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Office national d’Identification (ONI) : Allassani Ouédraogo, nouveau directeur général

dimanche 30 septembre 2012.

 

L’office national d’Identification (ONI) du Burkina Faso a un nouveau directeur général en la personne de Allassani Ouédraogo. Nommé le 12 septembre dernier en remplacement du Contrôleur général de Police Jean-Baptiste Ouédraogo, il a été installé dans ses nouvelles fonctions le vendredi 28 septembre 2012.

Le directeur général (DG) sortant de l’Office nationale d’identification (ONI), le contrôleur général de Police Jean-Baptiste Ouédraogo y a passé une année et 4 mois. Une période durant laquelle, il dit avoir œuvré pour que l’ONI s’enracine d’avantage, s’épanouisse et devienne une entreprise moderne au service de la citoyenneté. « Je me suis battu pour que les cartes nationales d’identités burkinabè (CNIB) puissent être données à tous les électeurs potentiels aux élections du 2 décembre prochain. De 4 millions 500 mille environs de cartes délivrées quand je prenais la tête de l’ONI, nous sommes à plus de 6 millions de nos jours », s’est réjoui le désormais ex- directeur général de l’ONI.

Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt, a-t-il reconnu. Selon lui, malgré les initiatives, l’ONI est resté au stade de la léthargie sous le regard interrogateur de ses animateurs. La difficulté majeure qui a entravé la bonne exécution de la mission de M. ouédraogo a été la gestion du personnel. « Ce n’est pas facile de concilier les sentiments de tout un chacun pour aller vers de lendemain meilleur », a-t-il laissé entendre. A l’endroit de son successeur, l’ancien DG de l’ONI a affirmé que « la maison » vit des problèmes sérieux qui ne sont pas insurmontables.

C’est pourquoi, il a exhorté tout le personnel à accompagner son remplaçant afin qu’il puisse relever le défi. Le nouveau directeur général de l’ONI, Allassani Ouédraogo, quant à lui, entend placer son commandement sous le signe de l’amélioration du climat du travail. Il a indiqué que le premier défi pour lui consistera à s’appuyer sur les évolutions technologiques actuelles de l’ONI pour moderniser les systèmes de fonctionnement car dit-il « il y a toute une panoplie de processus pour traiter la CNIB du début à la fin jusqu’à la remise ». Le second grand défi, c’est celui surtout de voir dans quelle mesure diversifier les différents titres qui sont produits.

En en croire le nouveau DG, L’ONI a mis en place une base de donnés, appelée base de donnés de la population. « C’est-à-dire que la collecte qui a été faite a permis de constituer une base de donnés de la population, ce qui veut dire que plus de 5 millions d’individus disposent d’une CNIB. Avec cette base, nous avons la capacité non seulement de produire les deux titres (la CNIB et le passeport) mais aussi de personnaliser et produire d’autres documents d’identifications pour des entreprises privées comme publiques », a-t-il expliqué. Le nouveau premier responsable de l’ONI, Allassani Ouédraogo est un ingénieur de conception informatique. Avant sa nomination, il était le Secrétaire général de la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL).

Alassane KABORE & Eliane SOME
(Stagiaires)

Sidwaya



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