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Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

lundi 29 octobre 2012.

 

Dans une déclaration parvenue à notre rédaction ce lundi, le bureau national du Syndicat national Autonome des Enseignants Chercheurs du Burkina Faso (SYNADEC-BF) ne manque pas de mots pour qualifier ce qui se passe à l’université de Koudougou avec l’affaire d’exclusion d’étudiants.
« De notre point de vue, le Conseil de discipline n’a fait qu’appliquer le décret N°2012-646/PRES/PM/MESS adopté le 24 juillet 2012 dont le gouvernement semble découvrir subitement le caractère « excessif » de certaines de ses dispositions. L’initiative qui consiste à impliquer les « forces vives » dans des questions relevant strictement de l’Université est de nature à brider l’autonomie des universités et ainsi à dévoyer l’institution universitaire.

L’acte d’agression est ainsi banalisé et mis au compte de « nos enfants », comme si les étudiants burkinabè étaient et ne sauraient être que des enfants éternels, d’éternels irresponsables sociaux », peut-on noter dans la déclaration dont voici l’intégralité.


Syndicat National Autonome des Enseignants Chercheurs du Burkina Faso (SYNADEC-BF) : Déclaration sur la situation à l’Université de Koudougou

« Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants
Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles
Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter
Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois
Parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux
L’autorité de rien ni de personne
Alors
C’est là en toute beauté et en toute jeunesse
Le début de la tyrannie »
Platon

Suite à des manifestations estudiantines qui ont culminé avec l’agression verbale et physique de notre collègue enseignant Mahamoudou Oubda et de deux étudiants, le Conseil de discipline de l’Université de Koudougou (UK) a pris, à l’encontre des agresseurs, des sanctions allant (parfois cumulativement) de l’annulation de résultats d’examens à l’exclusion pure et simple, assortie d’une interdiction, diversement modulée, de s’inscrire à l’UK et dans les universités publiques et privées du Burkina Faso.
Ce sont ces sanctions qu’une partie de l’opinion publique burkinabè considère comme extrêmes et exagérées, au point de déclencher une intervention du gouvernement et une implication de la société civile pour tenter d’apaiser la situation et amener le Conseil de discipline de l’UK à revenir sur les sanctions prononcées.

Il n’appartient pas au SYNADEC de se prononcer ici sur la pertinence et le bien-fondé des revendications des étudiants qui ont, finalement, conduit à cet acte ignoble d’agression : en d’autres lieux et en d’autres temps, le SYNADEC s’est exprimé sur la situation que vivent les étudiants et les problèmes auxquels ils sont confrontés. Ce qui nous importe ici, c’est de réprouver les agissements inadmissibles d’étudiants pour qui la fin justifie les moyens, les conduisant à agresser physiquement et moralement non seulement leurs camarades, mais aussi ceux à qui ils doivent plutôt respect et gratitude en tant qu’éducateurs. En outre, il s’agit pour nous de condamner l’effet pervers de la prétendue recherche par certains de la paix sociale à tout prix qui, malheureusement ici, foule aux pieds la dignité et les droits de la personne humaine. Ainsi, des personnes et groupes de personnes qui ont une responsabilité sociale indéniable tentent de faire accepter – ce qui équivaut pratiquement à justifier – les actes répréhensibles de ces étudiants que l’on a décidé d’affubler du titre hypocritement affectueux et protecteur de « nos enfants ».

Les actes incriminés ne relèvent pourtant pas d’enfantillages. M. Oubda a été brutalisé, violenté, agressé parce que littéralement traîné du second étage au rez-de-chaussée d’un immeuble, ce qui lui a occasionné des blessures aux bras. Une chute lui aurait été certainement fatale. En plus de cette agression physique, ces actes participent de la destruction morale et psychique d’un enseignant.

Faudrait-il qu’il y ait mort d’enseignant pour que de telles sanctions puissent être infligées ?
De notre point de vue, le Conseil de discipline n’a fait qu’appliquer le décret N°2012-646/PRES/PM/MESS adopté le 24 juillet 2012 dont le gouvernement semble découvrir subitement le caractère « excessif » de certaines de ses dispositions. L’initiative qui consiste à impliquer les « forces vives » dans des questions relevant strictement de l’Université est de nature à brider l’autonomie des universités et ainsi à dévoyer l’institution universitaire. L’acte d’agression est ainsi banalisé et mis au compte de « nos enfants », comme si les étudiants burkinabè étaient et ne sauraient être que des enfants éternels, d’éternels irresponsables sociaux.

Les sanctions infligées à ces étudiants sont en tous points conformes aux dispositions du décret N°2012-646/PRES/PM/MESS du 24 juillet 2012 portant régime disciplinaire applicable aux étudiants et aux candidats aux examens et concours organisés par les universités publiques du Burkina Faso, notamment à son article 34 qui prévoit expressément, in fine, « l’exclusion définitive de tous les établissements d’enseignement supérieur publics et privés du Burkina Faso »

Rappelons que les cas d’actes de vandalisme et d’indiscipline de la part d’étudiants sur les campus du Burkina Faso sont fréquents. On peut citer entre autres :
-  des copies de devoir arrachées et détruites après un examen ;
-  des incursions de groupes d’étudiants dans des salles de cours en présence d’enseignants pour exiger l’arrêt des enseignements ;
-  des agressions récurrentes entre groupes d’étudiants ;
-  des menaces de mort proférées par des étudiants à l’endroit des enseignants.

Tout ceci fait qu’il règne sur les campus un climat de peur et d’insécurité alors que dans une enceinte comme l’université, c’est la force de l’argument qui doit prévaloir sur celle de la violence. Voilà pourquoi les actes d’agression ne sauraient rester impunis car c’est l’impunité qui favorise la recrudescence de la violence comme mode de règlement des conflits au sein de la communauté universitaire.
Au regard de tout ce qui précède, le SYNADEC :
-  condamne sans réserve les comportements agressifs et irrespectueux des étudiants vis-à-vis de leurs éducateurs ;
-  met en garde contre les tergiversations et les accommodements aux règles universitaires, susceptibles de créer un précédent et rendre les universités ingouvernables à l’avenir ;
-  rejette toute décision prise en dehors du cadre légal strict imposé par les textes régissant le fonctionnement du Conseil de discipline et tendant à remettre en cause les décisions du Conseil de discipline de l’UK ;
-  réprouve les interventions intempestives de certains acteurs, internes comme extérieurs à la vie universitaire qui, au prétexte de concourir à l’apaisement de la situation, contribuent à la déliquescence et à l’effondrement de l’institution universitaire ;
-  se réserve le droit d’engager toutes les actions idoines pour défendre l’institution universitaire et faire respecter les droits et la dignité de l’enseignant.

Ouagadougou le 29/10/2012

Pour le SYNADEC
Le Bureau National



Vos commentaires

  • Le 30 octobre 2012 à 06:59, par bendatoega En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Je m’insurge contre toute tentative de suspension des sanctions prises à l’encontre des fauteurs de troubles à l’université de koudougou

  • Le 30 octobre 2012 à 07:07, par tertus En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Cher Synadec, c’est une honte que ce soit dans cette situation que vous donniez de la voix. Je vous comprend parfaitement. Nous sommes en debut de periode electorale avec son lot de recompense a venir. Quoi de plus normal qu’un syndicat si on doit le qualifier ainsi d’ailleurs, fasse la courbette pour s’assurer des faveurs futures.ave

  • Le 30 octobre 2012 à 07:16, par platon En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Merci bien au SYNADEC
    Enfin le Syndicat des enseignants de l’université burkinabè à parlé, et a très bien parlé. Si on ne prend garde nos universités deviendrons des jungles.
    Par ce écrit le SYNADEC éclaire bien l’opinion publique sur ce qui se passe dans nos universités. Force doit rester aux textes en vigeur.

  • Le 30 octobre 2012 à 07:18, par un burkinabé de la disapora En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    je suis tout à fait d´accord pour cette prise de position du SYNADEC visant à faire respecter la décision du conseil de discipline de l´UK.
    Etant à l´étranger je ne vois pas comment motiver des compatriotes à venir dispenser des cours et encadrer des étudiants si des cas d´aggresions devraient rester sans conséquence !

  • Le 30 octobre 2012 à 08:17, par Eric de Kouria En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Un réveil des consciences…
    Lorsque dans un pays les dirigeants établissent les lois de façon à ne pas être eux-mêmes concernés par ces mêmes lois,
    Lorsque dans un pays les dirigeants pillent les richesses pour envoyer leurs progénitures en Europe en Amérique et en Asie dans les meilleures universités et que les citoyens Lambda peinent à avoir un pauvre pécule,
    Lorsque dans un pays il y a une justice à deux vitesses, une pour les riches et une autre pour les pauvres,
    Lorsque dans un pays le métier de l´enseignant devient tout simplement une course effrénée ver le gain facile, et que les notes sont attribuées en fonction de l´épaisseur du porte monnaie des élèves et étudiants et non de leurs capacités intellectuelles,
    Lorsque dans un pays les enseignants préfèrent lire entre les fesses de nos jolies étudiantes plutôt que dans leurs copies,
    Lorsque dans un pays….
    Alors tous les ingrédients sont réunis pour une révolution estudiantine. Messieurs les syndicalistes, combattez le mal à la source, pas ses effets ! Eric de Kouria

    • Le 30 octobre 2012 à 09:21, par eltog28 En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

      Ecoutez ça métonnerait k si les étudiants prenaients les cours dans la quiétude et que les enseignants étaient nombreux et bien payés, il y ait des troubles et des actes d’agressions des enseignants. Alors combattez le mal à la source et vous verrez que tout ira bien et même que les enfants de nos BOSS reviendraient bosser au Faso.Quand on va ds une université parce qu’on na pa le choix car nayant pa trouvé mieux, alors il faut s’attendre à tout...

  • Le 30 octobre 2012 à 08:24, par Thomas En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Chapeau bas chers éducateurs. Les methodes de luttes de certains syndicats sont à revoir car contraires à toute morale ou tout bon sens. Le gouvernement sous pretexte d’apaisement du climat social se préoccupe surtout de la bonne tenue des festivités du 11 decembre au détriment de l’avenir de l’ecole burkinabè. Courage à vous et que Dieu sauve nos écoles des holliganes.

  • Le 30 octobre 2012 à 08:43, par l’aigri En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Bien dit !! je suis a 100% pour le maintien des sanctions. il faut que ces étudiants là apprennent qu’on peut leur taper sur les doigts. syndicalisme n’est pas délinquance ni banditisme.

  • Le 30 octobre 2012 à 09:50 En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Messieurs les syndicalistes,
    Est-ce que ce sont les revendications des étudiants qui sont la cause réelle de la crise à l’université de Koudougou ?
    Est-ce qu’il ne va pas falloir que vous identifiiez les causes pouvant vous conduire vers la recherche de solutions durables ?
    N’est-ce pas le gouvernement qui veut vous mettre en conflit avec vos étudiants en adoptant un décret orienté purement politique qu’académique ?
    Est-ce que l’université de Koudougou est prête pour entrer dans le système LMD ? Tant du point de vue organisationnel que de ressources ?
    Voila là quelques questions que j’aurais aimé avoir des éléments de réponse pour mieux comprendre.
    Je rêve d’une université, où, étudiantes, étudiants et enseignants, enseignantes ; travailleront dans un respect mutuel pour la promotion de la crème du savoir !!

  • Le 30 octobre 2012 à 09:55, par ibrahimo En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Monsieur Eric. ton raisonnement montre que tu es pire que le système que tu critique ici. Le bon exemple commence par soi même et non par l’autre. C’est dire que au contraire tu encourage ce système en défendant des actes qui concourent à le nourrir. Tout à un commencement qui doit d’abord passer par soi. pour revenir à ce forfait, les enseignants ont totalement raison de s’insurger contre les immixtions inopportunes dans les affaires universitaires. Tout le monde sait que l’université à ses propres règles de fonctionnement que tout les syndicat d’étudiant n’ignorent pas. Le même syndicat qui est à lavant garde de la lutte pour le respect des franchisses universitaire quand ca l’arrange est le premier aujourd’hui"hui à les bafouer et à vouloir se soustraire quand ca ne l’arrange pas. De grace ceux qui ne s’y connaissent en matière d’université n’ont qu’a s’abstenir de prendre la parole et de vouloir mélanger les coq et les ânes

  • Le 30 octobre 2012 à 10:09, par Gnindga En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    formidable, il etait temps car il est temps de tamiser

  • Le 30 octobre 2012 à 10:10, par y yan ya min En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    tout à fait d’accord. Nous avons soutenu "nos enfants" quand ils avaient raison avec le cas du petit Justin, mais cette fois, ils sont allés trop loin. mais c’est notre faute parce que nous ne les éduquons plus. Nous les élevons. pour preuve dans notre Afrique ancienne, aucun enfant n’oserait même lever le ton devant un aîné. A force de conciliation, nous avons fait de nos enfants, des bêtes féroces qui nous dévoreront nous même un jour. Chers enseignants ne vous laissez pas marcher dessus ; battez vous pour vos droits et courage.

  • Le 30 octobre 2012 à 10:42, par citoyen En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Enseignants, je vous soutiens !

    Si jamais, ce gouvernement, qui n’a plus de couilles, revienne sur les sanctions, ou la société civile, très politique et appliquant surtout la "politique du ventre" s’en mêle, alors, ne vaguer plus aux cours ! Laissez donc le gouvernement lui-même, la société civile qui soutient ces étudiants délinquants, donner cours à leurs soi-disant "enfants irrespectueux" ! Et on verra !

    Tenez bons ! Vous avez vos diplômes et vous pouvez travailler ailleurs ! Eux ils cherchent d’abord leurs diplômes, et ils ne sont pas du tout humbles, préoccupés, et courtois ! Qu’ils gèrent !

  • Le 30 octobre 2012 à 11:05, par patriote En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    mon soutient au synadec ,ne lachez jamais sinon un jour sa serai fatale pour vous .aménez les enfants ,les parents , et les gouvernantes ala raison

  • Le 30 octobre 2012 à 11:28, par baaba En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    On doit maintenir cette sanction à tout prix, qui sont-ils enfants qui ont la chance d’arriver a l’université dans un pays à fort taux d’an-alphabets et qui croient que tout leurs est permis.
    Et ceux qui ont été contraint d’abandonné pour diverses raisons ?
    La discipline ont l’applique ou bonjour au désordre !
    Ici il n’est pas question de justice mais de DISCIPLINE.

    • Le 30 octobre 2012 à 12:27, par M. Houille En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

      dans une interview sur RFI un parent reprochait aux jeunes de maintenant leur manque d’éducation, mais ajoutait que c’est la faute à leurs parents qui eux mêmes avaient été mal éduqués ! Ce qui arrive dans nos universités est la conséquence du manque d’éducation que nous n’avons pas donné à nos enfants ! Les témoins du procès ZONGO Justin, élèves de 3ème ne pouvaient même pas exprimer en français et témoignaient en mooré ! Ces néo analphabètes seront des étudiants dans quelques années

  • Le 30 octobre 2012 à 11:53, par NABIIGA En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Soutien indéfectible au SYNADEC. Arrêtons de justifier ces petits démons qui, une fois inscrit à l’université, sont bras et mains du diable aux milieux de ceux qui veulent bosser. J’ai côtoyé ces gens et je connais parfaitement leur mode de fonctionnement : des paresseux et petits délinquants qui, une foi qu’ils n’ont pas de bonnes notes, créer les mouvements et confisquent la liberté des autres étudiants par la violence. A bobo ils ont même bastonné d’autres étudiants. Et ces soient disant syndicat sabotent les études de leurs camarades pour ensuite profiter de bourses à l’étranger acquis je ne sais comment. Il me semble que ces gens sont recrutés par des vilaines mains invisibles pour saper la formation des enfants de pauvres qui, en plus des mauvaises conditions d’études, sortirons sans un grain de niveau de plus. Et nous le constatons dans les entreprise (Un niveau maitrise qui ne peut même faire un travail de CAP). Il est tant qu’on stoppé ces syndicats violant : j’ai nommé l’ANEB qu’on doit dissoudre et purger de ces vieux démons. Par ce que celui qui veut grever peux le faire sans empêcher celui qui ne le veut pas : c’est ça la liberté garantie par notre constitution à tous !

  • Le 30 octobre 2012 à 11:59, par yaneko En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Bonne vision !!! toute cette course à l’apaisement témoigne de l’usure du pouvoir et l’impuissance couronnée de la disparition de l’autorité de l’état, et partant, de toutes les institutions.
    Aujourd’hui tout est fait pour sauver le pouvoir de Blaise... et ce laisser-faire va conduire ce pays dans une situation où il deviendra ingouvernable. Nous applaudirons une prochaine révolution qui redressera ce bordel... aa piiii tôôô !!! J’ai honte pour ces cravatus qui courent pour négocier la paix en ignorant les textes qui régissent nos institutions.

    • Le 30 octobre 2012 à 16:34, par Yan na mar En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

      Le problème c’est que dans notre pays, l’impunité est devenue une véritable culture. C’est pour cela que l’on préféré souvent régler les conflits par des négociations et de réconciliations qui tiennent la Justice à l’écart. On a développer ici toute une technique élaborée du "laisser-faire" que l’on prend pour une fine diplomatie. On passe le temps à inviter tout le monde à préserver la paix sociale à tout prix, parce que l’on confond le calme qui tait les injustices subies par la masse silencieuse à une véritable paix.

      Dans ce contexte, appliquer toute la rigueur de la loi (faire œuvre de justice) à ces enfants peut paraître excessif, même si dans un contexte d’une société juste et vraiment en paix profonde, cette sanction paraîtrait comme bien méritée, eu égard à la gravité de la faute.

      Mais alors, comment faire ? Si nous optons pour la tolérance zéro pour ces enfants, c’est-à-dire en allant jusqu’à interdire la possibilité s’inscrire dans toute université burkinabè, même privée ; cela voudra dire que nous devrons imposer la même rigueur de la Justice à tous, y compris dans l’administration de l’État et la politique. En fait, je suis partagé : si nous ne sommes pas à même d’obtenir l’impunité nulle, pourquoi alors ne pas tolérer d’appliquer à ces égarés de la jeunesse burkinabè une sanction qui leur laisse une petite chance de se ressaisir pour construire leur avenir dans l’une ou l’autre université (du moins privée) qui prendrait sur elle de les accepter ? La meilleure sanction n’est une vengeance (même légale) qui écrase, mais une punition (même très sévère) qui corrige et répare les torts. Le juste milieu, là où se trouve la vertu, est souvent difficile à atteindre.

      - Il n’est certainement pas simple de sortir d’une culture de l’impunité. On ne peut pas dire, il n’y a qu’à...

  • Le 30 octobre 2012 à 12:46, par indajba En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Je propose aux étudiants de présenter publiquement leurs excuses au prof agressés et de demander la clémence au conseil de discipline. C’est la seule porte de sortie qui honore leurs ainés (MESSRS, corps professoral, parents) et leurs camarades (étudiants sanctionnés, syndicats d’étudiants etc.). Mais Indjaba si les étudiants de Koudougou pensent qu’ils sont au dessus de tous, qu’ils ont droit à tout , qu’ils n’ont aucun devoir et qu’ils peuvent empêcher à a terre de tourner.

  • Le 30 octobre 2012 à 12:55, par Fred En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Nos enfants doivent apprendre à s’assumer, exclu pour cent ans des universités ! Ouvrez-vous d’autres portes mais assumer vos actes.Les causes d’irresponsabilités ne vont profiter qu’aux lâches

    • Le 30 octobre 2012 à 13:08 En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

      Etudiants, moi je vous dis une chaude. La plupart des ecrits qui soutiennent les declarations de ce machin syndicat sont les militants du synadeche eux meme. N’ oubliez pas que meme si c’est un syndicat jaune, il peut parfois emprunter les methodes de l’ une de la classe ouvriere. Alors, investissez le net aussi car aujourd’ hui la lutte doit se mener a travers l’ information. Le synadeche montre sa puavrete intellectuelle en ne faisant aucune analyse globale de la situation et en ne voyant l’ incident qui a amene les sanctions. L’ arbre ne cachera jamais la foret. Le probleme est systemique et je m’ atendais a ce que des enseignants fassent des analyses plus riches au lieu d’ emboiter le ton aux discours de gargotte. Vous voulez la fermete ! Eh bien, vous vous croyez plus fermes que le regime militaro- civil de Blaise ? Mais si vous voyez que l’ homme recule, c’est qu’ il connait la tactique et la strategie./ Vous n’ avez pas de lecon de leadership a lui donner.

      • Le 30 octobre 2012 à 14:19, par SAYA En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

        Corrige d’abord ton français. Ensuite on verra. Je ne suis pas du SYNADEC. J’ai été étudiant mais j’ai jamais tenu d’autres propos envers mon professeur que des "bonjour Monsieur" ou pour poser des questions d’éclaircissement. Les professeurs sont là pour enseigner. Ils subissent aussi le système comme nous ! rien ne vous donne le droit de porter atteinte à quelqu’un qui de surcroît est votre aîné. Tu sais comment on appelle ça chez nous ? "Manque d’éducation". Si les professeurs acceptent la levée des sanctions, qui peut les rassurer désormais quant à leur sécurité sur les campus, dans les lycées, les collèges et mêmes les écoles primaires du Burkina. Personnellement, moi à leur place, je n’enseignerai plus si ces sanctions sont levées comme ça. C’est ma position. et pour ta gouverne, je respecte les enseignants parce qu’ils exercent un métier ingrat. Si en plus de ça, on doit supporter le manque d’éducation des étudiants, des humiliations de petits mouchards et des agressions verbales, je ne sais plus où on en sera... et ce, à cause des vous autres comme ça là

      • Le 30 octobre 2012 à 17:50, par kelle En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

        Mon frère,excuse moi ,mais tu es plus que le diable.Avec de telles raisonnements, yako à ta famille .

  • Le 30 octobre 2012 à 14:08, par mackiavel En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Franchement, faut-il suspendre l’action d’éducation parce qu’on est arrivé à l’Université ? On peut négocier pour assouplir les sanctions, mais il faut sanctionner les actes de ces étudiants qui risquent de devenir des responsables irresponsables de demain.

  • Le 30 octobre 2012 à 14:29, par NAZINON En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Ça c’est plus que le malhonnêteté ! mais c’est bien, parce ca montre une fois de plus jusqu’à quel point le SYNADEC est à la solde du RÉGIME ! Rappelez vous de ceux qui ont créer ce Syndicat. peut être que Magloire aussi cherche sa promotion !!?

    • Le 1er novembre 2012 à 03:06, par yaabi En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

      Nazinon, réfléchissez au-delà de votre tube digestif. Tout le monde n’est pas comme vous à la recherche de poste. La promotion à l’université c’est au CAMES dans les CTS que ça se décide pas par nommination ou décret. Si le SYNADEC est à la solde du régime pour sauver l’enseignement supérieur alors qu’il en soit ainsi. Ici il s’agit d’un problème fondamental le maître et le discipline dans le second il y a discipline. Arrêtez de distraire les gens !!!

  • Le 30 octobre 2012 à 14:54, par Fils du Boulkiemdé En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Je vous soutien.
    En effet, si les enseignants restent silencieux et que le gouvernement lève la sanction, il y aura un profond précédent. La fonction de l’enseignant chercheur sera dévaloriser. les étudiants vint désormais "ch.. ;"sur eux, en sachant qu’il en sera rien. Les sanctions doivent être maintenues pour une institution universitaire forte. Les étudiants plus que quiconque connaissent les franchisent universitaires. Mais, ceux qui savent qu’ils n’ont aucun avenir d’étudiant au Burkina, parce que nuls, veulent empêcher les autres de suivre les enseignements. Non à la violence des étudiants, oui la valorisation de la fonction d’enseignant chercheur

  • Le 30 octobre 2012 à 16:16, par le Faucon En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Si jamais, on permet aux vandales de régner sur le campus !! si jamais, quelqu’un d’autre que le conseil discipline lève la sanction, ou si jamais on oblige le conseil de discipline à lever la sanction, alors ma femme ne mettra plus jamais les pieds à l’université pour enseigner qui ce soit. Elle trouvera un job tranquille dans un projet avec plus de revenus et on verra qui dispensera ses cours, vu qu’elle est la seule spécialiste du domaine. Ouattara, quitte dans ça. Si les étudiants prennent le 11 décembre en otage comme cela se murmure, alors on comprendra que l’Etat est en état de putréfaction très avancé. Les griffes de l’oncle Gaïndé se sont émoussées avec le temps et les animaux peuvent se moquer de lui.
    Bonn chanse nous tous !!!

  • Le 30 octobre 2012 à 16:38 En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Que vont chercher des enseignants dans les problemes syndicaux des étudiants ; si ce ne sont des enseignants vendus et fantoches. Eux qui devraient être la limière on decidé de se vendre aux politiciens !

  • Le 30 octobre 2012 à 17:47, par 24h@chrono@.bf En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    bonsoir fasonet je voulais par ce mail raisonner dans le même sens que le SYNADEC sur la situation qui prévaut actuellement à koudougou.Je suis étudiant et je ne vais pas passer par mille chemin pour dire que pour une fois devons,pas accepter la défaite,mais reconnaitre qu’on a tord en voulant faire un faire un bras de fer avec le gouvernement.parce que aujourd’hui on dépend plus du gouvernement que de nous même,je ne comprend pas coma s’enpprendre à celui la même qui set la pour assurer notre formation ?il y a un proverbe qui dit que :pour dire que l’étudiant se doit respect et considération à son enseignent.Alors ne transformons pas l’université en champ de bataille entre étudiants et responsables administratifs parceque notre formation et avenir en depend.

  • Le 30 octobre 2012 à 18:25, par Hamane En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Modérateur, mon commentaire posté depuis le matin n’est pas passé. et il n’y rien de censurable dedans. je te prie de bien vouloir faire ton travail.

  • Le 30 octobre 2012 à 18:45, par Jocko En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Le forumiste dont le message a été posté le 30 à 13h 08 ne veut pas assumer ses dires puisqu’il n’a même pas daihné donner son nom ou son pseudonyme...Il est certainement un politicien ou un étudiant embrigadé par un parti politique... et c’est ce genre de politicien ou de parti politique anarchiste qui sont tout le temps derrière ces faux étudiants paresseux et nulards et les poussent à exceller dans l’anachie et le hoolyganisme...quand je pense que c’est ce genre de politiciens ou de partis politiques qui veulent nous gouverner un jour, je dis "Jamais !!!..."

  • Le 30 octobre 2012 à 20:34, par ki En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    LE SYNADEC EST FRANC SUR SA POSITION .LE GOUVERNEMENT JOUE AU POMPIER PYROMANE.

  • Le 30 octobre 2012 à 20:38, par ki En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    SAVEZ -VOUS QUE LA CANDIDATURE DE L’EX DG DE LA DOUANE GUIRO LE MULTI MILLIARDAIRE A ETE VALIDEE ?

  • Le 30 octobre 2012 à 21:09, par L’ignare En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    S’il vous plaît, avec tout le respect que j’ai pour l’opinion de tous, méditons d’abord la pensée de Platon en introduction de la déclaration du syndicat.

  • Le 30 octobre 2012 à 22:29 En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Si jamais cette sanction était revue par la pression politique, le moratoire de 5 ans d’une université sans crise a déjà echoué.

    • Le 31 octobre 2012 à 05:11, par domy En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

      L’université est déjà en crise à moins d’être aveugle, sourd et muet ça se voit !
      L’enseignant dit n’avoir pas été agressé et vous continuer de bâtir votre argumentaire sur une agression sur qui on ne sait, pour demander le maintien de ces sanctions injustifiées ! on comprend mieux en lisant la déclaration du SYNADEC, un syndicat de surcroit pourquoi les étudiants manquent du respect à certains de leurs enseignants. Il ne sert à rien de publier un torchon et d’investir la toile pour raconter des histoires, vos apprehensions sur l’ANEB et je ne sais quoi encore, sans rien à voir avec les faits ! La levée de ces sanctions n’est pas seulement une question de paix sociale, c’est une nécessité de justice et de retablissement de la vérité ! Essayer et vous verrez, pour ceux qui n’ont pas traversé l’université ils savent que quand les étudiants sont convaincus d’avoir raison, le mensonge et la calomnie ne les arrête pas !

    • Le 31 octobre 2012 à 08:47 En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

      Que vont chercher des enseignants dans les problemes syndicaux des étudiants ; si ce ne sont des enseignants vendus et fantoches. Si cet enseignant ne s’etait pas mêler ddes affaires syndicaux des étudiants tout cela ne serait pas arrivé. Eux qui devraient être la limière on decidé de se vendre aux politiciens !
      je suis ecoeurer de lire des propos tels que "les enfants qui doivent du respect à ceux qui transmettent le savoir". Et ces enseignats, quelles sont mesures prises à leutr encontre s’ils sont fautifs. Actuellemnt rien, aucun texte ne les blame, meme quand ils ne dispensent pas le quota de cours qui leur est imposable par an.
      Arrêter de parler d’enfants, les enfants c’est au sécondaire ; le Burkina est le seul pays ou on ne lui accorde à l’étudiant tous le sens de ce statu. Et on a des enseignant d’université qui n’ont aucune notion de la pédagogie ; il suffit que quelqu’un ait un doctorat paf il est enseignant. Arretons d’être hypocrite quand il s’agit des étudiants.
      Ces enseignant n’ont pas hésité à blanchir l’année des étudiant (en 2009)quand ils étaient en grève. Il a fallu que le gouvernement coupe les salaire, c’etait la debandade ; leur lutte s’est arrêtée. Quelle moralité veulent-ils donner au étudiants aujourd’hui ; des gens qui n’on meme pas l’esprit du sacrifice et prets à sacrifier ceux qu’ils doivent enseigner. Pauvre de nous !!!

      • Le 31 octobre 2012 à 14:26, par Light En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

        Enseigner exige des règles et conditionnalités pour les enseignants et les disciples :
        La première de ces conditionnalités pour l’enseigné est la discipline sous la conduite de l’enseignant ? Quand l’enseigné est assez autonomes, grand fort ... pour s’émanciper de son enseignant il quitte le cadre de l’enseignement ! ne pas sanctionner ces étudiants ne serra pas seulement un précédant, ce serrait enterrer l’enseignement dans son ensemble ; et un peuple sans enseignement, je préfère ne pas y penser pour mon pays le Burkina Faso !

      • Le 31 octobre 2012 à 17:04 En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

        Pourquoi l’ enseignant Oubda ment aussi ? Un enseignant ne ment pas. Pourquoi il va dire que Francis prend les cours or c’est faux ? C’est pas enseignant, ca. Mais vouys aussi, chers camarades, faut preter le flanc on va nous traiter de voyous. Vous n’avez pas le droit de toucher un enseignant meme s’ il est mauvais. Quant au SYnadec laisse- les. Ils cherchent des postes. C’ est un syndicat qui a ete cree sous la guidance de Koutaba Justin. BVous savez qu’ il vient de la famuille.

  • Le 31 octobre 2012 à 15:21, par gildas KABORE En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    voilà qui est bien dit. Je vous soutiens chers enseignants, si le gouvernement ne sait pas ce qu’il veut, vous au moins vous pouvez lui dire ce que vous voulez.

    Si la cose des enfants indisciplinés sont supra nationales alors suspendez tout enseignement sur tout le territoire national dans toutes les universités du pays en lieu et place de l’exclusion des étudiants et on verra bien ce que verra !

    chiit quels sont ces comportements là !

  • Le 31 octobre 2012 à 15:37, par faso biiga En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    declaration non sens, malhonete, et sans fondement. Vs croyez rendre service a qi ? Ni a vs meme, ni au pouvoir. Ce que vs faite va empirer la situation ! Vs n’etes que des leche botte, un syndicat jaune. Vs faite semblant d’ignorer la verite ? Lisez la declaration du synter. Eux ils donnent la vraie version des choses puis proposent des solutions durables.

  • Le 31 octobre 2012 à 17:58, par Justevision En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    A mon humble avis il faut durcir les textes encore davantage ! ces étudiants devraient connaître la prison avant de les faire passer en conseil de discipline ! on est sous quels cieux ! Le gouvernement est irresponsable en voulant jouer au chat et à la souris. Force est à la loi. Si ces enfants sont repris dans les universités je promets l’enfer aux enseignants. Il faut que le gouvernement prenne ces responsabilités en soutenant le conseil de discipline de l’Université. C’est ce qu’on a peur qui nous arrive. Il faut cesser de saper les valeurs de notre nation. L’indiscipline ne saurait être cautionnée ! pourquoi eux ils ont radié les militaires ? parcequ’ils disent avoir appliqué les textes ! OK ! on vous attend au tournant.....

  • Le 2 novembre 2012 à 07:47, par zanonymous En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    je suis totalement d’accord avec vous Professeur !!! il faut sévir et que cela serve d’exemple

  • Le 4 novembre 2012 à 00:56, par BERDAD En réponse à : Situation à l’université de Koudougou : Le SYNADEC « condamne la prétendue recherche de la paix sociale »

    Chère syndicat d’enseignant l’étudiant burkinabé n’est pas l’irrévérencieux dont vous faites cas ici. Il faut que vous cherchiez la vraie information sur la situation de Koudougou car ce qui s’y passe est un véritable problème politique ou le pouvoir de la 4e république trouve un alibi pour liquider l’UGEB (Union Générale des Etudiant Burkinabé) seule et véritable organisation de lutte de l’étudiant burkinabé. Daigner étudier la situation et l’analyser car c’est la question des libertés d’organisation et d’association qui est remise en cause. Il ne faut pas défendre l’indéfendable car approuver ces sanctions iniques c’est ramener notre pays a l’époque moyenâgeuse c’est une atteinte à la démocratie et la société civile, le peuple conscient à bien vu car cela dépasse le cadre de l’université c’est une insulte à la démocratie. Sanctionner des étudiants pour agression d’un enseignant qui l’a lui-même démenti à travers la presse c’est la chose la plus in défendable.