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AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

lundi 1er avril 2013.

 

En réponse à la sortie médiatique d’Abdoulaye Nabolé, Directeur général de la Filature du Sahel, la Filsah, les employés de ladite société ont tenu une assemblée générale à la bourse du travail de Bobo, le lundi 1er avril 2013. Objectif, démentir les propos du DG, soutenir Seydou Ouédraogo en grève de la faim depuis plus de dix jours, et étaler au grand jour la misère des travailleurs… de la FILSAH

Lundi 1er avril 2013, lundi de Pâques et jour de repos pour la majorité des travailleurs burkinabè. Mais aussi, un lundi pas comme les autres pour des travailleurs de la FILSAH.

En effet, dès 8 heures, les plus déterminés d’entre eux étaient déjà à la bourse du travail.

Un premier groupe de 5 personnes entame ainsi les discussions. Le misérabilisme, l’épée de Damoclès qui plane sur les travailleurs, Koné, le « Judas » qui a osé dire à la Radio Télévision du Burkina (RTB) qu’il n’y avait pas de problème à la FILSAH, sont des sujets de discussions.

En attendant le début de l’assemblée générale, les uns et les autres se réjouissaient des premières victoires de la lutte engagée pour l’obtention de meilleures conditions de vie et de travail.

Car depuis le début de ce que l’on peut appeler l’affaire Seydou Ouédraogo contre Abdoulaye Nabolé, les travailleurs de la FILSAH disent compter désormais dans la balance.

Ils se disent courtisés par la direction. « On a vu des 4x4 et des V8 dans des six mètres, ce n’est plus nous qui avons peur, Monsieur Nabolé, notre directeur est à la recherche des délégués syndicaux. En compagnie de son comptable et du directeur des ressources humaines, ils ont fait un tour chez Seydou » laisse entendre un ouvrier de la FILSAH.

A 09 heures, heure prévue pour le début de l’assemblée générale, les délégués syndicaux de la FILSAH n’avaient pas encore le nombre escompté pour démarrer la rencontre. Une quinzaine de minute est donc demandée à l’assistance pour attendre les retardataires.

« Pas de problème, même s’il faut attendre une journée on est prêt » lance un agent.

A 09 heures quinze, les places vides de la bourse du travail se faisaient rares. En nombre, plus d’une centaine de travailleurs de la FILSAH ont répondu à l’appel de leurs délégués syndicaux.

Avec leur double statut de délégué du personnel et de délégués syndicaux de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB) Souleymane Koné, Eric Bado, Romuald Koné, Emmanuel S. Nana, Abdoulaye Soma entament la rencontre.

L’Etat de Seydou Ouédraogo, la visite du gréviste par le DG, le DRH et le comptable de la FILSAH, le verdict de l’audience du 26 mars 2013 au Tribunal du travail, les avants propositions des délégués syndicaux et les divers ont été retenus comme points focaux de la rencontre. Avec en toile de fond, la fameuse phrase de Ki Zerbo, « Ni an lara, an sara (Si on se couche, on est mort) ».

Abdoulaye Soma, délégué syndical monopolise la parole pour un temps. Pour lui, il s’agit de démentir les propos du DG, de rappeler le courage de Seydou Ouédraogo et d’exprimer la souffrance et le harcèlement dont sont victimes les délégués syndicaux.

Concernant l’intervention d’Abdoulaye Nabolé sur Lefaso.net et sur Burkina 24, les délégués syndicaux ont effectivement reconnu le passage de 86 à 94% du taux de production à la FILSAH.

Par contre, au lieu du bien-être, de l’épanouissement, ils disent que les efforts surhumains sont dus à une pression. Car selon eux, « les lois du Burkina s’arrêtent à la porte de la FILSAH ».

Des cas de licenciement illicites à l’avis contraire de l’inspection du travail, les mises à pieds abusives, les pressions morales, l’illégalité dans le traitement salarial, la non classification des travailleurs (des non embauchés toucheraient plus que des salariés pour un même travail) sont autant d’anomalies érigés en norme à la FILSAH selon eux.

Seydou Ouédraogo, parmi les 30 premiers salaires de la FILSAH

Sur sa lancée, le délégué syndical va orchestrer une entrée solennelle à celui qui incarne la lutte des travailleurs de la FILSAH.

Seydou Ouédraogo, en grève de la faim, affaiblit, tient malgré tout le coup. Et pour ses collègues, il est l’exemple typique d’un bon chef. Car, Seydou fait partie des 30 premiers salaires de la FILSAH et a le double du salaire de la majorité des ouvriers.

Malgré tout, il est celui qui paie le plus grand tribut de la lutte engagée par ses pairs pour la dignité du travailleur de la FILSAH. Et pour cela, Seydou a été applaudi tout au long du trajet qui mène à l’assemblée.

Diminué physiquement, il a du mal à tenir debout. Mais le verbe, l’aisance et la teneur des mots demeurent. En pur produit de la CGTB ou encore de l’ANEB, Seydou Ouédraogo a décrit la situation peu enviable des agents de la FILSAH, son isolement dans une salle à machine, où esseulé tout au long de ses journées de travail, il n’avait pas la chance de communiquer avec ses collègues, les pressions multiples et multiformes que subissent les délégués syndicaux de la FILSAH et sa réponse à l’invitation de son DG de surseoir à sa grève constituent l’essentiel de son intervention.

Des conditions pour arrêter la grève

« A mon âge, il vous sera difficile de me faire changer ; celui qui n’est pas avec moi est contre moi » l’auteur de ces phrases qui n’est autre que le DG Abdoulaye Nabolé, qui est craint par ses employés.

A l’évocation de son nom, la salle n’a pas manqué de faire la comparaison avec Laurent Gbagbo. Et comme face à Laurent Gbagbo, les paroles ne suffisent pas avec Nabolé selon les délégués syndicaux.

Voila pourquoi, sa demande de suspension de la grève entamée par Seydou Ouédraogo qu’il se chargerait personnellement d’annoncer aux journalistes a été déclinée par ce dernier. Comme préalable à toute discussion, le gréviste demande la fin de toute forme de pression à l’encontre des délégués du personnel et la classification pure et simple des travailleurs de la FILSAH.

Comment manifester notre soutien à Seydou ?

Cette question était la principale au cours des ‘’divers’’ de l’assemblée générale des travailleurs de la FILSAH.

Sur la toile et dans des universités du Burkina, la cause des travailleurs de la FILSAH a été entendue. Malheureusement, Seydou étant le principal acteur, était encore le plus en vue.

Ce qui posait des problèmes à certaines personnes qui n’hésitaient pas à affirmer que Seydou Ouédraogo se bat seul sans l’assentiment de ses collègues.

Pour démentir ces points de vue, les participants à l’assemblée générale n’ont pas manqué de propositions. Comme par exemple arrêter le travail, brûler la FILSAH, entamer une grève de la faim collective, ou encore marcher jusqu’au Gouvernorat…).

S’en remettant finalement à la décision de leurs délégués, l’assemblée a retenu une baisse de la production et l’entame des démarches pour une marche pacifique.

Quand la misère fait rire

« Dieu n’existe pas à la FILSAH ». C’est en tout cas l’avis de Seydou Ouédraogo et des travailleurs de la FILSAH.

Avant, pendant et après l’assemblée générale des travailleurs de cette société de textile qui investissent des milliards par an en matériel et en construction, des hommes et des femmes n’ont pas manqué de relater de manière parfois humoristique la galère des travailleurs. L’on apprend ainsi que « les vendeuses de riz sont parties de la FILSAH à cause des impayés qui leur sont dus.

A entendre les travailleurs de cette entreprise, la FILSAH est la mère des miséreux. Pourquoi donc rester dans cette société ? A cette question, des ouvriers ont répondu que partir n’est pas la solution.

D’autant plus que la majorité des industries de la zone industrielle de Bobo-Dioulasso est selon eux, à l’image de la FILSAH. Alors autant rester et se battre pour changer les choses. Car avant tout, ils estiment que la FILSAH n’appartient pas seulement à monsieur Nabolé et à son staff.

Ousséni BANCE

Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 1er avril 2013 à 20:34, par yabsi En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    hum voilà des gens qui veulent mettre du sable dans leur propre bassi

  • Le 1er avril 2013 à 20:34 En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Je soutiens Ouédraogo Seydou dans sa lutte courageuse mais pour que cette lutte paie,faut que tous les salariés de FILSAH se mettent en grève totale sinon si vous continuez a bosser,ce DG(néré) se moquera toujours de votre collègue Seydou Ouédraogo alors qu’il met sa vie en danger pour vous,ne soyez pas laches.Courage.

  • Le 1er avril 2013 à 20:40, par Bouglass En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Ces travailleurs ne méritent pas autre chose que leur misère.

    Que c’est énervant de voir que ce Seydou a secoué le cocotier mais que ses collègues, pour raison de lâcheté évitent de continuer et de parachever l’oeuvre !!

    La baisse de la production et une marche pacifique !! Et pendant ce temps, le gréviste suspend sa grève de faim ou il la mène pendant que vous marchez, chantez et lancez vos slogans(choses qui n’ont jamais compté dans la résolution de préoccupations au Burkina) ?

    Soyez hommes et combattants pour vos conditions:grève collective de la faim ou rien.

  • Le 1er avril 2013 à 21:07, par Ben En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    ha mr nabole ! pourquoi ment tu ? tu es issue de l’ecole du CDP seulement, mensonge, egoisme, vol et misere des gouvernes. Que dit le gouvernement du burkina faso, silence total. He les gars si ce jeune meurt bouttons hors de chez nous ces faut types qui ne pensent qu’a leur ventre@@@@on en a marre de vous !

  • Le 1er avril 2013 à 21:57 En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    L’entreprise appartient à Nabolé ? Si oui, celui qui ne veut plus travailler là-bas, s’en va. S’il n’a plus d’ouvrier il sera obligé de fermer son unité. C’est aussi simple que ça. Si les ouvriers n’osent pas partir, c’est qu’ils y gagnent quelque chose. Alors, disons nous la vérité : nulle part des employés ne dictent au patron leurs lois. Celui qui peut va créer son entreprise ou se plie à la loi du marché du travail.

    • Le 2 avril 2013 à 10:52, par Mawéna En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

      C’est là que tu te goures. Ce que demandent les travailleurs de la FILSAH c’est l’application des lois du Faso à leur entreprise et dans cette entreprise. Si tout le monde doit partir parce que ça ne va pas, on ne construit rien, ni dans cette entreprise ni ailleurs. Tu n’as jamais entendu qu’en France des employés se sont opposés à une dépense que voulais faire leur patron, car effectué, cette dépense allait mettre l’entreprise à mal ?

    • Le 2 avril 2013 à 11:34, par Regard En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

      Toi, tu ne sais pas ce que tu dis. Quand tu sera dans les meme condtions tu comprendras que ça n’arrive pas qu’aux autres

  • Le 1er avril 2013 à 22:00 En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Merci lefaso.net pr ce forum ki permet de partager et de recevoir des point de vue kon orait pu stoper ailleurs par une envelop

  • Le 1er avril 2013 à 22:36, par Toto En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    C’est tout de même triste tout ça. Je pense qu’il est mieux que Seydou arrête sa grève et qu’il se cherche un autre boulot. Ses collègues ne méritent pas qu’on se tue pour eux. Quelqu’un met sa vie en danger sur tous les plans et tout se que vous trouvez à faire, c’est une baisse de la production . Je trouve que c’est tout simplement lâche, vos femmes et vos enfants ne devraient pas être fiers de vous.

  • Le 1er avril 2013 à 22:58, par MOULINGUE En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    pendant que seydou meurt à petit feu, ses collègues proposent de suivre une démarche qui ne dérangera personne. Seydou doit faire attention car ses collègues ne sont rien d’autre que des traitres. ils vont l’ambrasser à la "JUDA" par ces rassemblements futils, le crucifier, l’enterrer et fermer sa tombe avec une grosse pierre. malheureusement, lui il ne ressucitera car il n’est seydou. qu’il se mefie sinon. ce lundi de pâque semble être son golgotha.

  • Le 1er avril 2013 à 23:06, par MOULINGUE En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    un de serieux, chers forumistes. même s’il faut admettre que seydou a dû glaner quelques morceaux le jour de pâque. qui est fou !!!

  • Le 2 avril 2013 à 08:40 En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Je comprends M. OUEDRAOGO dans sa position. Il veut s’offrir de la publicité et en martyr pour ces camarades. Pourquoi ne pas dire qu’on est lâche et qu’on veut mettre sa famille en danger par cette irresponsabilité. Si M. OUEDRAOGO gagne plus du double de certains agents et que ces agents ne sont pas avec lui, parce que eux veulent protéger leurs postes, je me demande quel est la sincérité des ces agents. M. OUEDRAOGO sait très bien que la FILSAH est en redressement économique, que le DG ne peut s’amuser prendre l’argent de l’Etat pour aller laisser saboter la soceiété. Que M. OUEDRAOGO encourage ses camarades dans l’extrême, combien de société ont été liquidées sans que jusqu’à présent les agents n’aient eu leurs droits, et d’autres sont même morts. Alors il faut parfois faire des concessions pour préserver l’outil de travail. Le privé a ses règles, soit tu fais avec ou tu vas créer ta boîte tu offriras le ciel à tous tes employés. Si on ferme la FILSAH aujourd’hui, vous irez augmenter le nombre de misérables dans la rue. Faso Fani, RAN, GMB, et autres ont fermés, où sont les employés aujourd’hui. Le seul conseil que je donne à FILSAH, c’est donner la chance à chaque agent être son patron et proposer des plan de départ à chaque cadre qui estime qu’il est au dessus du commandement pour qu’il parte tenter sa chance dans l’entrepreunariat.

  • Le 2 avril 2013 à 08:50 En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Je demande aux agents de la FILSAH de réfléchir par deux fois. L’exemple de la SN CITEC, de la RAN, de FASO FANI, GBM et bien d’autres sociétés sont là. M. OUEDRAOGO en tant que syndicaliste pense être dans son droit, mails, si aujourd’hui la FILSAH disparait, vous en ferrez d’autres misérable. Entant que délégué syndical, il sait bien que la FILSAH est en redressement et peu sont les société actuellement à Bobo qui tiennent. Donc, jouez bal à terre et ne scier pas la branche sur laquelle vous êtes assise.

  • Le 2 avril 2013 à 08:57 En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Je pense que M. NABOLE doit avoir le courage et aller plus loin. Il faut non seulement accepter de discuter et de désamorcer la crise, mais aussi il faut proposer autre chose, du nouveau. Il faut procéder au recrutement par contrat d’objectif. Pour qu’on ne foute pas la merde dans les sociétés qui font l’effort de conserver l’outil de travail et de réalisation de plusieurs familles, il faut que chaque agent signe individuellement un contrat avec la société, et il ne faut jamais leur donner des contrats à durée indéterminée, il faut des contrats à durée déterminée, renouvelables sur rendement. Comme ça, chacun sait à quoi s’en tenir.

    • Le 2 avril 2013 à 10:18, par Pimentnoir En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

      Ce Mr Nabolé m’étonne vraiment car il ignore vraiment les règles du management pour être un DG. Il affirme qu’il quitte son carcan de DG de la société pour s’adresser à Mr Ouedraogo , mais ce type ne connait rien dans la gestion. Un bon manager est celui qui connait son personnel et agit aussi sur les autres aspects de sa vie, notament les problèmes qui jouent sur son efficacité. Il a interêt à échanger avec lui dans sa peau de DG et transmettre les preoccupations des agents au president du conseil d’administration.
      Si j’ai un conseil à vous donner Mr Nabolé il vaut mieux discuter pour aboutir à un consensus avec le personnel au lieu de vous eriger en dur car vous n’êtes rien que la chaire humaine. Si ce monsieur meure vous n’aurez que vos yeux pour pleurer (car les pertes que vous réaliserez seront très considerables par rapport aux miettes que reclament le personnel) et on vous indexera tout le restant de votre vie comme le premier type de meurtrier de ce genre au burkina faso et vous serez decorer de la medaille de la haine.
      Faite quelques choses pour ces gens qui vous font gagner de l’argent et qui souffre dans leur âme et dans leur chaire.

    • Le 2 avril 2013 à 10:43, par A En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

      MERCI ; Je crois que tu as parfaitement raison. Monsieur NABOLE n’est pas un manager. Comment permettre à ce qu’un employé défie ton autorité. Il y a plusieurs manières de revendiquer mais cette méthode, je désapprouve. Il faut le remercier, le mettre à la porte. Quel est ce cirque ? Quelque soit le comportement du DG, les salariés doivent un temps soit peu travailler avec lui pour la prospérité de tous. Celui qui détient le capital est toujours très fort. Si les conditions ne vous conviennent pas, allez ailleurs. Créer vos entreprises et laisser vos salariés semer la merde.
      ON TE LICENCIE, TU PARS EN JUSTICE. ON PRENDS TROP DE TEMPS A PAYER TES DROITS. TU PERDS TA DIGNITE.
      Le conseil d’administration doit relever Mr Nabolé, il n’a pas fait son travail. Il faut le licencier pur et simple dans les tout premiers jours de sa grève.

    • Le 2 avril 2013 à 10:58, par Pimentnoir En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

      Ne jamais donner des contrats à durée indeterminé, Mr il faut savoir que si dans les textes le contrat à durée indefini existe ce n’est pas vous autres petits patrons qui pouront vaincre la loi. Je souhaite que vous soyez un jour employé dans une structure comme la FILSAH. Tout se paie sur cette terre et ca n’arrive pas qu’aux autres.

    • Le 2 avril 2013 à 11:27 En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

      Seydou que DIEU t’assiste.

      • Le 2 avril 2013 à 21:29, par Yac En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

        Nous avons besoin de l’assistance de Dieu pour Seydou mais nous avons beaucoup besoin du soutien des Hommes pour sa lutte. Attention à ne pas confondre les affaires réligieuses avec les droits des travailleurs, nos droits, le droit tout cours. La lutte de Seydou merite un écho international , et je me charge dès demain de porter à la connaissance du Mouvement Radical transnational trans parti la lutte de Seydou pour avoir un soutien à la hauteur de l’ espoir qu’il porte. seul la lutte paye.
        une conception nouvelle du travailleur doit voir le jour pour que le sacrifice de Seydou ne soit pas vain.
        Je demande à tous les travailleurs de la FILSAH de suspendre totalement le travail, à toutes les familles ( femmes enfants e amis ) des dits travailleurs de faire un sit - in devant les locaux de la FILSAH.
        la lutte pour les droits des hommes n’est jamais vaine.

  • Le 2 avril 2013 à 09:54, par Citoyen En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Mr Nabolé pressez ces miserables ; voila des gens qui se plaisent dans leur misere. "Une baisse de production et une marche pacifique". Des vauriens qui n’attendent que les autres se battent pour leur bonheur. ce courageux Mr OUEDRAOGO SEYDOU a le double de votre salaire, mais c’est pour votre propre cause qu’il met sa vie en danger et vous ne trouver rien a dire que ça ?
    Moi j’ai pris la decision de ne jamais participer a une lutte de travailleurs ici au burkina. ils sont tous des traitres et des laches tous ceux qui sont dans les entreprises privées ; ils ne cherchent qu’a avoir les faveurs du CHEF et faire du "NAFIGUIYA". Lorsque j’ai un probleme je rentre voir mon superieur pour l’en exposer s’il m’ecoute tant mieux s’il fait la sourde oreille je me cherche du boulot ailleurs. Pas besoins de lutter pour des laches.

  • Le 2 avril 2013 à 10:06 En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    YAKO !

    Il est vrai que Travailleurs !!!!!!!!!!!, vous êtes un maillon essentiel de l’entreprise ; sans vous l’entreprise ne fonctionne pas.

    N’oubliez pas que ceux qui ont investi leur argent pour créer l’entreprise (dans la quelle vous travaillez) ne vous laisseront pas détruire leur biens.

    Sachez également à force d’exposer vos conflits sur la place publique, vous donnez une mauvaise image de l’entreprise vis à vis de partenaires (clients fournisseurs, banques ect........) L’entreprise perd sa crédibilité !!!!!!!!

    Dans le dernier cas, VOUS LES ACTIONNAIRES (PROPRIÉTAIRES) ET LES TRAVAILLEURS SONT ÉGALEMENT PERDANTS ;

    A MEDITER !!!!!!!!!!!

  • Le 2 avril 2013 à 10:40, par Ibrahimo En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Ce cas témoigne une fois de plus la lâcheté du travailleur burkinabé face à son devoir et à ses responsabilités individuelles et collective. Il aurait fallu tout ce temps et tant de sacrifice d’une seule personne pour que ses collègues tout honte bue se décident enfin à le soutenir et de la manière la plus ignoble possible. Ou étiez vous tout ce temps, peuple de yel kayé. C’est le propre du burkinabè, chacun se plaint dans son coin mais personne n’ose poser un acte, par contre chacun est prêt à bondir le premier sur les retombées.

  • Le 2 avril 2013 à 11:29, par zagas En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Mr Saidou !il faut surseoir à ta grève car tes collègues ne méritent pas ça ! comment on peut comprendre qu’après 12 jrs de grève de faim,ces idiots proposent une baisse de production en guise de soutien. A moins que Saidou ait d’autres ambitions !!

  • Le 2 avril 2013 à 11:46, par Le Bobolais En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Franchement, quand est ce que les travailleurs de Bobo vont comprendre que toutes les politiques engagées pour Bobo sont faites pour tuer les industries de Bobo aux vus et aux sus des gouvernants.

    Sinon comment peut on entendre dire que les lois du Burkina s’arrêtent à la porte de la FILSAH ? et l’inspection du travail dans tout ça ? Ont-il vérifié ces faits ?

    Le gouverneur et le maire, ne sont ils pas là pour chercher à comprendre ce qui se passe ? oubien ils vont faire comme à la SN Citec, attendre quand ça va commencer à embraser, ils vont courir et entamer une fausse médiation ? AH la M E D I A T I O N, le mot était sous régional, il est devenu national. ATTENTION CA NE MARCHE PAS A TOUS LES COUTS !!!!
    A bon entendeur Salut !

  • Le 2 avril 2013 à 12:53, par lekhim En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    les gars...ne nous laissons pas a la sauvagerie.l’inspection de travail nous doivent des explications sinon ya du flou.si au Burkina les inspecteurs de travail sont la sans ames,tout irra comme sa.regarder la societe sogasi ; qui recrute des veilleurs de nuit dans des condition miserable , sans arme exposer a tout attaque sont paiees a 15000 a 23000f le mois et dans sa il doivent se paiyer des haillons dites tenu.et la loi de simite ?c’est insultant dans ce Burkina Faso.

  • Le 2 avril 2013 à 13:20, par SAM L’AFRICAIN En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    seydou est donc courageux ne restons pas les bras croisés et attendre qu’il crève pour que des gens qui ne comprennent rien cassent tout encore

  • Le 2 avril 2013 à 14:25, par Harouna Drabo En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Tu as notre soutien ferme,camarade de lutte.Mais il ya trop de lâche dans cette affaire,les autres ouvriers doivent arrêter la machine,mettre en place un arrêt general du travail.Ainsi ils seront ecoutés,nous sommes dans un pays où l’oreille de la classe dirigeante demeure sourd aux cris du bas peuple.
    Pain et Liberté pour le peuple.

  • Le 2 avril 2013 à 16:08 En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Bonjour à tous
    Juste attirer l’attention des gouvernants sur un scénario possible de la crise à FILSAH. Cette crise peut deboucher sur tout. En rappel, la crise de 1998 qui a secouer le BF, a commencé par l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. On a eu la sueur froide, Dieu merci, on a trouvé un remède qui a fonctionné, mais des sequelles sont restées. Ensuite, il y a eu d’autres morts, comme celles des élèves de Garongo, et dernièrement celle de l’élève Justin Zongo qui a abouti à la crise militaro-politique de 2011. Pendant que tout semble rentrer dans l’ordre, le problème de FILSAH pointe à l’horizon. Chers gouvernants, ne négligez pas le problème, anticipez -les et trouvez des solutions, car si vous atttendez la mort de Seydou Ouédraogo, la crise qui s’en suivra pourrait être hors de portée. s’il vous plait , j’ai peur, car il ya trop d’amertume dans ce pays et le problème de FILSAH pourrait s’en alimenter. le problème de Filsah doit trouver une solution, une solution rapide et durable. A bon entendeur, salut !!!

  • Le 2 avril 2013 à 16:08, par Mathieu Tiendrébéogo En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    C’est triste et regrettable ! Les collègues de Seydou ont reconnu le bien-fondé de sa lutte et pour tout soutien, une baisse de production, et une marche pacifique. Eh oui, il faut les comprendre : ils ont été recruté sur la base de simples relations comme cela se fait toujours dans nos sociétés privées. Alors, quand il ya problèmes, on saisit les parrains et aussi les marraines pour mettre la pression sur les filleuls ; et le tour est joué. Ils ont fait semblant, ils n’iront pas loin. Frère Seydou, si tu as eu le courage d’aller jusqu’à l’extrême, c’est que tu sais aussi comment tu y es venu. Arrête cette grève car tes collègues se rient de toi. Ils auraient pu faire autant que toi ; mais comme le disait si bien Maurice Yaméogo ;" nous sommes dans un pays de savane". Tout se sait. Ne les en veut pas ; ce n’est pas de leur faute. Quitte cette société au besoin ; tu auras du travail ailleurs. Si tu meurs et je ne le souhaite pas, rien ne se passera, pas en tout cas de la part de tes collègues. ils te l’ont démontré de ton vivant. Puisse Dieu t’accorder cette grâce de faire marche arrière. Ça ne sera pas une faiblesse, mais bien une noblesse. Mon soutien à ton épouse et à tes enfants que tu aimes certainement tant.

  • Le 3 avril 2013 à 09:16, par Thom Sank En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Si j’ai un conseil à donner aux travailleurs de FILSAH, c’est de leur demander d’être unis et solidaires.

  • Le 3 avril 2013 à 10:50, par warba En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    "S’en remettant finalement à la décision de leurs délégués, l’assemblée a retenu une baisse de la production et l’entame des démarches pour une marche pacifique" voila que vous devenez raisonnable car la republique, l’etat de droit et le code du travail definissent les contours des luttes et des revendications des travailleurs:c-ààà dire la grève du travail sous toutes ses formes et les marches de protestation. La mort d’un gréviste de la faim n’engagera que lui seul et non l’entreprise .Arrete ton cinema et engage un vrai bras de fer republicain avec l’entreprise autour de vos revendications legales. Si vous cassez ou brulez quoi que ce soit ce sera la prison et le licenciement collectif.Ne travaillez pas à la fermeture de votre outil de travail qui vaut mieux que rien.De meme,dans vos gesticulations il n’ya pas d’accusation claire à l’encontre de ce DG qui te paye alors que tu ne travaille meme pas si fait que tu as pris du poids de 76kg à 84kg.

  • Le 3 avril 2013 à 10:59, par mouizo En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Les vrais delegués du personnel et les travailleurs biens syndiqués savent que la voie empruntée par Seydou n’est pas juste car il ya des principes et methode de lutte dans l’etat de droit.Il peut plonger toute l’entreprise et tout le personnel dans un desastre.La grève de la faim est une affaire qui concerne le gouvernement(MATD,droit humain) plus que l’entreprise.Gare à l’erreur grossière qui va vous envoyer au chomage( la question des préavis et des autorisations legales).

  • Le 3 avril 2013 à 11:15, par mouizo En réponse à : AG DES TRAVAILLEURS DE LA FILSAH : ‘’DG, Seydou n’est pas seul !’’

    Seydou,l’homme de confiance du DG,l’ancien briseur de grève a été laché par le meme DG qui l’avait mis ou il est et l’avait meme imposé comme delegué general.Il le met maintenant dans une machine au sous sol et en isolement tout en payant son salaire.L’homme qui avait deja perdu la confiance de ses collegues car homme du DG,est desormais désabusé,a honte,n’a pas beaucoup de choix que de faire la grève de la faim,une première au BF.En réalité les travailleurs n’approuvent pas ses methodes mais ne veulent pas le lacher et etre perçus comme des traitres.Ils proposent en AG de revenir sur les methodes habituelles et legales de lutte.felicitation aux travailleurs pour le recadrage de la lutte bien que Mr seydou puisse continuer sa grève à la maison tranquillement.courage Messieurs