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Abattages clandestins à Ouagadougou : Une brigade pour mettre fin à la pratique

dimanche 26 mai 2013.

 

La direction générale de la police municipale a effectué le vendredi 24 mai 2013 à Ouagadougou, une sortie d’inspection de la viande vendue et consommée dans la capitale burkinabè.

L’abattage clandestin a la peau dure dans la capitale burkinabè. Pour y faire face, la direction générale de la police municipale a lancé le vendredi 24 mai 2013, les activités de la brigade de lutte contre les abattages clandestins. Pendant cinq mois, les agents de ladite brigade, selon le directeur adjoint de la police municipale, Jean Marie Ouédraogo, sillonneront la ville de Ouagadougou pour inspecter la viande vendue et consommée par les consommateurs. Séance tenante, accompagnée de vétérinaires, d’éléments de la Compagnie républicaine de sécurité(CRS) et de journalistes, la police municipale a parcouru les différentes artères de la ville pour inspecter la viande vendue. « C’est une sortie d’inspection de la viande consommée au niveau des débits de boissons, des gargotes et des cabarets. Cette phase de l’opération va nous permettre également de mener des sorties au niveau des différentes sorties de Ouagadougou pour contrôler la viande foraine.

C’est-à-dire la viande des animaux qui ont été abattue hors du territoire communal et qu’on vient faire consommer par la population ouagalaise », a expliqué le coordonnateur de la lutte contre les abattages clandestins, Jean-Marie Ouédraogo par ailleurs, directeur général adjoint de la police municipale. A l’entendre, la viande recommandée est celle qui a été inspectée et tuée à l’abattoir frigorifique de Ouagadougou. C’est la raison pour laquelle, au cours de cette opération, des vendeurs de viande se sont vus retirer les carcasses d’animaux, les couteaux et les machettes. « C’est de la viande non inspectée par l’abattoir frigorifique de Ouagadougou. Nous allons continuer le contrôle à l’abattoir pour choisir les bonnes carcasses et détruire celles qui sont de mauvaise qualité. La bonne viande sera remise aux centres sociaux », a indiqué la technicienne supérieure de l’abattoir, Adelaïde Nadié

Ismaël OUEDRAOGO
(Stagiaire)

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 27 mai 2013 à 08:57, par kabos En réponse à : Abattages clandestins à Ouagadougou : Une brigade pour mettre fin à la pratique

    bien venu mai cette brigade doit être charger de luter contre les animaux en divagation dans la ville.

  • Le 27 mai 2013 à 09:31 En réponse à : Abattages clandestins à Ouagadougou : Une brigade pour mettre fin à la pratique

    Très belle initiative

  • Le 27 mai 2013 à 09:56, par Yaa Mâam En réponse à : Abattages clandestins à Ouagadougou : Une brigade pour mettre fin à la pratique

    "A l’entendre, la viande recommandée est celle qui a été inspectée et tuée à l’abattoir frigorifique de Ouagadougou." Vous traduisez littéralement du mooré ou vous vous exprimez en français ? comment tue-t-on la viande mon journaliste stagiaire ? Bon courage !

  • Le 27 mai 2013 à 10:27 En réponse à : Abattages clandestins à Ouagadougou : Une brigade pour mettre fin à la pratique

    Cela doit être un travail permanent pour la viande mais, aussi pour tous les autres produits alimentaires dont une partie non négligeable est périmée dans les boutiques. D’autres produits ont les étiquettes falsifiées. A quand un contrôle sérieux des opérateurs producteurs de sachets d’eau dont on sait que la moitié au moins ne devrait pas le faire pour cause de mauvaise qualité de l’eau, mauvais emballage avec des écritures dont l’encre est dangereuse et le plus souvent illisible et avec des informations manquantes

  • Le 19 juin 2013 à 10:04, par patartalé En réponse à : Abattages clandestins à Ouagadougou : Une brigade pour mettre fin à la pratique

    Bjr
    Personnellement je crois la municipalité est une gengraine pour la population sinon pour remedier à l’abbatage clandestin on doit avoir au moins deux abbatoires dans la ville de ouaga . si tu quittes Pissy pour Kossodo pour un seul animal tu dois mettre combien en carburant ? si la police eux meme mettait l’essence dans leurs engins pour faire la surveillance ils allaient abandonné .
    Rien que la nuit du 18 de ce mois dans le maquis de nom Rex One situé à 20 metres du Cimitière de Kouritenga face à la nouvelle station OTAM ce qui n’est pas normal il y a une descente de la meme police anti abattage clandestin ramassant la viande et memes les plats des bouchers . je ne savais pas que les plats sont des animaux aussi .