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Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

jeudi 28 mars 2013.

 

Scène de violences à l’université de Ouagadougou ! Une de plus, une de trop. Lundi dernier, alors que le Premier ministre s’était déplacé en personne sur les universités de Zogona et de Ouaga 2 pour être témoin de l’avancée des travaux de construction des infrastructures, il a été pris à parti par une horde d’étudiants qui tenaient coûte que coûte à faire avorter ce contact direct entre le chef du gouvernement et les acteurs de l’enseignement supérieur.

Ils ont peut être réussi puisque la cérémonie ne s’est pas déroulée comme initialement prévue. Le chef du gouvernement et sa suite ont fini par déplacer certaines rencontres au premier ministère. Au lieu de se cacher de tels actes à la limite du hooliganisme, certains des acteurs se pavanent fièrement et crient à qui veut les entendre qu’ils ont réussi une prouesse.

Ah si le ridicule tuait ! Car à l’évidence, ils ont effectivement réussi une prouesse. Celle de jeter le discrédit sur les associations d’étudiants, perçues désormais par l’opinion comme des bandes d’extrémistes qui veulent tout sauf la réussite dans les universités.

Il ne fait pas de doute, que les espaces universitaires appartiennent avant tout aux étudiants, mais cela ne doit pas en faire une zone interdite à d’autres personnes surtout pas aux personnalités étatiques. Il est du devoir de l’Etat et de ses dirigeants de ne pas laisser les universités continuer de sombrer dans le désordre. C’est donc de bon aloi que les plus hautes autorités prennent la question à bras le corps.

Et le déplacement du Premier ministre est la preuve du grand intérêt que l’Etat burkinabè porte à la question des étudiants. Ailleurs, on aurait applaudi à tout rompre de voir le chef du gouvernement venir toucher du doigt de lui-même le quotidien des universitaires.

L’art de vouloir une chose et son contraire

C’est pourquoi, lundi dernier, on aurait mieux compris les étudiants s’ils pestaient contre le fait que le chef de gouvernement ne vient pas assez souvent sur le campus. Et même là, pas avec la violence aveugle qui a été servie. Car en définitive, les étudiants ne savent peut être plus ce qu’ils veulent.

Alors qu’ils se plaignent du manque d’infrastructures en même temps, ils détruisent le peu dont ils disposent. Pire, ils ont voulu empêcher le chef du gouvernement de venir mettre la pression sur les entrepreneurs afin que les travaux de constructions de nouveaux bâtiments avancent vite pour mettre à leur disposition d’autres cadres de formations.

De même, les étudiants souhaitent, voire exigent, que le gouvernement se préoccupe davantage du sort des enseignants et au même moment, ils troublent les cérémonies de décorations, reconnaissance suprême de l’exécutif au travail abattu par ces enseignants.

Car, en allant féliciter ces derniers, le Premier ministre a simplement voulu les exhorter à aller de l’avant et leur traduire la reconnaissance du gouvernement pour tous les sacrifices. L’heure du changement de mentalité a sonné. Les étudiants doivent évoluer avec leur temps. C’est pourquoi ils doivent comprendre qu’il est à jamais révolu le temps des casses.

En procédant à des destructions des biens publics et particulièrement universitaires, ils font certes du tort à l’Etat et à la nation mais c’est d’abord à leur avenir qu’ils portent préjudice. Dans un monde globalisé, ils pourraient ne pas tenir le coup de la rude et âpre concurrence qui se dessine à l’horizon quand toutes les frontières vont tomber laissant la place à une intégration des nations.

Ce sont donc leur propre chance de réussite de demain qu’ils sont en train de compromettre en voulant faire du tort à l’Etat sans oublier en outre que l’Etat c’est tout le monde et personne. L’heure est donc venue pour les étudiants consciencieux de prendre leur destin en main en se démarquant fermement de telles pratiques aux antipodes de la lutte pour leur mieux être.

Car effectivement, il est un droit pour les étudiants comme pour toutes les autres couches sociales de s’organiser et de lutter pour l’amélioration de leurs conditions de vie.

Cependant, cette honteuse scène du lundi dernier ne donnera pas, comme un coup de bâton magique, la solution aux problèmes que vivent les étudiants. Il va falloir tôt ou tard s’asseoir et se parler. Tôt ou tard. Et dans l’intérêt des étudiants, de la nation entière, mieux vaut tôt que tard.

Talato BAMOGO

Par : L’Hebdomadaire du Burkina



Vos commentaires

  • Le 28 mars 2013 à 22:45, par Toto En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    Bon, on fait comment pour devenir journaliste ? Sans parti pris, je pense que le Dr a mieux écrit sur le même sujet si je ne considère que la forme des deux écrits.

  • Le 29 mars 2013 à 00:14 En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    votre analyse est belle Monsieur Bamogo mais, je pense qu’il n’est pas dans son contexte. Combien de premiers ministres sont venus sur ce campus disant que c’est pour venir toucher du doigt les réalités afin d’apporter les solution et jusqu’à présent les choses sont ainsi ? Pour les étudiants, ils viennent plutot se moquer d’eux car ils n’ont pas leurs enfants ici. Si un gouvernement est soucieux de l’avenir des universités, on a pas besoin de la visite du PM pour apporter les solutions, il doit le savoir son équipe gouvernementale lui rend des comptes. Le chantier de ouaga II était prévu finir en 2011 et c’est en 2013 qu’il vient voir l’avancée des travaux.... c’est pas sérieux. il n’a pas besoin d’aller sur un chantier pour mettre la pression. s’il est vraiment un PM, c’est lui qui convoque l’entrepreneur et lui donne des instructions. On a besoin d’acte, pas de parade du Pm dans les universités.

  • Le 29 mars 2013 à 01:48, par HEO En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    He mon frere journaliste, pense comme tu veux moi je suis tres content de la realition de mes petits freres. Je suis un ancien etudant de ce temple du savoir et Toute personne honnete qui a fait l’universite et finit ses etudes connait la valeur de l"ANEB et ses luttes fruitueuses. La plus part des dirigeants de ce regime anciens etudiants de la lutte des interets des peuples savent de quoi je parle meme si aujourdh’hui ils ont preferes leurs interet personnel Rock, Salif, Paramanga...

  • Le 29 mars 2013 à 07:04, par kaiserrasbank En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    Mr talato vous n’avez rien à dire ou quoi ???Ou est la différence de contenu entre cet article et l’article que tout l’équipe a pondu ????Le gouvernement a la plateforme revendicative et connait les problèmes. Le PM n’a vraiment pas besoin de se déplacer pour comprendre que ça ne va pas à l’UO ???Vous aussi ou bien il ne vit pas dans ce pays ? C’est ces fanfanronnades et sorties médiatiques qu’il faut enterrer. Ou est la liste des gens impliqués dans les détournements de deniers publiques qui devrait être publiés ??Que fait on de Mr Guiro ? est ce que au moins vous vous comprenez le blanchiment technique ???Moi pas ? et vous pensiez sincèrement qu’une année qui commencera peut être en fin avril va prendre fin quand ??que Dieu sauve le Burkina

  • Le 29 mars 2013 à 08:03, par HS En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    Sans pour autant cautionner les actes des étudiants reconnaissons que les problèmes que vit l’université ne sont pas étrangers au gouvernement si l’on part sur la base que l’administration c’est la continuité. c’est tertuis qui est à l’origine des malheurs des étudiants avec ses méthodes peu orthodoxes. c’est le résultat du non respect des engagements tenus par ces mêmes autorités. qu’on cesse de se moquer de gens. SH

  • Le 29 mars 2013 à 08:43, par mne GILHAT. En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    je félicite les étudiants pour leur braves actions en manifestant leur mécontentement à l’égard de la venue du premier ministre sur le campus.le temps des campagnes électorale est passés.on est fatiguer de voir cette tête à la peinture noir que son coiffeur nous fait voir à chaque cérémonie.alors, qu’il se cache un peu ,cet énergumène de prétendu premier ministre de la crise de 2011.c’est grâce à une crise, que lui même a pri les rênes du gouvernement ; alors cher ami sa présence sur le campus ne pouvait pas par un coup de baguette magique résoudre tous les problème.on a plus besoin de solution, que de lui même.il n’est pas en lui même un " SAINT " Biblique dont la présence ferrait éclipser tous les problèmes.il n’avait qu’à résoudre le problème avant de se présenter.ainsi ,on allait applaudir un Grand MR dont nous savons que en tant que premier ministre de crise ,il est capable de résoudre certains problème cruciaux. mais à notre surprise ,il est venu en touriste , avec un titre marquant déjà un grand écart entre lui et le public cible du moment et il veut qu’on l’acclame ? le temps des rêves est terminer. la crise de 2011 est la preuve que nous devons, BURKINABE, résoudre les problèmes avec exactitude désormais .sinon moindre choc ,déclenche une revendication.alors chers Mrs les CONSEILLERS du premier ministère, faites votre boulot et faites comprendre à votre patron que vous vous êtes tromper sinon il serait pas venue à ces périodes sombres de la situation des étudiants au campus.
    en effet ,est ce que sa venue a telle avec un coup de bâton magique achever les infrastructure en construction ?
    réponses :

    - 1erement : NON .
    - 2ément : la solution au problème est définitivement trouver ? NON.
    - 3èment :les étudiants allaient le blesser inutilement. oui..
    il faut que le premier ministre se dise que la crise de 2011 porte toujours ses germes qui peuvent à tout moment porter des fruits négatifs.alors qu’il se cache un peu maintenant.on est fatiguer de le voir. tous les problèmes ne se résolvent pas dans la politique .......

  • Le 29 mars 2013 à 08:57 En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    encore ces griots avec leur platine rayée comme un certain dj luc adolphe tiao. savoir et parler de quoi quand on sait ce qu’il faut faire ? pourquoi passer son temps a répéter les memes choses ce que même un élève du cm1 sait comme solution pour sortir nos universités de ce coma ? y a qu’une seule solution : c’est des cantines de guiros qu’il faut pour construire des amphi,des locaux,acheter des matériels didactiques,recruter des prof. pas besoin de bricoleurs en blanchiment technique qui ne règle rien. au lieu de voler nos ressources pour se faire des guiros,qu’ils les déterrent,point barre et arrêter de nous gaver parceque si le blanchiment technique de ce flutiste était la panacée,pourquoi il a attendu tout ce temps avant de dévoiler son plan ? il venait à l’uo pour se faire voir,eh ben non. maintenant il sait qu’il n’est plus le bienvenu tant les pb ne sont pas réglés.

  • Le 29 mars 2013 à 09:22, par Yero Salomon En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    Bon appetit avec le pain que vous gagnez en jouant les avocats-defenseurs des gouvernatns du moment.

  • Le 29 mars 2013 à 10:05, par LeBonk En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    La violence n’est pas à encourager dans un pays ou les dirigeants comprenne vraiment le sens véritable du dialogue, le respect de l’engagement pris. Ce Gouvernement de la politique de Compaoré ne nous sers que du tréatre, et face à leur surdité, il ne reste plus que des ations de genre (violence) qui reste le seul moyen pour leur faire entendre raison. Le peuple burkinabé dans sa totalité devrait ainsi prendre ses responsabilités, et chasser ses gens pourri du pouvoir. Que quelqu’un me dise dans quel domaine dans ce pays on peut dire qu’il y a un semblant de satisfaction...rien. Aucune volonté politique réelle pour faire avancer les choses. que de discours qui sonne faux, aucune institution forte, on fait juste semblant de faire quelque chose. Il y ’en a mare vraiment. Chaque peuple mérite ses dirigeants ne dit-on pas ? La passivité du peuple burkinabé n’est pas a confondre ni a encourager, parce que dans cette passivité le peuple n’engrangera aucun acquis dans le sens de l’amélioration de son bien être. Il n’ y a que regardé autour de nous juste du coté du Sénégal...Laurent BADO avait raison sur ce point "nous sommes un peuple mouton qui continue de croire au père noel 50 ans après...c’est tristant comme le dirait l’autre.

  • Le 29 mars 2013 à 10:42, par Ibrahimo En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    A bas l’extrémisme et la mauvaise foi d’où qu’elles viennent

  • Le 29 mars 2013 à 12:50, par TOU En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    Bravo aux rédacteurs je ne me fais pas l’avocat des Etudiants mais en tant qu’étudiant permettez de vous faire comprendre que dans un pays où l’administration fonctionne comme il se doit le premier ministre se déplacer pour faire pression aux entrepreneurs pour que les infrastructures soient achevés à temps, c’est rigolant mais à la limite ça montre également les failles au sein de l’administration ou à défaut ça montre à quel degré le pouvoir est concentré. Imaginez si à toutes constructions il faut la présence de la primature pour un résultat alors que l’Etat a pas mal d’infrastructures à la fois en construction....? ET de pire lorsque une construction est donné à un entrepreneur il y a un délai d’exécution de rigueur à respecter et si ce délai n’est pas respecter l’ Etat a le droit de trimballer ce dernier devant la cours ..............

  • Le 29 mars 2013 à 18:22, par Citoyen En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    un journaliste pas intelligent ; c’est un arriviste ; son raisonnement n’est pas solide mais partisan ; 1- pour mettre la pression sur les entrepreneurs le PM a t’il forcement besoins de venir a l’UO ? NON ;
    2- les problemes de l’UO sont ils nouveaux et meconnu de l’état ? NON
    3- combien de parades le PM a fait dans ce pays en promettant d’ameliorer les choses et apres on ne voit rien ? indenombrable (EX : corruption, mais que dit il de Guiro ?)
    Ce que le journaleu oublie c’est que le monde intellectuel est l’ennemi de gouvernement, car ils savent que ce ne sont pas des gens qu’une parade et une decoration, ou un bol de riz peuvent transformer en suiviste ;
    les etudiants ont bien reagi, parce que cela montrera au gouvernement la difference qu’il y’a entre monde intellectuel et mon analphabete ou il lui suffit d’une parade et des promesses mensongères (ex : burkina émargent) pour calmer les esprits pour un bout de temps ;

  • Le 29 mars 2013 à 20:24, par Enervé En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    Cher journaliste. On sait la crise que l’université gabonaise a connue. tu peux t’informer parce qu’on sait que vous êtes les plus incultes. Une semaine avant la visite de Tiao au campus, le Président Ali Bongo lui-même s’est rendu à l’Université (une visite non officielle d’ailleurs) rencontré les étudiants. Tu sais où ? c’est sous des arbres qu’ils ont tenu leurs échanges. Chez nous ici, cette piète visite se fait à des coup de milliers de francs. Les étudiants ne peuvent permettre qu’on les insultes jusqu’à ce point. Ta question ’’que valent le bon sens et la responsabilité il fait la poser au PM. Le bon aurait voulu qu’il soit modeste dans sa tournée et qu’il soit aussi responsable devant les étudiants et devant l’histoire. Du reste, un bon maître doit exemplaire et irréprochable. Tiao l’est ? Eviter de faire du journalisme d’accompagnement sans discernement.

    • Le 31 mars 2013 à 12:26, par Malagda En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

      Je note seulement que le PM perd progressivement sa modestie. A-t-il besoin de se pavaner partout avec une horde de journalistes et un long cortège pour faire son travail ? C’est se moquer du peuple qui souffre. Je ne cautionne pas la violence à son égard non plus. La meilleure réponse que les étudiants auraient pu lui donner, c’est de faire campus mort. Aucun étudiant sur le campus ce jour-là. S’il venait défiler devant les enseignants et le personnel seulement, ça lui aurait fait plus mal. Pensez à cela la prochaine fois pour manifester votre mécontentement.

  • Le 1er avril 2013 à 19:11, par wendmi En réponse à : Universités de Ouagadougou : Que prévalent le bon sens et la responsabilité

    je suis désolé.vs avez votre raison sur lequel vs vs basez pour faire des critiques.mais d’un autre point de vue vs péchez dans un eau trouble car des passages de votre raisonnement ne tiennent pas.qui aurais-je le plaisir de lapider ou de huer quelque qui a l’age de son père, son frère ?les étudiants ne sont pas aussi mal éduquer.je vs dirai simplement que tout les conditions sont réuni pour qu’il ait la violence au campus.le premier ministre devrait être un exemple pour les jeunes apprenants mais ayant constaté que ce n’est que de la démagogie, et qu’il ne fera pas mieux que les démagogues que l’on précéder, il est sans doute qu’ils manifesteront, quelque soit ta patience et ton courage tu ne pourras accepter les calvaire de 2 à 3 trois dans la même classe sans avancer et qui est condamné à suivre et à croupir dans la misère pendant que la camarade qui sont dans d’autres établissements évoluent tranquillement.étudier est un droit et le gouvernement a le devoir d’accompagner les apprenants et tout le personnel en charge de dispenser le savoir.le premier ministre possède bien un service de renseignement et s’il y a une volonté de résoudre les problèmes du campus il allait en faire une priorité parmi les priorité dès ses premiers heures car étant journaliste de formation il est bien informer sur les difficultés sur le campus.ce n’est au campus que le premier ministre viendra mettre la pression sur l’entrepreneur.laissez les apprenants étudier car ils ont d’autres combat dans la vie que d’étudier éternellement dans un campus.le campus n’est pas un plaisir mais un besoin d’acquérir le savoir pour affronter l’avenir.l’étudiant et ceux qui veulent un peuple facile à gouverner ne peuvent avoir le même raisonnement.combien sont des autorités ayant leur fils ou filles dans cet enfer soi-disant campus ?si vs avez l’occasion de leur rapprocher un jour dites leur que ns savons qui est qui dans cet pays.eux même ils ont souffert c’est vrai mais la plupart d’entre eux ont évoluer avec la bourse de l’Etat.si le gouvernement estime que les apprenants sont sont mal éduqué il devra se remettre en cause car cela veut que soit les parents irresponsables ou qu’ils n’ont pas eux même une bonne éducation comme le disait Norbert Zongo,donc mesurons nos mots avant de les ouvrir au public.Au lieu de soigner la plaie on la caresse il vient un temps où vs risquez de regretter vos actes.Prenez l’exemple sur les autres pays.nous avons tous des droits et des devoir dc à chacun d’assumer ses responsabilités.A bon attendeur slt !