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Simples détails : Les « Africains » en ont eu pour leur compte

dimanche 12 mai 2013.

 

Prévue pour 9 heures, avec 8h 30 comme heure limite d’arrivée, la cérémonie d’installation du nouveau président du Conseil régional des Hauts-Bassins, Alfred Sanou, a effectivement débuté à l’heure.

Si bien que ceux qui ont l’habitude, en bon africain, de venir en retard aux cérémonies, en ont eu pour leur compte. Des maires, des directeurs de services ont été obligés, pour les plus dignes, de raser les tribunes, en passant par l’arrière pour rejoindre leurs places. Quant à certains, ils n’ont pas hésité, honteusement, à passer devant la tribune officielle pour aller s’asseoir. C’est un bon point et un bon départ pour le nouveau président. Car, l’heure c’est l’heure et les Américains ajoutent que le temps c’est de l’argent. Si tous les organisateurs de cérémonies procédaient ainsi, on gagnerait vraiment sur le temps et nos occupations.

Le masque dans la tribune

Les masques de Dogona, présents à la cérémonie officielle d’installation du président du Conseil régional, ont manqué de tact en montant jusque dans les tribunes pour saluer de la main des autorités. Ce qui a créé une certaine peur pour ceux qui n’en ont pas l’habitude, et un certain désordre. Ce qui repose une fois de plus la question de la discipline des masques et dans la ville et dans les cérémonies d’une façon générale. Dorénavant, les guides de masques gagneraient à donner des consignes fermes à leurs masques car tout le monde n’est pas concerné par les masques. Et une tribune est si officielle qu’il faut éviter d’y avoir certains comportements.

Baba et Alfred, la main dans la main

Baba Traoré, le président sorti du Conseil régional des Hauts-Bassins et son remplaçant Alfred Sanou sont arrivés à la cérémonie d’installation du nouveau président pratiquement la main dans la main. On les a aperçus prendre ensemble un bain de foule. Exactement comme on les a vus voyager ensemble dans le même véhicule, côte-à-côte le 27 avril dernier à Houndé, à l’occasion de la cérémonie de remerciements du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) à ses militants. C’est le signe fort que les hommes passent et que les institutions restent. C’est le signe qu’il faut savoir laisser la place après avoir fait sa part de travail. Bravo aux deux présidents.

Route Banfora-Gaoua : les braqueurs sont-ils de retour ?

Les coupeurs de route sont-ils de retour sur la route nationale n° 11. En tout cas, ce 8 mai 2013, trois véhicules, dont deux de transport mixte et un de transport en commun en provenance de Banfora pour le marché de Sidéradougou situé à 65 kms, sont tombés dans l’embuscade des braqueurs. A en croire les victimes, ces bandits au nombre de quatre, ont opéré à visage découvert et disposaient d’armes assez « impressionnantes ». Contraints à se mettre à plat ventre à même le sol, l’ensemble des victimes se sont vues les poches et autres portefeuilles dépossédés de leurs contenus précieux. Il semblerait que ce sont d’importantes sommes d’argent qui ont été emportées par les braqueurs. Beaucoup de victimes possédaient assez d’argent qui devait servir à faire des achats de céréales et d’autres denrées au marché de Sidéradougou, a-t-on appris. Ce braquage qui s’est produit aux environs de 7 heures du matin, a eu lieu après le village de Tiéfora, soit 5 kms après le « Pont Maurice », sur une côte. Ayant senti qu’une alerte a été donnée aux forces de sécurité, les bandits ont pris la clé des champs en s’engouffrant dans la brousse avec leurs butins en main. Cependant, on ne déplore aucune blessure ou perte en vie humaine. C’est seule une victime qui a traîné les pas en ne voulant pas obtempérer aux ordres de ces bandits, qui a pris un bon coup de cross sur la tête qui l’a fait raconter un charabia. Selon des témoignages, il y aurait même un commissaire de police de la localité qui figurait au nombre des victimes. Ce dernier ayant quitté son commissariat de district, se rendait à Banfora sur une moto et s’est vu pris dans l’embuscade.

L’Express du Faso



Vos commentaires

  • Le 13 mai 2013 à 08:02 En réponse à : Simples détails : Les « Africains » en ont eu pour leur compte

    ’’... . C’est seule une victime qui a traîné les pas en ne voulant pas obtempérer aux ordres de ces bandits, qui a pris un bon coup de cross sur la tête qui l’a fait raconter un charabia.’’ hum !!! apprenez les bonnes manière M. le journaliste.

  • Le 13 mai 2013 à 09:42, par Nada En réponse à : Simples détails : Les « Africains » en ont eu pour leur compte

    Franchement les comportements de certains masques ne font pas honneur aux autres masques. Ils contribuent à se démystifier eux mêmes et finalement deviennent des objets ludiques aux yeux des gens. Le masque ce n’est pas juste la parure mais il y a toute une dimension mythique car il n’est pas considéré comme un être humain. S’il se met à serrer la main des gens comme le fait tout le monde il ne lui restera plus rien de son caractère mythique.