Retour au format normal
lefaso.net

Education des enfants : Les films pornographiques, un danger

dimanche 27 janvier 2013.

 

Le Ministère des droits humains et de la Promotion civique invite les professionnels du cinéma, gérants de cyber café et de vidéo- projection au respect des règles régissant l’exploitation des films pornographiques. Les 17 et 18 janvier 2013 à Bobo-Dioulasso, ils ont bénéficié d’une formation sur les conséquences désastreuses des films obscènes sur l’éducation des enfants.

La formation a permis aux personnels de cinéma, gérants de cyber café et de vidéo-projection de s’imprégner des textes régissant la pratique de leur métier. Il s’agit en particulier, de ceux réglementant l’exploitation des films pornographiques. L’enjeu, c’est de faire prendre conscience des conséquences désastreuses desdits films sur les enfants, selon la ministre des Droits humains et de la promotion civique, Julie Nignan. En effet, a-t-elle expliqué, les enfants ont besoin d’évoluer dans un climat social d’amour et de protection pour leur plein épanouissement. Au regard de leur immaturité, leur incapacité de discernement, ils doivent être tenus loin des films, qui peuvent inciter à la débauche, à la prostitution, punis dans le code pénal burkinabè.

Selon Mme Nignan, le Burkina Faso a ratifié les textes et les différentes conventions relatifs à la protection des enfants. Même si, elle reconnait à la famille le rôle de « première ligne de défense » des intérêts des enfants, la ministre des Droits humains et de la promotion civique a interpellé tout le monde, surtout les personnels du cinéma, des gérants de cyber café et de vidéo-projection. Elle leur a demandé de pouvoir renoncer aux revenus que les films pornographiques peuvent leur procurer en ne les diffusant pas afin de garantir la protection des tout-petits.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 28 janvier 2013 à 08:17 En réponse à : Education des enfants : Les films pornographiques, un danger

    et vous dites quoi des telenovela qui change le comportement de nos frères et soeurs !!!

  • Le 28 janvier 2013 à 09:54, par imothep vigie du pharaon En réponse à : Education des enfants : Les films pornographiques, un danger

    Mais trouver donc une solution

  • Le 28 janvier 2013 à 14:42, par John Johnson En réponse à : Education des enfants : Les films pornographiques, un danger

    S’il n’est jamais trop tard pour aider les enfants il faut commencer maintenant a les proteger. Mais c’est pas les lois qui manquent. On ecrit dans les journaux, on parle a la tele et c’est fini. Rien ne sera fait sur le terrain. depuis les annees 90s dans les quartiers les cassettes pornographiques ont animees les esprits des enfants. la police confisque les magnetoscopes. le lendemain le proprietaire le recupere et c’est business as usual. on n’a pas besoin que son vehicule soit en regle. glisse mille francs a chaque controle. On n’a meme pas besoin de la CCVA . sur n’importe quelle route tu verras des vehicules qui ne doivent pas etre sur la route. des camions sans éclérage conventionnel, l’apprenti a une torche souvent. c’est de la comedie. Et rien ne changera car c’est pas les gens du haut qui ont besoin des protections des maux de la societe. C’est la masse sans voix

    • Le 28 janvier 2013 à 17:25 En réponse à : Education des enfants : Les films pornographiques, un danger

      Bon courage Madame la Ministre ! Vous avez hérité d’un Ministère sensible, aux défis énormes. Nous ne doutons pas que saurez relever brillamment ces défis.
      Une solution au phénomène ? Que la famille retrouve la place centrale qui est la sienne dans l’éducation des enfants ! Les actions du ministère seront vaines si chaque citoyen (je dis bien chaque citoyen) n’est pas conscient de ses devoirs et de ses responsabilités !

  • Le 29 janvier 2013 à 04:08, par Mechtilde Guirma En réponse à : Education des enfants : Les films pornographiques, un danger

    Madame la ministre, vous dites de belles paroles mais creuses. Rien que pour divertir. J’ai été pendant plus cinq ans membre du visionnement du film sur le territoire du Burkina-Faso. Dieu seul sait ce que j’ai fait comme interpellations, propositions, suggestions, initiatives dans les différents milieux (ils peuvent vérifier leurs archives)...
    Du reste la SONACIB avait répondu en son temps, qu’en tenant compte de nos censures, l’État ne faisait pas de recette du fait de la concurrence déloyale dans les quartiers. Alors j’ai rendu démission comme membre au titre de mon ministère.
    Bonne chance donc pour votre belle initiative.