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Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

lundi 14 janvier 2013.

 

Voici quelques mois (cf. LDD Mali 047/Mardi 25 septembre 2012), j’avais promis aux Maliens (classe politique et putschistes confondus) que devant « choisir entre le déshonneur et la guerre » et qu’ayant choisi « le déshonneur, ils auront la guerre » (pour reprendre les mots de Winston Churchill lors de la signature des accords de Munich en septembre 1938). Nous y sommes.

Au-delà même du Mali car la guerre et le déshonneur sont, dans cette affaire, partagés par ceux qui, en Afrique, applaudissent à l’engagement militaire français sans prendre en compte la réalité du problème malien ni s’engager dans la bataille. Le premier prix du déshonneur revient au président béninois Thomas Boni Yayi qui, circonstance aggravante, préside l’Union africaine. « Je suis aux anges, a-t-il déclaré. Je voudrais absolument, au nom du continent, exprimer notre gratitude à la République française, à son président, son gouvernement, à tout le peuple français, qui ont su apprécier […] la gravité de la situation qui prévaut aujourd’hui au Mali et dans la zone ouest-africaine ».

Les Africains n’ont pas su faire la guerre mais sauront faire la fête ; les Français ne se sont pas mieux comportés entre 1940 et 1944*. Peut-on se réjouir (qui plus est « être aux anges », le docteur Boni Yayi, qui aime à exposer ses titres, devrait savoir ce que parler veut dire : le voilà en « extase ») qu’une armée étrangère vienne régler un problème qui relève de sa souveraineté, de son honneur, de sa dignité ? Peut-on se réjouir qu’une ex-puissance coloniale se sente obligée de se substituer à un Etat, une nation ? Peut-on se croire au Paradis (« aux anges ») après qu’une puissance militaire étrangère ait permis de reconquérir en quelques heures un terrain perdu quelques jours auparavant sans combat ?

L’euphorie qui s’empare des « va-t-en guerre » est indécente. Alors que les leaders africains nous bassinent à longueur de déclarations sur le respect de leur souveraineté et la prise en considération de leur position de « chefs d’Etat », les voilà qui « battent le tambour avec les tibias des morts » sans pour autant s’engager dans un combat que, pourtant, ils présentent comme vital. Boni Yayi, président de l’Union africaine, était en visite au Canada quand Paris a décidé d’entrer en guerre au Mali. Alassane D. Ouattara, président de la Cédéao, séjourne, chez lui, à Paris, avant de se rendre en début de semaine à Berlin pour des négociations financières. Il n’y a que François Hollande qui ait, pour cette occasion, bouleversé son calendrier.

Vous avez dit dignité, honneur, souveraineté** ? Cela ne serait rien s’il s’agissait seulement de bouter hors du Sud-Mali une katiba de « terroristes ». Je me permets de faire remarquer, refusant de succomber à l’enthousiasme général, que pour l’instant les troupes françaises et… maliennes n’ont reconquis qu’une bourgade du Sud-Mali abandonnée par l’armée malienne et pas encore la totalité du territoire du Nord-Mali. Je doute par ailleurs que ces « terroristes » - dont on nous dit qu’ils ne sont que quelques milliers d’hommes - aient pour ambition de mettre la main sur un territoire enclavé de plus d’1,2 million km² ; les observateurs notent d’ailleurs que l’offensive contre Kona a obligé les « terroristes » à dégarnir leurs autres positions.

S’agit-il seulement, au Mali, de combattre les « terroristes » ? A-t-on oublié que, voici un an, le 17 janvier 2012, ce sont les Touareg du MNLA qui ont déclenché une offensive contre Bamako et que le 22 mars 2012 le capitaine Sanogo, sans coup férir, à mis à terre le régime d’Amadou Toumani Touré (encensé par les « Occidentaux ») ouvrant ainsi la boîte de Pandore ?

Si les « terroristes » se sont emparés du Nord-Mali, c’est à la suite de la faillite du régime en place à Bamako. Faillite politique et sociale vis-à-vis des populations de Touareg qui, depuis la nuit des temps, réclament leur prise en compte par les autorités centrales. Faillite militaire vis-à-vis d’une « rébellion » qui résulte, d’abord, d’un refus de prise en considération de la situation des populations du Nord. C’est dire que le positionnement des « va-t-en guerre » qui, pour motiver les « Occidentaux » ont appelé « au terrorisme » comme on appelle « au loup » est un crime contre les populations maliennes, du Nord comme du Sud. Car le problème n’est pas là. Sauf que s’il ne s’agissait que d’une affaire politique intérieure malienne, l’intervention étrangère ne se serait pas trouvée justifiée.

François Hollande, à l’instar de Nicolas Sarkozy avec l’affaire libyenne, confond le tout et la partie et se refuse à prendre en compte la réalité politique et sociale du Mali. Dominique de Villepin le dit clairement, ce matin, dans Le Journal du Dimanche (Dimanche 13 janvier 2013) : « Ne cédons pas au réflexe de la guerre pour la guerre. L’unanimisme des va-t-en guerre, la précipitation apparente, le déjà-vu des arguments de la « guerre contre le terrorisme » m’inquiètent […] Tirons les leçons des guerres perdues, en Afghanistan, en Irak, en Libye. Jamais ces guerres n’ont bâti un Etat solide et démocratique. Au contraire, elles favorisent les séparatismes, les Etats faillis, la loi d’airain des milices armées. Jamais ces guerres n’ont permis de venir à bout de terroristes essaimant dans la région. Au contraire, elle légitiment les plus radicaux ». Villepin dit que « nous nous battrons seuls, faute de partenaire malien solide ». Il dit aussi que « nous nous battrons dans le vide, faute d’un appui régional solide », la Cédéao « reste en arrière de la main et l’Algérie a marqué ses réticences ». Il ajoute : « Un processus politique est seul capable d’amener la paix au Mali ». Dommage que ce point de vue soit celui d’un homme de droite qui n’est plus au pouvoir tandis que l’homme de gauche qui le détient s’empresse de jouer « aux petits soldats » (et il en a déjà perdu un dans la bataille).

La guerre ne résoudra pas les problèmes politiques et sociaux du Mali. Or, ce sont ces problèmes qui ont provoqué les événements du 17 janvier 2012 puis du 22 mars 2012. C’est dire que la médiation entamée à Ouagadougou doit se poursuivre. Ceux qui voulaient la guerre l’ont. On verra comment ils vont la gérer. Je note que, jusqu’à présent, le premier pays de la région a s’être engagé à fournir un contingent de 500 hommes pour soutenir la MISMA est le Burkina Faso, le pays qui s’est, par ailleurs, impliqué dans la recherche d’une solution négociée. Ouaga, dans le même temps, appelle à « arrêter les exactions et [à] n’entraver en rien le déploiement des forces internationales ». Combien de militaires béninois va envoyer Boni Yayi ? Combien de militaires guinéens va envoyer Alpha Condé ? Combien de militaires ivoiriens va envoyer Ouattara ?... Il est vrai que ces chefs d’Etat sont loin d’être consensuels chez eux et sont confrontés à d’immenses difficultés. Ce qui devrait les amener à plus d’humilité.

La guerre est engagée. Il faut la gagner. Mais dans le même temps, il faut bâtir la paix. Hollande, « l’homme du consensus mou », vient, en prenant la mauvaise décision, de s’affirmer comme celui du « consensus viril » (il a le soutien de l’opposition du centre droit à l’extrême-droite). Cela ne prouve pas qu’il a raison (la gauche a fait la même erreur en Algérie dans les années 1950-1960). Mais cela le met en position de force pour proposer autre chose. « Aujourd’hui, notre pays peut ouvrir la voie pour sortir de l’impasse guerrière, s’il invente un nouveau modèle d’engagement, fondé sur les réalités de l’Histoire, sur les aspirations des peuples et le respect des identités. Telle est la responsabilité de la France devant l’Histoire ». Villepin (cf. supra) l’affirme ce matin. Il a raison.

* Il y a dans tous les peuples des « compagnons de la Libération » (1.038 en France) et des « résistants ». Mais ce ne sont jamais que des minorités. La tendance générale, face à l’oppression, est quand même la soumission.

** L’ambassadrice US aux Nations unies, Susan Rice, a parfaitement résumé la lettre adressée par Dioncounda Traoré à Hollande : « Elle dit : Au secours la France ! ». Pas folichon.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique



Vos commentaires

  • Le 13 janvier 2013 à 13:58, par zongo abdoul gafar En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    moi je suis vraiment content de l action de la france dans cette affere .merci la france pour tout ce gue tu fais pour nous

  • Le 13 janvier 2013 à 14:49, par satisfait En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Merci infiniment à Mr BEJOT ; on trouve vraiment du plaisir à lire tes articles jusqu’au bout. ça sent vraiment un vrai travail de journaliste, avec tout le professionnalisme qui va avec. Encore merci.

  • Le 13 janvier 2013 à 22:36, par ESPRITO En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Je me permet de dire deux mots après lecture de cet article. C’est vrai, nos dirigeants ont échoué en matière de règlement des conflis en afrique et cela pour beaucoup de raisons que je citerai pas. Mais quand on fête nos 50 ans d’indépendance tout le monde est content non ? Dès le depart les chefs d’etat n’ont jamais cru à la souveraineté de leur pays respectif. Par ailleurs on peut dire que la France vient resoudre un problème historique dont elle a laissé l’embryon aux temps coloniaux mais je me demande si elle pourra le résoudre définitivement. Cette guerre est aussi celle d’Hollande contre Sarkozy ; c’est le deuxième qui a semé le désordre en Lybie d’où les ansardine et consort sont partis avec les armes pour venir annexer le nord Mali. Disons-nous aussi la vérité depuis combien de temps on négocie avec ces gars du moyen âge qui veulent d’une république islamique ; si le problème est qu’ils ont été négligés ils n’ont qu’à le poser ainsi au lieu de venir foutre la merde. Depuis longtemps ils sont làbas en train de s’en prendre aux populations et au patrimoine ; toi qui a écrit cet article est-ce que tu pense honnêtement que ces gars veulent négocier ; il n’y a pas de va-t-en guerre ici.

    • Le 14 janvier 2013 à 08:32 En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

      J’aime bien les écrits de Bejot, mais son pêché mignon a mon avis est qu’il ne sait pas faire des concessions quand il soutien une cause. Toutes ses interventions contre la guerre au Mali sont justes orientées a soutenir son ami Blaise Compaore. C’est tout. Sinon comment comprendre qu’il arrive a dire que le Burkina est le premier a fournir 500 hommes pour la guerre que la France a engagée ? Le Niger depuis entraîne ses hommes, a déployé ses hommes avec un contingent malien a la frontière prêt a intervenir a tout moment. Le Niger a depuis très longtemps fait la bonne lecture de la situation pour dire que la solution ne passe pas par la négociation que prône les amis de Bejot. Si Blaise s’est empressé de fournir les 500 hommes c’est tout simplement une façon détournée de rester encore dans le jeu.

    • Le 14 janvier 2013 à 12:33, par un médecin en privé En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

      en fait, Mr Bejot est un bon journaliste. mais son acharnement à toujours magnifier la diplomatie compaoré (je ne sais pourquoi) le discrédite souvent et l’amène à biaiser ses analyses

  • Le 14 janvier 2013 à 08:08, par Jeanine Debo En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Quel article ? On y évoque même pas les envahisseurs venus de loin tentant de faire croire à un problème intérieur ce qui est faux !! Des otages algériens et Français, des destructions de patrimoines culturelles classées par Unesco ! Voilà la preuve d’un vrai conflit mondial se déroulant pour le moment en terre malienne !
    Et puis la honte c’était quand des djihadistes arabo berbère touaregs nous vassalisent !
    Bien venue à la grande armée française en terre africaine ouverte aux humains qui respecte l’autre quelque soit sa religion et la couleur de sa peau !

  • Le 14 janvier 2013 à 08:10, par OUEDRAOGO ALIDOU En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    DEMANDE D’aide de travaux avec le diplôme cep ou le niveau 4eme dans les fabrication de brakina burkinabé

  • Le 14 janvier 2013 à 08:29 En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Mr BEJOT, n’est ce pas les rebelles qui ont rompu le dialogue ? de plus avec des révendications suréalistes ?

  • Le 14 janvier 2013 à 08:40, par el pulaar En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    honte à l’Afrique ; 50 ans après nous sommes toujours incapables de résoudre nos propres problèmes. et comment voulez vous que notre pauvre Afrique se developpe ??????

  • Le 14 janvier 2013 à 09:13, par Leburkinabé En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Mr Bijot, arrêtez de nous tapez les tympans !!!! Arrêtez, je vous en supplie !!
    Au nom de quelle fierté nationale, souveraineté nationale, non ingérence, et patati patata ..., allait attendre la communauté internationale (ou tout simplement la france, dans le cas présent) allait attendre que les terroristes s’emparent du Mali et de toute l’Afrique de l’Ouest, obligeant tout le monde à prier vers la Kaaba, emputant bras et jambes, fouettant publiquement des sois disant "impudiques", etc. avant de REAGIR !
    il est bien facile, de s’assoir dans son fauteuil feutré, devant un écran d’ordinateur, buvant champagne frais, pour faire ces commentaires qui n’ont pour seul intérêt que d’exposer vos aptitudes de fin analyste politique !!
    Je ne dirai pas que je suis aux anges [comme Mr YAYI Boni, en bon africain, qui n’a fait que traduire son émotion, JE DIS BIEN SON EMOTION, face à l’ignominie que des fous du diable (et non d’ALLAH qui est tout miséricordieux) son entrain de pratiquer sur nos frères maliens, et bientot (n’eut été cette intervention salvatrice de la FRANCE)], mais plutot MERCI à la FRANCE qui n’a fait que rendre la politesse aux descendants des TIRAILLEURS SENEGALAIS qui jadis, avaient payé de leur vie pour la libérer de l’horreur semé par les hordes hitlériennes !!!!
    Merci à la coopération entre nations !!!!

  • Le 14 janvier 2013 à 09:24, par konaté En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Moi je me permets de résumer votre article :" Le Dernier Sanglot de Jean Pierre BEJOT". Je suis tout à fait d’accord avec vous quant aux causes profondes de la crise politico - sécuritaire du Mali. Vous n’êtes pas seul, presque le Mali tout entier en est conscient. Vous n’avez pas à leur apprendre cela. Cependant, il se trouve quand dans la recherche de solutions, les maliens ne voient pas de la même façon que la mediation. Si nous sommes d’accord elle doit être centrée sur deux aspects, à savoir le rglement de la crise politique et la récupération des régions du nord, il se trouve que pour le second cas, nous n’avons pas la même approche. La mediation burkinabé s’est entetée à accorder du crédit à certains groupes et certainement va continuer à le faire, car voit toujours au MNLA un groupe laïc et non terroriste et dans la foulée semble induire en erreur les autres mediations qui ont pris en compte son avis. Le septicisme étalé par les autorités et le peuple maliens quand à la réussite du dialogue politique avec les groupes Ançar eddine et MNLA réside non seulement de leur connaissance de la mentalité de ces gens, mais aussi de leur reserve quant à l’impartialité du président du faso pour s’être inscrit dans le projet Sarkozy en accueillant, hébergeant, enacdrant et et sotenant ceux qui ont pris les armes contre la mère patrie. Tout ce que vous reprochez à Yayi Boni et autres chefs d’Etat pour avoir loué le mérite de l’action de Hollande, peut être reproché à Blaise pour s’être comporté en ’lakè" de Sarkozy. Avez vous oublié que l’une des raisons de la chute du regime de ATT est son réfus de l’intervention de l’OTAN en libye, opération officiellement approuvée par Blaise pour avoir les estimes de Blaise.

  • Le 14 janvier 2013 à 09:55, par Ibrahimo En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Je ne comprends pas les africains. Tantôt on décrie l’intervention occidentale qualifiée d’impérialiste en Afrique, Tantôt on crie au secoure à ces mêmes forces occidentales impérialistes pour nous assister. Vraiment il faut ré-coloniser les Africaines, ils ne savent pas ce qu’ils veulent. Nous (africains) ne sommes pas encore mûrs et responsables pour assumer notre destin.

  • Le 14 janvier 2013 à 13:05, par Alexio En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Le dilemme malien est sa democratie cosmetique, qu on nous a presenter d exemplaire en afrique de louest avec le Ghana anglophone par le battement des tambours mediatique. Le coup d Etat nous a demontre justement et amerement ce Marcne de dupes. La droite francaise avec som bouillant maitre du jeux des bombardements de la Lybie jusqu a la chute de Moamar Kadaffi devrait etre mentioner par l auteur de l article Mr Bejot. Car s est la ou tout a commencer.Meme on n aime pas le le lievre on n est tous d accord qu il er en habile courreur.Concernant Kadaffi,le seul qi avait justement arriver a couvrir ce cratere volcanique. Ironie du sor,les armes de la Lybie qui ont ete utilisees par ses dissidents maliens. L entree de la France en cette guerre est bienvenue pour limitee les degats malgre son avenir incertain voir la duree de cette intervention.

  • Le 14 janvier 2013 à 13:45, par l’autre En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Mais alors pourquoi n’a-t-on pas laissé ces crapules venir jusqu’à BAMAKO imposer leur idéologie moyenâgeuse ???

  • Le 14 janvier 2013 à 14:17, par synetik En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Ecoutez, la rébellion au nord Mali n’a rien à voir avec le fait que les Touaregs veulent que le gouvernement les intègre plus dans sa politique. Il s’agit ni plus ni moins de l’imposition d’une idéologie qui va à l’encontre de celle avec laquelle nous vivons actuellement. Des gens qui veulent revendiquer leurs droits ne vont pas jusqu’à agir tel que ces bandits font (amputations, lapidation à mort, etc.) La seule solution qui reste est celle de les bouter par tous les moyens hors de nos territoires, et le plus vite possible ! Quant au fait que nos dirigeants sont incompétents, en tout cas ce n’est pas chose nouvelle pour moi. Quand c’est pour effectuer des voyages coûteux pour participer à des colloques et autres, là ils sont premiers ! Cette situation est vraiment dégueulasse !

  • Le 14 janvier 2013 à 16:52, par alizeta En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    cette guerre est un probleme international,je pense que le monde est tres changè, il n’y a plus les division du passè,mais des division de maniere de voir le futur et la societè.Personellement je ne peu pas accepter un terrorismo qui soutien la charie et je pense que tout les pays qui veulent bune societè pacifique et democratique doivent se soutenir contre cet horreur

  • Le 14 janvier 2013 à 19:44, par La Verite En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Merci pour votre article.
    C’est vraiment lamentable le comportement des africains. Jusqu’a quand cela continuera ?
    Si seulement les gens savaient la verite sur ce coup d’Etat et cette intervention des occidentaux au Mali.
    Que ceux qui fustigent cet article s’informent d’avantage.
    BRAVO au Journaliste.

    • Le 14 janvier 2013 à 23:25 En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

      Vous qui êtes dans le secret des dieux, dites ce que vous savez. Si justement vous ne révélez pas ce que vous savez, comment voulez-vous que les gens puissent s’informer davantage comme vous le suggérez ? Ce n’est certainement pas du Nord Mali que M. BEJOT aurait pu écrire de tels articles avec sérénité ou pertinence. Quand on ne peut pas régler une situation, on demande de l’aide : c’est aussi une sagesse inspirée par l’amour de la vérité que de reconnaître ses faiblesses. M. BEJOT et Mme La Vérité pourraient proposer leurs solutions à la crise actuelle au Mali...

  • Le 14 janvier 2013 à 22:40, par Sankara En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Je m etonne de votre anlyse cher mr,pour rappel il faut compredre qu il ni y a pas en afrique francophone ,un pays juste un embryon . La preuve comment expliquer que qulque centaines de personne prenne la moitie du pays en quelque jours de combats COTE D IVOIRE ,CENTREAFRIQUE,MALI ,(TCHAD MR IDRISSE DEBY SAUVER PAR SARKOZY) ,TOGO SAUVER PAR CHARLE PASQUA. La liste est bien longue,sans intervention francaise nous aurons la SOmalie et la destablisation de sous region.
    La cedeao n a pas le moyen ni finacier,formation,et materiel pour intervenir au mali.
    Sans intervention francais bamako tombera about de quelque jours,nous ne sommes plus au temps de prophete ,c est au peuple maliannes de decider de leur constutition, que personne ne leur imposera le sabre.
    Le monde ont saluer l intervention francaise pour leur courage,la negociation repredra quand il aura instutition forte a bamako.

  • Le 15 janvier 2013 à 13:45, par Hess En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Bien pour la rhétorique mais sur le fond, il n’y avait pas le choix de ne pas agir. Le statu quo observé depuis 9 mois a été interrompu par les occupants du Nord Mali qui ont certainement bénéficié de la pause créée par la médiation pour mieux s’organiser.

    La négociation a échoué encore une fois et ce n’est pas nécessairement la faute du médiateur, Blaise Compaoré. La vérité est que le poids diplomatique est égal au poids réel du pays. Le reste est artificiel.

    Monsieur de Villepin a tout faux. Il veut juste dire le contraire de tout le monde pour paraître plus futé. Fallait-il laisser Mopti tombé ?

    Quant à Yayi Boni, Blaise et à leurs homologues, cela dépend de pour qui on a un faible !

  • Le 15 janvier 2013 à 14:22, par Nabiga En réponse à : Mali : La guerre et le déshonneur mais pas, pour autant, de solution à la crise malo-malienne.

    Personnellement, je ne crois pas que ce sont des motivations religieuses qui animent ces bandits (puisque le mali est déjà un pays islamique à 90%) mais plutôt l’argent (trafic de drogue, d’armes et d’otages), la jouissance sexuelle gratuite et à volonté pour des gens qui ont longtemps vécu dans la disette sexuelle comme on sait dans les pays arabes et enfin, bien entendu les richesses présumées du sous-sol malien.
    Et puis, s’ils avancent des velléités autonomistes, qu’ils aillent les revendiquer à la frontière de la Mauritanie ou de l’Algérie puisqu’ils ont en commun la langue, la couleur de peau et la même culture que les peuples vivant dans ces pays.