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Le pouls de la cité : Image de la cité

vendredi 14 décembre 2012.

 

Qui a dit que la décoration ne donne pas des ailes, du moins de l’énergie débordante ? En tout cas, ce vaillant acteur du développement, dans un état de santé précaire, n’a pas voulu, pour rien au monde, rater la cérémonie solennelle de remise de sa médaille, au palais de Kosyam. Le fauteuil roulant aidant, il a tenu à venir lui-même, recevoir les encouragements et félicitations du président du Faso, Blaise Compaoré.


On abuse du téléphone de l’administration publique !

Selon les statistiques du Ministère de l’économie et des finances, les dépenses globales de consommation de téléphone de l’administration, au titre des trois dernières années (2009 à 2011) s’élève à 26 759 508 191 F CFA. Ce qui représente 26,46% du budget de fonctionnement de l’État, pour ces années. C’est pourquoi ledit ministère a lancé le 5 septembre 2012, à Ouagadougou, une campagne de sensibilisation de proximité à l’utilisation rationnelle et économique d’eau, d’électricité et de téléphone de l’administration publique.

L’un des volets de cette campagne est de réduire donc, les dépenses de consommation de téléphone dans l’administration publique. Cependant, force est de constater que bon nombre d’agents du secteur public utilisent toujours de façon abusive, ces téléphones. Si ce n’était que pour le service ! Parce que ces appels sont faits à des fins personnelles, certains passent inutilement, leur temps à communiquer, négligeant parfois les visiteurs qui sont obligés d’attendre pendant longtemps avant d’être écoutés.

Il n’ya pas de doute que ces comportements contribuent à réduire considérablement, la rentabilité du service public. Que les autorités administratives se penchent sur la question en misant sur la sensibilisation afin de redorer l’image de l’administration publique du Burkina Faso. L’esprit de citoyenneté recommande qu’on utilise à bon escient les biens publics.


Ah ces mendiants !

Il devient de plus en plus impossible de manger tranquillement dans un restaurant ou de boire un coup dans un maquis. Des mendiants, des personnes malades mentales, s’infiltrent entre les clients. Ils vous infligent une torture morale avec une mine pitoyable. Ils sont pressés que vous retirez vos mains de l’assiette pour se ruer dessus et se désespèrent de voir le plat se vider de son contenu. Ce spectacle est si triste qu’il vous coupe l’appétit. Aussi, il convient que les restaurateurs veillent à limiter le mouvement de ces personnes au milieu des clients. Manger en toute quiétude, ça fait du bien.

Et quand on n’en a pas pour les autres, c’est un peu gênant de déguster un plat sous le regard de ceux qui ont peut-être plus faim que soi. Souvent, ils sont présents dans les débits de boissons jusqu’à des heures tardives. En tous les cas, les responsables des restaurants et des débits de boissons devraient travailler à maintenir les mendiants à l’écart des clients, et ensuite, collecter les restants de nourriture pour eux. Tout le monde y gagnera.

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 15 décembre 2012 à 12:51, par toksida En réponse à : Le pouls de la cité : Image de la cité

    Je suis tout à fait d’accord avec l’article sur les mendiants. Il y va même de la sécurité des clients. Ces "fous" qui déambulent entre les tables peuvent agresser mortellement les clients. Il y’a aussi ces formes de mendicités qui sont très proches de l’escroquerie. Une femme vous accoste et vous demande un peu d’argent pour acheter du carburant car elle et les siens (elle vous montre un monsieur qui tient les guidons d’une moto sur laquelle est assis un enfants) sont tombés en panne sèche. Ce scénario est servi à plusieurs personnes et elle et ses complices empochent une petite manne avant de rentrer chez eux. Faisons attention ! La morale est bien morte en sus de la confiance !