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Assises criminelles : Le crime dans toutes ses diversités au rôle de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso

mardi 14 mai 2013.

 

La Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso poursuit ses audiences extraordinaires. Le mardi 14 mai 2013, elle a ouvert les assises criminelles avec 24 dossiers de viol, viol aggravé, d’infanticide, de meurtre, d’enrichissement illicite, de vol à main armée, de coups mortels, faux et usage de faux en écriture… Cette deuxième session après celle de février dernier, prendra fin le 25 mai prochain.

La Chambre criminelle siégeant à Bobo-Dioulasso a, pour la deuxième session de l’année en cours, inscrit au rôle 25 dossiers de crimes graves. Il s’agit de viol aggravé, de viol, de vol à main armée, d’enrichissement illicite, d’association de malfaiteurs, de détournement d’engrais et de coton - graines d’une valeur de 60 962 010FCFA, de meurtre, de coups mortels, de coups et blessures volontaires (CBV) avec amputation, vol qualifié, faux en écriture, usage de faux en écriture publique… De ces 25 dossiers, six dont des cas de viol, d’infanticide, de CVB avec amputation, de coups mortels, sont du ressort du tribunal pour enfants. Avant l’entame du jugement, la Cour a procédé à la désignation des jurés au nombre de six dont quatre titulaires et deux suppléants. Datant de 2003, le premier dossier portait sur un enrichissement illicite. Les accusés sont Boureima Karambiri, Georges Valia, Salia Zonou, Ghislain Somé et Boubié Bailou.

Les débats ne pourront malheureusement pas débuter car pendant la lecture de l’arrêt par le greffier en chef, l’accusé Boureima Karambiri s’effondrait à la barre. Pendant des minutes, il est resté au sol avant l’arrivée des sapeurs-pompiers. Le dossier a donc été renvoyé pour fin de rôle, c’est-à-dire à la fin des assises le 25 mai. Le deuxième dossier portait sur un viol dont l’accusé n’était pas comparant. Cette première journée des assises criminelles s’est close par un dossier de meurtre. Il faut noter que les registres du parquet et ceux de l’instruction datent de 2003 à 2008.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso



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