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Gestion des affaires publiques au Burkina : Les citoyens ignorent encore leurs droits !

jeudi 13 décembre 2012.

 

L’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH) en collaboration avec le centre pour la Gouvernance démocratique (CGD) tient une rencontre à Ouagadougou. Une réunion régionale sur le suivi des études sur la participation citoyenne au Burkina, au Mali et au Niger. Elle a, pour entre autres objectifs, de prioriser les recommandations proposées dans l’analyse comparative des rapports nationaux pour la promotion et la participation citoyenne dans les trois pays, de discuter du suivi des recommandations dans chacun des trois pays.

Le droit de prendre part à la gestion des affaires publiques de son pays est essentiel pour une société de citoyens autonomes. Les populations doivent être capables entre autres d’exiger la jouissance de leurs droits, de demander des comptes à leur gouvernement, de s’engager activement dans la vie publique selon la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Afin de comprendre et de définir les paramètres essentiels à la participation citoyenne et les défis qui se posent pour son exercice dans le sahel, une étude a été initiée en 2011 par l’IDDH en collaboration avec le CGD.

Ainsi donc, la rencontre qui se tient à Ouagadougou les 12 et 13 décembre 2012 se donne pour missions d’analyser et de prioriser les recommandations proposées dans l’analyse comparative des rapports nationaux pour la promotion de la participation citoyenne dans les trois pays.

Les participants discuteront du suivi des recommandations au Burkina, au Mali et au Niger et réfléchiront sur le développement éventuel d’une plateforme commune pour la mise en œuvre de ce droit essentiel.

Certains axes principaux retiendront l’attention des participants que sont les citoyens engagés, les représentants des trois pays, l’équipe du CGD et la coordonnatrice de l’IDDH, Monique ALEXIS. Il s’agit de l’accès à l’information, l’analyse et le suivi budgétaire.

Pour le Pr Augustin LOADA du CGD, le constat au Burkina est que plusieurs instruments juridiques et institutionnels sont mis en place mais ne reflètent pas les réalités du pays. Pour lui, « beaucoup d’obstacles sont sur le terrain et doivent être levés afin de traduire la réalité du pays ».

Y. Alain Didier COMPAORE

RTB