tout. Est-ce exprès ? Il a tout fait pour contourner les détournements illicites impunis de nos gouvernants et la vie ostentatoire de certains pasteurs, prêtres et imams qui recherchent plutôt les richesses matérielles au lieu de celles purement spirituelles si fait que la jeunesse ne sait plus à qui se confier ; tous des faux types comme les politiciens. La jeunesse de nos jours a les yeux clairs et ne tolère pas la manipulation et l’impunité. Ces guides spirituels manipulent à longueur de jours , de mois et d’années les faibles d’esprits et les soumettent pour mieux les exploiter. Quand aux fonctionnaires et autres hommes d’affaires devenus subitement riches par le vol et la corruption, ils sont adulés par ces responsables religieux qui ferment les yeux sur l’origine de leurs gains et acceptent leurs financements. D’autres veulent même ouvrir des compagnies aériennes et préparent leurs fidèles à accepter cela. Vous manipulererez ceux que vous pouvez manipuler. Honte à vous et honneur aux intègres, fussent-ils incroyants car c’est eux les vrais croyants !

  • Le 30 mai 2013 à 03:51 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Quand les pasteurs mettent leurs femmes aussi come pasteures ou pasteuses, ca aussi c’est de l’ incivisme, mais cette fois ca tue la foi, Mr. Karambiri.

  • Le 30 mai 2013 à 03:57, par yelkaye En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    La on sen une verite au fond. Quand lrs vrais voleurs briguent des mandats ou sont dehors personne nacceptera q celui de la poule soit en prison. Seul l patriotisme constitue la source du developpema dun pays. Mai qan ca devien vole qi a l pouvoir la maison brulera.

  • Le 30 mai 2013 à 06:36, par DODO En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    « Que les autorités politiques tiennent leur parole, cela est important. Quand vous dites quelque chose que tout le monde a entendue et vous ne le faites pas, demain vous ne pouvez pas imposer à la jeunesse ce que vous n’avez pas pu faire »Cette phrase dit par Pasteur Karambiri a tout expliqué.Exemple ont dit de limiter les mandats de gouverner, cela a été dit avec texte a l’appui et aujourd’hui on dit encore non il faut revenir la dessus.Vous voyez que c’est frustant et pas juste. Donc demain on ne vous croira pas du tout.

  • Le 30 mai 2013 à 07:19, par Steve En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Paroles de sage. Si on pouvait toujours consulter et tenir compte des conseils des hommes inspiré d’en Haut comme vous...Merci papa Karambiri

  • Le 30 mai 2013 à 07:39 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    morceau choisit qui ne m’empêche de penser à l’affaire Guiro " Quand il y a deux poids deux mesures, quand certains font du mal et sont dans les rues et d’autres font tout juste un petit tacle et se retrouvent dans des prisons, cela révolte. La population voit ces choses et elle est révoltée par le fait que l’autorité a baissé les bras. Je pense que ce premier forum consistera d’abord, pour les autorités, à s’asseoir eux-mêmes et de s’éduquer en tant qu’autorités administratives et politiques, avant d’aller sur la place publique et dire aux gens d’obéir. "

  • Le 30 mai 2013 à 07:45, par Momo En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Je ne suis pas entièrement d’avis avec monsieur KARAMBIRI, pour qui j’ai beaucoup de respect.
    Qu’est-ce que la révolution, qui est finie il y a maintenant près de 27 ans, peut avoir comme responsabilité dans les casses et autres actes d’incivisme qui se produisent aujourd’hui ; et qui sont le fait de jeunes qui sont nés après ? A moins que le Pasteur n’accuse indirectement les "révolutionnaire" d’hier, "Rectificateur" d’un jour et aujourd’hui "Démocrate" pour leur renoncement à la bonne gouvernance !

    C’est facile de dédouaner de leur responsabilité "les rectificateurs" d’hier, transformés aujourd’hui en démocrates ! Est-il compliqué de constater simplement que l’incivisme n’est pas le seul fait des jeunes, et que c’est des faits et gestes des adultes, de la génération de monsieur le Pasteur, que la jeunesse s’inspire ? Autrement dit la malgouvernance généralisée. D’ailleurs, lui-même l’a relevé.

    Beaucoup d’infrastructures du temps de la révolution ont été construites par la population elle-même. Il n’était pas possible que la même population saccage ce qu’elle a construit, car elle avait une très grande conscience de ce qu’était le bien public. Etant à l’école primaire, nous tous avons pressé des briques pour construire des CSPS et écoles. Comment peut-on dire que c’est nous qui somme aujourd’hui la cause de l’incivisme ? Au contraire les responsables de l’incivisme sont ceux-là qui, adulte en ce moment jugeaient qu’on les contraignait ; et aujourd’hui au pouvoir, ont laissé le pays à la dérive.

    Les actes malheureux posés par les jeunes sont les conséquences de la malgouvernance et non le fait d’un manque de civisme. Pourquoi les mêmes personnes ne brûlent pas les domiciles de leurs parents ? Pourquoi ils lapident le Premier ministre et non les professeurs qui les enseignent à l’université ?

    En répondant à ces questions vous verrez qu’en fait les jeunes reprochent quelque chose aux adultes qui nous gouvernent aujourd’hui ; ils reprochent la malgouvernance et tant que les gouvernants ne vont pas la corriger, le mal ira en crescendo.

  • Le 30 mai 2013 à 07:53, par Un Gondwanais En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Voici qui est bien dit, mais le message sera t-il entendu ? les principaux concernés voudront -ils changer, accepteront-ils de se remettre en cause, de sacrifier leur intérêt propre sur l’autel de la cause commune ? savoir qu’on a pas seulement que des droits qu’il faut passer le temps à réclamer(sans la manière le plus souvent) et parallèlement, fouler aux pieds ses devoirs !

  • Le 30 mai 2013 à 08:00, par Dramane En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    "Quand il y a deux poids deux mesures, quand certains font du mal et sont dans les rues et d’autres font tout juste un petit tacle et se retrouvent dans des prisons, cela révolte." Voilà la vrai cause de l’incivisme.

  • Le 30 mai 2013 à 08:18, par imasgo En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Merci de votre écri qui me vien droit au coeur et que nos responsable le lisez entre les ligne.

  • Le 30 mai 2013 à 08:22 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Langue de bois. Le pasteur n’a pas touché les causes profondes de l’incivisme. Complaisance ? Ce sont les dirigeants actuels et non les vrais révolutionnaires qui ont foulé aux pieds les fondements de la morale au Faso : assassinats, détournements de fonds, corruption...Et comme l’exemple vient d’en haut, le peuple ne peut que suivre. On a beau enseigner le civisme, la morale et tout ce que vous voulez, si les dirigeants se comportent mal rien ne marchera au Burkina Faso. Que Dieu nous garde.

  • Le 30 mai 2013 à 08:23 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Il oublie l’essentiel à savoir que le problème vient du sommet de l’état avec son mauvais exemple en matière de bonne gouvernance et gestion. Comment voulez vous que le peuple respecte la chose publique alors que l’on n’a qu’une bande de voleurs aux cols blancs dans les plus hautes sphères de l’état ? En conclusion, un forum de plus, coûteux pour des recommandations qui seront enfouies au fond d’un placard comme d’habitude puisque les maux sont connus depuis longtemps.

  • Le 30 mai 2013 à 08:25, par Kiswendsida En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Mon pasteur a bien parlé. Je suis d’accord avec lui que les responsabilités sont partagés. En premier lieu, il faut que les autorités administratives et politiques assument leurs responsabilité.

  • Le 30 mai 2013 à 08:31 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    très bien dit monsieur le pasteur.que le seigneur vous bénisse.Nous attendons maintenant les prêtres, les autorités coutumières,la société civile.La situation est extrêmement grave.

    • Le 30 mai 2013 à 10:31, par Moi En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

      Anonyme, le clergé n’est pas en quête de publicité, les évêques du Burkina ont été les premiers avoir donné une position claire sur l’article 37 (la non modification) dans le cadre de leur rencontre régulière et en son temps ils ont été taxés d’ingérence dans la politique. Tu as la position des pasteurs aujourd’hui sur l’article 37, non. Je profite dire un mot au forumiste La grâce : ’’ elle a laissé un salaire de 5 millions de frans par moi pour rester avec un pasteur sans rien. ....Tu peux le faire. Elle etait directrice régional de World vision international. Tiens toi la plus grande ONG CHRÉTIENNE AU MONDE’’, son salaire est très insignifiant par aux centaines de millions qui sont récoltés par mois comme dîme, elle est juste allée là où c’est encore mieux. Il faudrait avoir un esprit très faible pour croire à ces gens.

      • Le 30 mai 2013 à 13:51 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

        "Moi" Il ne faut dire du n’importe quoi. Si tu es un vrai Chrétien, va lire la bible sur les dîmes et offrandes. Pour ton information, parce que tu l’ignore, les dîmes et les offrandes n’appartiennent pas au pasteur et sa femme, mais à l’église pour son fonctionnement et sa gestion. Si on t’a pas enseigné ça dans ton église va lire le livre de Malachie 3 verset 8 à 10 qui dit ceci : "Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes.
        9 Vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, La nation tout entière !
        10 Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance

  • Le 30 mai 2013 à 08:32, par Le Justicier En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    La veritable cause de nos maux comme l’incivisme, l’impunité, l’injustice, etc., c’est le président Blaise Compaoré et ses hommes. Le jour qu’ils vont partir du pouvoir, le civisme, la justice, etc. vont venir automatiquement. Ces maux ne sont rien par rapport ce qui va venir. On n’avait jamais vu des immolations humaines volontaires, ç’a commencé. Bientôt ce sera les marches des personnes nues (à poils), les attentats suicides. La population a marre de vivre dans la misère, dans l’impunité, l’injustice. Et comme l’avenir ne semble montrer de l’espoir à l’horizon, ce sera loi de tout ou rien. Le président Compaoré a atteint un seuil de malgouvernance que la population ne plus supporter ; l’avenir est catastrophique si rien n’est fait. Tout le monde prie Dieu que 2015 arrive vite pourqu’il s’en aille afin quelq’un d’autre vienne (peu importe de quel bord politique) redonner la joie de vivre à la population. Depuis un certain temps on dirait qu’on vit dans une jungle, notre pays ressemble à une mafia. Les gens detournent, volent, font ce qu’ils veulent (le cas Guiro,etc.) et personne n’est là pour les inquiéter. Le pire reste à venir. D’ailleurs, Laurent Bado l’avait prédit ; c’est un visionnaire.

  • Le 30 mai 2013 à 08:42, par lili En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Merci beaucoup Pasteur pour ces conseils car personnes n’est épargner dans cette affaire.

  • Le 30 mai 2013 à 08:42, par BAODA SOABA En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Bonne analyse, le civisme débute toujours par le comportement de nos autorités administratives et politiques. La famille a le rôle principal dans la culture du civisme car l’enfant vit et apprend par l’exemple. Si vous l’entourez d’amour, il apprend à aimer, si vous lui montrez la haine, il apprend à haïr, si vous lui apprenez le travail, il sera travailleur et enfin si vous le respecter en tenant les promesses que vous lui faite, il sera respectueux et très civique.

  • Le 30 mai 2013 à 08:47 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Trés bonne analyse d’un homme sage et avertis. Des tels hommes devraient avoir un cadre permanent de communication pour éduquer la conscience nationale hors des églises, mosqués et autres...... Avec vous il y’a de l’espoir pour cette nation.
    Mille fois merci

  • Le 30 mai 2013 à 08:49, par Vision+ En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Merci papa Karambiri pour ce message. Je suis souvent vos émissions sur votre Tv et j’apprends bcp de chose. Dans votre interview, j’approuve pas totalement la partie où vous dite que le début de l’incivisme est à la période de révolution. Tout au contraire, ce que je sais durant les 4 ans du pouvoir de Thomas Sankara, l’éducation civique a été encore plus renforcé ; les élèves et les jeunes à travers les mouvements pionniers apprenaient bcp sur le patriotisme, les valeurs morales, le respect et le combat pour la patrie. Pour moi l’incivisme aujourd’hui au BF est bcp plus lié à l’injustice, la mal gouvernance de nos autorités. C’est ce qui révolte le peuple. Pourquoi est ce que les jeunes s’en prennent au symbole de l’Etat ? Pourquoi les jeunes sont prompt à descendre dans la rue pour un moindre problème ? Donc, je pense plutôt que le vrai problème avec l’incivisme est lié à la justice social ; c’est tout. On a beau sensibilisé, faire des conférences, des milliers de forum, ça ne changera rien si au sommet les autorités ne donnent pas le bon exemple. Papa Karambiri, vous l’avez dis : si les parents en famille ne donnent pas l’exemple, leurs enfants feront pareil au dehors. Donc, si nos autorités (qui sont nos parents publics) donnent le bon exemple, leurs enfants seront exemplaires. La révolution n’a pas toujours fait de bonnes choses, mais osons reconnaître que le Président Sankara savait donner le bon exemple à suivre. Et cela se voyait ; à commencer même par son train de vie.
    Esperons que ce forum ne sera pas que du bavardage comme celui sur les paysans et producteurs.

  • Le 30 mai 2013 à 09:19, par Et Toi En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Vous savez, le Pasteur a bien dit que nous sommes tous responsables de l’état d’incivisme actuel.
    Vous autres qui critiquez les autorités, les hommes de Dieu, qu’est ce que toi tu fais, ou qu’est que moi même je fais personnellement pour contribuer à la restauration du civisme dans notre pays. Ne dis t-on pas que chaque peuple mérite ses dirigeants !
    Pendant les élections, vous et moi qui sommes instruits, nous démissionnons de nos devoirs civiques et nous restons dans les maquis et bars entrain de critiquer à longueur de journée, est-ce en cela que nous pourrions apporter le changement !
    Non, il est temps que chacun citoyen prenne sa responsabilité....

  • Le 30 mai 2013 à 09:32, par josué En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    PAPA INCIVIQUE + MAMAN INCIVIQUE= ENFANT INCIVIQUE

  • Le 30 mai 2013 à 09:54 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Trop tard ! vraiment TROP TARD !

  • Le 30 mai 2013 à 10:05, par sans nom En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    mon opinion sur la question est que la culture de l’incivisme est d’abord un produit pur du pouvoir qui nous gouverne depuis environ 30 ans. on peut illustrer ce constat par des faits : (1) quand dans un pays la vie humaine n’est plus sacrée, rien n’est encore sacrée. J’en veux pour preuve les hommes arrachés à leur famille durant ces 30 années passées pour conserver le pouvoir. Tout le monde sait qu’au plus haut sommet de l’Etat on est pas étranger à cela ; (2) pendant des périodes critiques de la vie de notre pays ce sont les jeunes que le pouvoir utilisent pour les basses besognes (menaces de personnes trouvées gênantes). Regardons les périodes électorales, c’est ce même pouvoir qui finance les jeunes pour arracher les affiches des opposants et les menacés ; (3) enfin regardons les détournements massifs. Des dirigeants qui deviennent hyper riches de manière magique. quelle image véhiculent-ils si non celle de voleurs respectés ? Dans ces conditions comment eux même peuvent convaincre leur entourage et enfants que voler n’est pas bon ? Arrêter de divertir les gens.

    • Le 30 mai 2013 à 12:31, par La foi En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

      Il y a des incultent qui pensent que devenir Pasteur est une question de nomination politique. Vas y écouter attentivement un seul enseignement de KARAMBIRY et reviens repéter ce que tu dis. C’est par grâce qu’on est sauvé et c’est par appel divin qu’on est Pasteur. Les faux Pasteurs existent aussi, mais ils rendront compte devant l’Éternel des armées. Mon ami, ta foi se trouve sous tes souliers. Que Dieu bénisse le Pasteur Karambiry et sa femme et que par leur oeuvres, ils puissent contribuer à sauver des âmes comme la vôtre. Amen !

  • Le 30 mai 2013 à 10:57, par Le Cool En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    bonjour ; merci bcp pasteur. priez aussi pour la nation afin que le créateur visite lui même le pays, le faso, notre cher faso qui est très malade et agonisant. Surtout priez pour les dirigents afin que Dieu leurs donne un coeur de vérité,d honneté de justice et d humilité. Tous les burkinabè ont trop soif de la justice. Que le tout puissant qui est juste visite le coeur de nos dirigents et l ensemble des habitants de ce beau pays que j aime tant. Amen

  • Le 30 mai 2013 à 11:00, par Fils de l’homme En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Avant, quand les parents parlaient les enfants ecoutaient leur sagesse,aujourd’hui meme quand les sages parents parlent sans meme les écouter, ces jeunes sont deja frustrés,prêt a contre attaquer sans réfléchir...voila le resultat de l’incivisme..ces jeunes se voient toujours saint,irreprochable,plus sages que leurs parents...Que les resposabilites soient partagees a tous les niveaux. QUE CELUI QUI N A JAMAIS PECHER SOIT LE PREMIER A JETER LE CAILLOU....

  • Le 30 mai 2013 à 11:27 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Moi je ne crois plus à personne dans ce pays ... les gens disent ce qu’il ne pense pas et pensent ce qu’ils ne disent pas .... tous des démagogues . Je préfère mieux le président actuel avec ses défauts que tous ces bons ,beaux parleurs qui ont pour verbe que de dénigrer le Grand Blaiso alors qu’ils ne sont pas blanc comme neige.Je ne suis pas du CDP encore moins de l’opposition si ça existe au Burkina .Pour moi il faut encore deux générations pour que le pays s’équilibre éffectivement.

  • Le 30 mai 2013 à 11:42 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Dire que l incivisme a débuté au temps de la révolution ce n est pas vrai mon pasteur. La révolution n a jamais dit de ne pas respecter l autorité mais plutot l autorité corrompue, réactionnaire. Il ya bien une différence.
    Aujourd hui on a le meme probleme : les anciens, les chefs coutumiers, les chefs religieux qui devaient donner le bon exemple c est eux qui mentent, qui volent, qui défendent l indefendable. pensez vous qu il faut respecter ce genre d autorité. je répond : point du tout. C est justement vous les religieux qui par vos campagnes d intoxication avez toujours voulu donner une fausse image de la révolution. Pourtant ce que la révolution pronait c est vérité, justice, patriotisme. Ce que Thomas Sankara lui meme faisait, quelle autorite d avant et de nos jours meme religieux burkinabe l a fait ou le fait ?
    - Il a aime son pays jusqu a donner sa vie
    - Il a cru au principe sacré de l amitié et rejeté la trahison au prix de sa vie
    - il est mort pauvre, integre
    - il était simple, accessible dévoué a la cause commune et la cause des pauvres. Tout burkinabe sincere le reconnait au moins cela puisque meme l extérieur le reconnait. Donc ne déplacons pas le débat. Ayons le courage de reconnaitre sans esprit partisan que la genese d incivisme au Burkina Faso date du temps de la rectification a nos jours : un chat est un chat

    • Le 30 mai 2013 à 16:55, par Tagsego En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

      Nous avons vu comment les responsables de la revolution ont traite les autorites de toutes sortes. Des chefs coutumiers humilies, des anciens presidents juges, les CDR ont eu a maltraiter des aines sous pretexte qu’on veut une autre facon de gouverner. Oui a la verite mais respect a toute forme d’autorite. Nous ne le faisons pas pour nous ,mais nous eduquons nos enfants.

  • Le 30 mai 2013 à 11:56 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    On voit bien que Mr KARAMBIRI a le souci de ne pas écorcher le régime en place en évitant soigneusement de pointer du doigt sa responsabilité dans l’émergence de l’incivisme dans notre pays. Ça ça s’appelle de la compromission ! En d’autres termes, c’est se prostituer avec le régime. C’est se rendre coupable par une complicité passive. C’est un discours qui est diamétralement opposé à celui qui est distillé à longueur de semaine dans son église. Qu’il sache bien que toute compromission a un prix et ça se paye tôt ou tard.
    La révolution a bien au contraire permis de booster le civisme dans notre pays.
    Les détournements, les assassinats, les incinérations de cadavres, les tortures, la gabegie, sont-ils aussi du fait des jeunes et des gouvernés ? Qu’il réponde à cette question s’il est bien inspirés...
    Tout ce qu’il a dit n’est rien d’autre que du verbiage déjà entendu maintes fois et que nous pouvons même réciter par cœur. La meilleure façon de trouver trouver les voies et moyens pour juguler ce phénomène, c’est faire un bon diagnostic, poser les bonnes questions, trouver les vraies causes, et administrer le bon remède.
    Le pasteur ferait mieux de retourner dans son église s’il n’’a rien d’utile à nous dire.

    • Le 30 mai 2013 à 15:09 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

      Et quel est ton diagnostique à toi ? Quelles sont les bonnes questions que toi tu te poses ? Quelles sont les vraies causes que toi tu vois ? Et quel est ton remède ? Toutes ces questions là, tout le monde les connait par coeur comme toi aussi. Le problème c’est y trouver des réponses. Le Pasteur en a au moins donné quelques réponses. Mais toi avec ton GROS COEUR vide, tu n’apportes aucune réponse. Je pense que c’est toi qui ferais mieux de te taire et laisser s’exprimer ceux qui ont au moins des idées.

  • Le 30 mai 2013 à 11:58, par Mamon Yélé En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    C’est vrai pasteur, le système inique a fait le lit des révoltés et des incivistes. Lamda est convaincu qu’il ne sera entendu nul part et que pour un "tacle" il croupira en prison sans qu’on ai écouté les raisons pour lesquelles le tacle a été posé.
    Face à de telles injustices,se développement les règlements de compte et autres vendalismes qui sont les synthômes du désespoir et de la révolution. Qu’on s’en souvienne
    L’Etat n’est plus le garant, le protecteur du citoyen mais sa hantise.
    Que le forum recommande l’instoration d’un système équitable et tout va rentré dans l’ordre.

  • Le 30 mai 2013 à 12:07, par OUEDRAOGO S Roselyn En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Demeurez béni Pasteur ;
    Vous êtes un guide spirituel très averti ; et vous êtes intervenu avec beaucoup de sagesse et de courtoisie. En tant que leader nous apprécions fortement ce que vous faites pour un Burkina Faso Émergent. Je pense qu’il serait souhaitable sur certains faits de l’actualité politique économique et social de notre pays, que vous puissiez éclairer le peuple tout entier sur la conduite à tenir et cela sur la base de la parole de Dieu.
    Il serait aussi souhaitable pour certaine questions ou problème que vous puissiez communiquer pour donner votre lecture de la situation à la lumière de l’esprit de Dieu qui habite en vous. il s’agit de la création du SENAT ; la revision de l’article 37 ; l’impunité qui est décoré.
    En tant que serviteur de Dieu mis à part pour éclairer la nation avertir les dirigeants politiques ; les citoyens, il est de votre dévoir de montrer la voie à suivre par tous. Merci encore Papa et nous sérions toujours heureux de vous lire et vous écouter pour le bien etre de cette nation. Demeurez béni, soyez plus que jamais fortifié pour la gloire de Dieu.

  • Le 30 mai 2013 à 12:26, par Vue En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Merci au Pasteur pour l’analyse...j’encourage la tenue des conférences public des temps d’échange de communication

  • Le 30 mai 2013 à 12:54, par le bon citoyen En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Bonjour,

    D’abord je ne suis pas d’accord avec le pasteur quand il dit que c’est la révolution qui a créer le non respect de l’autorité. La révolution n’ a fait que démistifier l’administration et l’autorité. Car tu le sais bien qu’avant les gens se soumettaient par ignorance et non par civisme.

    Pour ce qui est du forum sur le civisme, pour moi c’est un forum de plus. Car la vrais raison vous le connaissez, quand l’autorité manque à sa parole, vous aviez dit que le président fait 2 mandats et s’en va. Aujourd’hui vous voulez modifier la constitution, Quand dans un pays qui n’arrive pas à assurer le minimum vital à la population (pas de plateau technique adequat, pas une bonne PEC des étudiants, pas de courant en continue etc. ...) les autorités se permettent d’instituer un SENAT qui coutera des milliards, comment voulez vous qu’on respect ces autorités. Et la révolte est l’arme du peuple. Ce que vous vivez aujourd’hui n’est pas de l’incivisme mais simplement le debut de la révolte. Car le respect ne se décrète pas, ça se mérite. Quand tu utilise ta force à aider les faibles, ils te respecteront. Mais que tu utilise ta force contre les faibles ils se révolteront.

    Ce peuple a pris conscience de sa situation et rien ne pourra l’arrêter. Ceux qui ont semé ce désordre en récoltera les morceaux.

  • Le 30 mai 2013 à 13:03, par anonyme En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Merçi papa , la cause de incivisme vient d’abord de la famille , les parents donnent le mauvais exemple. pour repondre à MOI DIEU est souverain et IL utulise qui bon lui semble et comme SON bon vouloir et je trouve que nous ne sommes rien pour LE juger de ses ACTES. S’IL l’a éléve à cet niveau c’est simplement les talent qu’elle a peuvent aider l’église a avancer. Les affaires de DIEU c’est LUI même qui les regler. Car personne ne peut dire non si LUI dit oui !!!!

  • Le 30 mai 2013 à 13:40, par Alexio En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    La contracdition Darwiniste du Professeur est que, on ne peut pas comparer les comportements des generations en leur effligeant le standard.Aujourdhui c est l heure numerique ou les informations sont comme des fils eclairages, sa rapidite.Je suis entierement d Accord que la Haute-Volta d en temps avaient des scores tres eleves concernant le civisme accompagner des coups de la chicotte al ecole qu on doit pas oublier. Le respect des biens de chaque burkinabe soit disant bien publique esr vole par un systeme maffieux qui lier a chaque gouvernement,depuis la premiere republique jusqu a nos jours. Comme on le dis "Rien ne sert de courir,il faut partir a point" Tout ce que la premiere republique avait acquis a ete arvkive et oublie. L education etait pris en charge par tout le monde et l Etat le fournisseur du bien etre de l ecole avec des periode d inspection,parfois accompagner par la radio voltaique a l epoque,
    La disiplin etait alpha et omega dans les classes. L education etait corporative a celle d aujourdhui. Pourque la nation recouvre son blason d or du civisme, il faudrait une redefinition du code de la vie sanctionnant les debordements sans partialite a toutes les couches sosiales sans traffiques d influences de qui que ca soi. L egalite devant la loi qui doit etre le soubassement de la cohesion sosial. On doit en Finir de dire que mon frere est le ministre de la justice pour etre favorise en fonction du titre.

  • Le 30 mai 2013 à 14:32, par L. R. En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Vaillant pasteur, belle analyse en dépit de votre état d’esclave. Vous avez tout dit. Malheureusement pour nous, la catastrophe en question est déjà à nos portes, car les mauvais actes de nos autorités publiques ont amené, si non contraint les populations victimes à oublier le patriotisme qui est pourtant très sacré, donc on n’en parle plus du civisme, car celui qui n’est pas patriote et forcément incivique.

    Vivement que grace à vos prières, Dieu recadre les choses en nous restaurant notre intégrité jadis si chère et admirée par les autres pays et continents.

    " Les enfants de Tougan et Toma doivent également prendre conscience que lorsqu’ils sont sur la voie publique, ils ont des devoirs et aucun droit"

    Que Dieu assiste le Burkina car nos gouvernants sont épinglés par leurs propres machinations..

  • Le 30 mai 2013 à 14:56, par balho En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    je suis d’accord avec ce que dit pasteur KARAMBIRI mais parlant de la révolution,les jeunes de l’époque sont tous des responsables aujourd’hui et les enfants d’après révolution et même les contres révolutionnaires d’alors se disent que ce qui se passe maintenant de haut en bas est un sacrilège sous la révolution donc la révolution a ouvert les yeux de tous mais ne pouvant rien contre car l’injustice règne à tout les niveaux.alors la solution c’est la désobéissance, l’incivisme.Souhait et peur que la révolution ne revienne à ce rythme ou vont les choses surtout si un leader s’affiche, pas un chef.

  • Le 30 mai 2013 à 16:23, par CHICOTE 1er En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Retour de la chicote à l’école primaire. Ensuite instauration de l’éducation civique et morale du CE1 jusqu’en 3ème. Car on ne sait plus faire la difference entre le bien et le mal.

  • Le 30 mai 2013 à 18:05 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Le Japon malgres son niveau de developpement reste plus traditionnel que le Burkina. Que ce soit en matiere de discipline, civisme, respect, travail, hospitalite, integrite’ bref, les japonais battent les burkinabes.
    Les autorites comme les parents se sont assouplis un instant et voice qu’il est tard !
    S’ils vous plais, donnez l’exemple par le haut. Les responsables administratifs et politiques n’ont qu’a se rabaisser un peu, se rappeler des valeurs a eux enseignes par nos grands parents, et garder les pieds sur terres. Ils donnent les mauvais exemples.

  • Le 30 mai 2013 à 18:22 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Je suis très inquiet après la lecture de l’interview du Pasteur. Trop tard ??? A quoi devons nous nous attendre ? Plusieurs fois, c’est en rentrant en ville le matin que je constate que ça chauffer entre temps(pneus brulés et feux cassés). Trop tard pour les pauvres quidams comme nous peut être ? ou pour les hommes qui nous gouvernent ? Eux ont les moyens de s’abriter et circulent en cortège et ne s’arrêtent pas au feu.

  • Le 31 mai 2013 à 14:46 En réponse à : Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : « Nous sommes tous des fossoyeurs du civisme au Burkina Faso »

    Merci Papa chéri pour vos réponses riches d’enseignements et profondes ! Vous êtes simplement à l’image de Celui que vous servez, très profond, oint de force et de puissance, mais voilé à plusieurs ! Sinon, Papa, vous êtes un joyau, une perle rare, une bénédiction de Dieu pour tout homme qui vous écoute et met vos enseignements en pratique. Demeurez béni et fortifié, vous et ma maman Hortense que j’aime beaucoup aussi et qui est également une élue du Dieu Vivant. Shalom !