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Nouvelles du grin : Il vole un bélier et perd 60 mille francs sur les lieux

mercredi 7 novembre 2012.

 

La fête de Tabaski est passée mais cette histoire continue d’alimenter les débats au grin. A deux jours de la fête, un vieux de la zone non-lotie du secteur 22 reçoit la somme de 40 mille FCFA de la part de son fils qui réside à San-Pédro en Côte d’Ivoire. Cet argent lui a été apporté par le soin de son voisin ; un apprenti de camion remorque à qui il avait remis une lettre pour son fils. Ce dernier a fait des efforts pour lui envoyer cette somme pour qu’il puisse s’acheter un mouton pour la fête. Le vieux était heureux car il allait pouvoir imiter le geste du patriarche Abraham.

Il alla se payer un bélier selon sa bourse. La fête reste encore deux jours. Il faut beaucoup de vigilance autour de ce bélier avec tous ces voleurs qui rôdent ces temps-ci. Le vieux monte la garde sur son bélier la nuit tombée. Il ne dort pas. Dès qu’il entend un bruit quelconque, il ouvre la fenêtre pour s’assurer que l’enclos où se trouve le mouton est intacte. La première nuit tout s’est bien passé. La dernière nuit avait la fête, le vieux était toujours sur le qui vif. Il refuse de dormir et compte veiller pour la dernière nuit. Entre temps, il sentit qu’il a sommeil.

Que faire ? Il songea à prendre l’ablution pour faire des prières surérogatoires. Il rentra dans sa chambre et fit deux rakates. Juste à la fin, il entendit un bruit venant de l’enclos. Il sortit rapidement mais trop tard la petite porte en tôle de l’enclos était ouverte. Le mouton n’y était pas. Le vieux se retourna dans la chambre, prit une torche et alla constater effectivement que le mouton n’était plus là. Il voulait se retourner mais son regard s’attarda sur un petit objet tombé juste à la porte de l’enclos. Il s’agit d’une porte monnaie en peau. Le vieux le ramassa. Il contenait une somme de 60 mille FCFA en coupure de 5 mille FCFA. Il ne dit plus rien. Il rentra se coucher. Le lendemain de bonne heure, il alla se payer un gros bélier avec la somme qu’il a ramassé.

Il s’est dit que cet argent appartient certainement au voleur de son mouton et que c’est Dieu qui a agit ainsi.
Grâce à Dieu, il a pu immoler son bélier comme le veut la tradition. Celui qui a raconté l’histoire au grin a ajouté que les enfants du vieux disent avoir remarqué les mouvements de va et vient d’un jeune homme sur la voie qui passe devant leur cour.

Comme s’il était à la recherche d’un bien qu’il a perdu. Mais comme il n’a pas demandé à quelqu’un, alors personne ne s’est intéressé à lui. Dans tous les cas, le voleur en question n’a pas réussi à gâcher la fête du vieux. « En voulant trop gagner, parfois on perd ». Cette morale de la Fontaine peut bien s’appliquer à cette histoire. Le voleur avait jusqu’à 60 mille FCFA mais cela ne le suffisait pas ; il voulait encore d’avantage et finalement il a acheté le bélier de 40 mille FCFA du vieux à 60 mille FCFA.

« Le petit fakir toujours dispos »

L’Opinion



Vos commentaires

  • Le 7 novembre 2012 à 11:01 En réponse à : Nouvelles du grin : Il vole un bélier et perd 60 mille francs sur les lieux

    Belle leçon pour le voleur. mais le petit fakir tjrs dispos, il faut essayer de soigner ton français. Je ne dis pas ça pour te vexer ou pour te diminuer. mais juste pour que certaines erreurs d’expression soient évitées. En effet, on dit tjrs être sur le qui-vive et non sur le qui vif comme tu l’as écrit à la 4ème ligne du 1er paragraphe de ton article. par ailleurs, il fallait aussi dire à la dernière phrase de ton article que "le voleur avait jusqu’à 60 mille FCFA mais cela ne lui suffisait pas" au lieu de dire mais cela ne le suffisait pas. pour que tu comprennes bien pourquoi, on ne peut pas dire que l’argent ne suffisait pas le voleur. ça ne serait pas une phrase correcte, mais on dira plutôt que l’argent ne suffisait pas au voleur. Bonne journée.

    • Le 7 novembre 2012 à 11:40 En réponse à : Nouvelles du grin : Il vole un bélier et perd 60 mille francs sur les lieux

      ça veut dire quoi "la fête reste deux jours" ? "(...) prendre l’abution " ? on dit en bon français " faire ses abutions" , "le vieux se retourna dans la chambre " ? vous voulez sans aucun doute dire "le vieux retourna dans sa chambre" qui ne signifie pas la m^me chose !!! "comme l’a si bien dit le frère qui me précède,’petit fakir’ il faut, en effet ,soigner votre style à défaut faites vous relire par un ami qui manie mieux et connaît mieux la langue de Molière que vous ! Il n’y a aucune honte à cela mon fère !

  • Le 7 novembre 2012 à 11:56, par kiki En réponse à : Nouvelles du grin : Il vole un bélier et perd 60 mille francs sur les lieux

    on dit aussi "un porte-monnaie" au lieu de "une porte-monnaie". merci

  • Le 7 novembre 2012 à 11:59, par Amadoum En réponse à : Nouvelles du grin : Il vole un bélier et perd 60 mille francs sur les lieux

    La morale est dans votre histoire mais le francais "n’est pas arrive". Dans le second paragraphe, il devait y avoir un accord entre "somme" et ramasse" et dans le dernier paragraphe, "Le voleur..cela ne le suffisait pas...", ne lui suffisait pas" aurait du faire la chose.

    Du courage !

  • Le 7 novembre 2012 à 12:19, par Salankoloto En réponse à : Nouvelles du grin : Il vole un bélier et perd 60 mille francs sur les lieux

    Tu sais mon ami, il semble que "C’EST LE FOND QUI COMPTE" à entendre certains. Sinon je dirai qu’il y a plus de fautes que ce que tu viens de relever. Exemple ? "La dernière nuit avait la fête..." pour La dernière nuit avant la fête ; "Le vieux se retournant dans sa chambre..." pour Le vieux retournant dans sa chambre ; etc.
    Je profite ici pour relever une faute qui devient fréquente (et qui est commise par nombre de journalistes) : DEMANDER D’APRÈS QUELQU’UN. On parle D’APRÈS QUELQU’UN (en rapportant ses propos) et on DEMANDE APRÈS QUELQU’UN (en s’enquérant de ses nouvelles) d’où sa traduction anglaise "To ask AFTER somebody".
    Bonne journée à tous !

  • Le 7 novembre 2012 à 16:07, par le Pharaon En réponse à : Nouvelles du grin : Il vole un bélier et perd 60 mille francs sur les lieux

    Amis internautes, c’est l’histoire qui vous importe le plus ou le français ? Faites donc un choix car l’idée générale y est. L’essentiel c’est de comprendre l’histoire, faire une analyse pertinente afin d’en tirer une leçon.
    La langue française et les français vous ont trop canalisé sur seulement les fautes. Ah, dépassez cela un jour et soyez pragmatiques comme les anglophones.

  • Le 7 novembre 2012 à 16:53, par barkwennam En réponse à : Nouvelles du grin : Il vole un bélier et perd 60 mille francs sur les lieux

    belle leçon pour tous

  • Le 7 novembre 2012 à 18:05, par indy En réponse à : Nouvelles du grin : Il vole un bélier et perd 60 mille francs sur les lieux

    Bon dieu c’est la moral de l’histoire qui compte le plus ici !! " en voulant trop gagner on perd tout" aussi , Dieu n’abandonne jamais les oiseaux du ciel. c’est pas un cours de molière voyons !!!

    • Le 7 novembre 2012 à 19:42 En réponse à : Nouvelles du grin : Il vole un bélier et perd 60 mille francs sur les lieux

      N’ oubliez pas que nos enants qui sont au cepe 0 nous lisent. Qui vous a dit que le plus important, c’est le fond ? Et pourquoi ca ne serait pas les deux ? Ou alors ecrivez vote histoire sans utiliser une langue. Meme si c’est le bissa que vous utulisez, c’est a dire la langue des norteils Zecartes, il faut bien l’ ecrire.

      Bationon Bii