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Côte d’Ivoire : Les oubliés du butin de guerre

lundi 28 janvier 2013.

 

Massandjé Senou est commerçante à Bouaké. En 2002 elle abandonne son commerce pour « rentrer dans la guerre ». Elle devient un centre d’appel aux rassemblements. Une autre figure : « j’étais le doyen d’âge. Il fallait que je sois là pour remobiliser les troupes et donner des conseils aux enfants comme les Soro Guillaume, Chérif, Watao… mon âme était mon micro », lui c’est Issouf Kamagaté dit "empereur".

Abdoulaye Sanogo ; Gaoussou Karamoko, etc. Ils furent nombreux. Lorsqu’ils s’engageaient en 2002 aux côtés des chefs de la rébellion, ils étaient loin d’imaginer qu’une fois la lutte terminée, ils seraient oubliés par leurs anciens compagnons aujourd’hui au pouvoir. Au-delà de ces frustrations individuelles, c’est la ville de Bouaké de façon générale qui affiche un visage de ville abandonnée. « Mon candidat est devenu président et moi je suis toujours dans la misère ». Un reportage exclusif à voir absolument sur http://droitlibre.tv/tv/film181



Vos commentaires

  • Le 29 janvier 2013 à 08:22, par Et puis après ?? En réponse à : Côte d’Ivoire : Les oubliés du butin de guerre

    Tchrrrrrrrrrrr si vous n’avez plus de sujets parlez nous des Cascades de Banfora du Zoo de Ziniaré Ya pleins de bons coins à visiter au Faso OK
    Le fait de libérer la Côte d’ivoire là ça leur permet aujord"hui de s’exprimer librement non ? Est ce que du temps de Gbagbo ils osaient ? Même s’ils ne sont pas devenus milliardaires au moins ils vivent non ?Et ceux qui n’ont pas eut cette chance ?Au moins ils ont la vie sauve et s’ils ne sont pas des attentistes ils peuvent se battre pour se faire une place dans cette Côte d’ivoire nouvelle !!!
    Qu’est qu’ils croient après tout c’est de bonne guerre Ils ne pensaient tout de même pas qu’ils seraient nommés ministres Dg où que sais je encore avec ce type de raisonnement pas étonnant que leurs amlis d"hier se méfient d’eux aujordh"ui

  • Le 29 janvier 2013 à 09:59, par bedjan En réponse à : Côte d’Ivoire : Les oubliés du butin de guerre

    l’essentiel dans cette affaire c’est d’avoir défendu et obtenu vos droits et d’être reconnu comme citoyen ivoirien au même titre qu’un akan ,un guéré , etc ! nous avons pris les armes en 2002 ce n’était pas pour devenir riche une fois parvenus au pouvoir, mais plutôt de ne plus ETRE OBLIGES DE PROUVER QUE NOUS SOMMES IVOIRIENS !
    Ce qui compte c’est la fin des délits de patronyme et de faciès ! Alors arrêtez ce genre de raisonnement

  • Le 29 janvier 2013 à 14:26, par TONSAR En réponse à : Côte d’Ivoire : Les oubliés du butin de guerre

    CES VRAI LE COMBAT QUE VOUS AVEZ MENE EST NOBLE LES DIVIDENDES CE SONT VOS ENFANTS QUI LES RECOLTERONT

  • Le 29 janvier 2013 à 14:30, par TONSAR En réponse à : Côte d’Ivoire : Les oubliés du butin de guerre

    Je suis de cet avis également. Le combat que vous avez mené est noble. Les dividendes reviennent à la postériorité