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Crise à l’université de Koudougou : Le gouvernement réfléchit à une solution de paix globale

dimanche 21 octobre 2012.

 

En marge de la découverte officielle du logo du 11 décembre, le menu de la célébration effective du 11 décembre 2012, a été présenté au cours d’un point de presse animé par M. Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication porte-parole du Gouvernement et représentant à l’occasion le Premier ministre Beyon Luc Adolphe Tiao. D’entrée de jeu, le ministre Traoré assisté du vice-président de du Comité national d’organisation et du Gouverneur de la Région du Centre-Ouest, a invité la presse à relayer au plus loin possible, l’information relativement aux activités concrètes prévues dont le temps fort débutera le 03 décembre 2012.

Pour le ministre, il importe que tous les Burkinabè, aussi bien ceux de l’intérieur que ceux de la diaspora, soient imprégnés des activités marquant, au-delà de la célébration du 52è anniversaire de notre pays indépendant, le point de départ du rayonnement de la ville de Koudougou.

La tenue de conférences publiques dans les grandes écoles du Burkina, notamment celles de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, et de Koudougou est prévue pour la période d’avant 03 décembre. L’objectif visé à travers ces conférences est d’impliquer l’élite de notre pays autour du thème « Citoyenneté, dialogue et paix : socles d’une Nation solidaire et prospère » qui est celui de cette année 2012. Par ailleurs, les acteurs des enseignements primaire et secondaire seront amenés à s’approprier l’évènement à travers la dispensation de modules spécifiques qui seront dégagés en collaboration avec les ministères concernés.

Il s’agira d’un cours d’instruction civique qui devra permettre aux apprenants de mieux comprendre, à tout le moins, le thème de la Célébration de 2012.
A partir du 03 décembre, seront organisées des animations culturelles à travers notamment des expositions, ainsi qu’un colloque international du 05 au 08 décembre sur la paix comme base du développement de notre pays ; colloque qui connaîtra la participation d’éminentes personnalités du pays et des institutions qui encadrent la marche du monde. Un autre acte majeur, dira le ministre, sera le forum de la riche et élitiste diaspora auquel seront conviés les Burkinabè vivant à l’étranger, où qu’ils se trouvent.

L’occasion sera aussi celle de l’aménagement d’une aire d’exposition au profit de la diaspora. Une autre activité innovante est le cross qui partira de Ouagadougou, précisément à la place de la Nation à 5h 30 mn pour Koudougou où l’arrivée est prévue pour 12h 30mn. Il s’agira en effet, d’une course-relai avec des équipes d’une vingtaine de membres. Ce cross symbolise, selon le ministre, la pénible marche de la nation vers l’édification d’un Etat de droit, le processus de démocratisation d’un Etat comme le nôtre. Il y’aura bien sûr, les activités habituelles, en l’occurrence des défilés, des activités sportives, des foires pour contribuer au comble du bouillonnement des festivités.

Les questions posées par les journalistes ont permis d’en savoir davantage sur la volonté du gouvernement d’impliquer la diaspora burkinabè non seulement dans la célébration de cette fête nationale, mais aussi et surtout dans la création de richesses au Burkina Faso. Dans ce sens, « un cadre permanent de concertation président du Faso-diaspora burkinabè est prévu pour être mis en place », dira M. le ministre. Cette phase de la conférence de presse a également permis d’en savoir sur le niveau d’exécution des travaux engagés pour le compte de cette célébration de 2012 dans divers domaines et sur la position du gouvernement par rapport à la crise qui sévit à l’Université de Koudougou (UK) depuis déjà quelques jours.

Le niveau global d’exécution des travaux donne à espérer. Quant à la situation à l’UK, le gouvernement est en train de réfléchir à une solution qui puisse ramener un climat de paix à Koudougou d’une manière générale et ce, pas seulement pour le 11 décembre, a laissé entendre le ministre. Les hommes et femmes de presse ont été également situés sur l’organisation pratique des activités innovatrices de cette année.

Fulbert PARE

Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 22 octobre 2012 à 06:25 En réponse à : Crise à l’université de Koudougou : Le gouvernement réfléchit à une solution de paix globale

    La decision d’exclure les etudiants de tous les etablissements publics et prives est anti- constitutionnelle. Non seulement les accuses n’ ont pas eu droit a la defense mais, c’est exhorbitant comme sanction. Est-ce que les autorites de l’ UK seraient contents si on devait les licencier sous le motif qu’ ils ont construit un mur de 1000briques et on empoche des dizaines de millions pour ca ? N’ auraient - ils pas voulu qu’ on les entende tout de meme ? Pourquoi vouloir appliquer autre loi a des etudiants ? Parce qu’ ils sont etudiants ? Pourtant les etudiants sont aussi des citoyens avant d’ret des etudiants. on ne perd pas sa qualite de citoyen parce qu’ on entre en fac. Plus jamais cette precipitastion qui finit par rejaillir sur le president de la republiquequi fait des efforts pour conserver cette pauix fragile. On est fatique du zele fonctionnariste.

  • Le 22 octobre 2012 à 08:48 En réponse à : Crise à l’université de Koudougou : Le gouvernement réfléchit à une solution de paix globale

    Tjrs 52 années d’indépendance virtuelle car comment un peuple qui n’arrive pas à manger et à se soigner,à s’éduquer peut être indépendant ?Alors au lieu de bosser se mettre au sérieux,on djandjobe

    • Le 22 octobre 2012 à 11:20, par bidiore En réponse à : Crise à l’université de Koudougou : Le gouvernement réfléchit à une solution de paix globale

      Cher ami, être indépendant ne signifie pas être affranchi de tous les problèmes mais c’est être affranchi pour réfléchir par soi-même aux solutions de ses problèmes

      • Le 22 octobre 2012 à 14:47, par palam En réponse à : Crise à l’université de Koudougou : Le gouvernement réfléchit à une solution de paix globale

        Cher ami, pendant 52 ans quelles sont les solutions à nos problèmes refléchies par nous-même ? les PAS, le CSLP ou la SCADD ? si en 2012, nous sommes dans des aides alimentaires et on ne peut pas se soigner ; il y’a lieu de s’intérroger sur notre indépendance ?

      • Le 22 octobre 2012 à 14:47 En réponse à : Crise à l’université de Koudougou : Le gouvernement réfléchit à une solution de paix globale

        Bidiore, dans la hierarchie de Maslow, l’ independance est une aspiration ou un etat superieur. Quand tu as faim et soif, la premiere chose que tu cherches, c’est boire de l’eau d’abord, ensuite la faim se fait plus lancinante. Apres avoir mange, tu penses a autre chose du genre l’ habillement, la secuirte physique. Apres ca, tu cherches a etre aime, a etre utile a ta communaute, a ton pays, etc. Le dicton selon lequel on ne vit pas seulement de pain et d’eau a ses limites. La verite est qu’ on vit d’abord de pain et d’eau avant les choses spirituelles pour ne pas dire spiritueuses. Un homme qui a faim ne peut meme pas etre independant. Quand meme. Simple manger -la , on ne peut pas donner ca au peuple et on clame haut et fort qu’ on est independant. Pourtant si on bloque l’ importation du riz, le Burkina meurt en 2 mois. Mais comme ce sont des independances chacha, oye, pas de probleme. Un homme qui a faim n’est pas un homme libre. L’ intervenant a eu un raisonnement judicieux

        Jean Marie Vianey Fayama, Toronto, Canada

      • Le 22 octobre 2012 à 15:35, par fasobiiga En réponse à : Crise à l’université de Koudougou : Le gouvernement réfléchit à une solution de paix globale

        tu es affranchi ou ? Mr bidiore

  • Le 22 octobre 2012 à 11:58, par Ibrahimo En réponse à : Crise à l’université de Koudougou : Le gouvernement réfléchit à une solution de paix globale

    Monsieur le journaliste revoit ton titre pour le rendre conforme au contenu de ton article. Un titre doit refléter le principal et non l’accessoire. Fais désormais preuve de professionnalisme ou bien as tu quelque chose derrière la tête ?

  • Le 22 octobre 2012 à 13:47, par Le Sage En réponse à : Crise à l’université de Koudougou : Le gouvernement réfléchit à une solution de paix globale

    Prenez aspiration de ce Proverbe du Jour : Il n’existe pas de maître absolu, on est toujours élève et maître à la fois. Car le maître apprend aux autres mais lui-même apprend des autres [Proverbe Dogon].

  • Le 22 octobre 2012 à 14:26, par vrai-vrai En réponse à : Crise à l’université de Koudougou : Le gouvernement réfléchit à une solution de paix globale

    Très sincèrement, les autorités de l’uk ont déraillé fort. L’enseignant dont elles défendent la cause dit n’avoir pas été insulté ni frappé par les étudiants ; simplement, ils lui ont dit de descendre. Est-ce cela vaut des exclusions semblables à un banissement ?
    Revenez vite sur votre décision pour nous éviter des troubles graves. Vous savez très bien que Koudougou, c’est comme Benghazi.
    Arrêtez çà net car le gouvernement a à peine résorbé la crise de 2011, la cicatrice est toujours visible et vous voulez rouvrir la plaie .