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Lycée municipal de Niangoloko : le proviseur pris en otage par les élèves

jeudi 21 février 2013.

 

Afin d’exiger l’électrification de toutes les salles de classe, les élèves du lycée municipal de Niangoloko ont observé du 18 au 20 février 2013, un arrêt des cours assorti d’actes de vandalisme. Tout serait parti, a-t-on appris, d’un devoir de 4 heures (15h à 19 h) qu’un professeur aurait soumis à ses élèves de la terminale.

La salle n’étant pas éclairée, ceux-ci ont dû interrompre le devoir dès la tombée de la nuit. Le lendemain, la nouvelle qui s’est répandue comme une trainée de poudre a créé au sein des autres élèves, un sentiment de révolte. C’est ainsi que le domicile du président de l’APE (Association des parents d’élèves) aurait été saccagé et des membres de sa famille bastonnés. Le proviseur du lycée a été lui, enfermé par les élèves pendant des heures, et il a fallu l’intervention des forces de sécurité pour le sortir du pétrin. Le mardi 19 février, le directeur régional des enseignements secondaire et supérieur des Cascades, le maire, le préfet et la sécurité étaient en conclave à Niangoloko sur la question. Ils pointeraient du doigt certains enseignants d’être derrière ces troubles, et auraient décidé d’affecter ces derniers ailleurs. Ce lycée, rappelons-le, a ouvert ses portes en 2003 et depuis, certaines salles de classe ne sont pas éclairées à cause de l’ampérage.


Cinq filles s’évanouissent au Lycée provincial le Bafudji de Gaoua

Cinq élèves (des filles) ont piqué une crise hystérique, jeudi 21 février 2013 dans la matinée au Lycée provincial le Bafudji de Gaoua (LPBG). Avant de s’évanouir, certaines d’entre elles qui se sont violemment débattues, ont été difficilement immobilisées.
Selon des témoins sur place, les filles, avant leur crise, auraient tenu des propos faisant allusion à une présence d’êtres étrangers, comme « elle arrive », « la voilà » … Pour le proviseur du lycée, Masséké Dembélé, la crise a commencé depuis le mois de décembre 2012 et ne concerne que les filles, surtout celles du premier cycle. « Ses origines ne sont pas encore identifiées, mais certaines supputations la lient à des attaques démoniaques », indique-t-il.
En effet, de l’avis du proviseur, l’administration avait au début interpellé l’Association des parents d’élèves (APE) qui a initié des sacrifices et des séances de prières avec les coutumiers et les religieux. Malheureusement, la série des crises s’est poursuivie.
A ce jour, environ une trentaine de filles ont été touchées, a ajouté M. Dembélé. En plus du LPBG, la crise a également touché le lycée municipal de Gaoua.


Ecole Centre « A » de Banfora : la réfection des locaux se fait attendre

Anciennement appelée « Ecole garçons », l’école primaire publique Centre « A » de Banfora a célébré les 16 et 17 décembre 2011, ses 100 ans d’existence dans une quasi division du comité d’organisation.
Un premier groupe a jugé qu’un tel évènement ne pouvait se dérouler dans une vétusté criarde des bâtiments, et qu’il fallait d’abord attendre la réhabilitation promise par le ministère de l’Education nationale. Il craignait qu’après la célébration, la promesse ne reste lettre morte. Pour le second groupe, la célébration ne pouvait attendre, surtout que l’école avait atteint 104 ans en 2011 et que toutes les initiatives depuis 4 ans n’avaient pas abouti. Plus d’un an après la célébration, le premier groupe semble avoir raison, puisque la réhabilitation se fait toujours attendre. Il en est de même pour le bilan, du fait que le comité d’organisation basé à Ouagadougou s’est terré dans un mutisme inexplicable.

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 22 février 2013 à 13:16 En réponse à : Lycée municipal de Niangoloko : le proviseur pris en otage par les élèves

    Sans m’ériger en avocat du diable je pense que le ministère doit avoir un oeil sur ce qui se passe souvent dans nos établissements secondaires qui sont parfois gérés par certaines APE et administrations comme leur propriété. Si la possibilité d’électrifier les salles s’est offerte et qu’on a affecté les moyens qu’on aurait pu utiliser pour cela à d’autres fins, on ne doit pas accuser les enseignants de monter les élèves contre qui que ce soit.

  • Le 22 février 2013 à 13:40 En réponse à : Lycée municipal de Niangoloko : le proviseur pris en otage par les élèves

    J’espere qu’ils ne vont pas encore attribuer cela a un phenomene surnaturel. C’est un truc serieux, Mais c’est totalemet naturel.

  • Le 23 février 2013 à 11:25, par NOBSON En réponse à : Lycée municipal de Niangoloko : le proviseur pris en otage par les élèves

    La situation du lycée Bafuji nous ramène à réfléchir sur certaines pratiques coutumières. Une habitude n’a-elle pas été abandonnée par l’APE sur le sol de ce lycée ? La gestion actuelle de l’établissement concorde t-elle avec son histoire ? Sacrifices et prières seules peuvent résoudre ce problème. Le comble est que le Complexe aurait été aussi victime et maintenant on parle du municipal.
    Nous ne pouvons que prier pour ces pauvres filles.