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AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

jeudi 19 juillet 2012.

 

La libre circulation des biens et des personnes, l’on en parle à presque tous les sommets des chefs d’Etat et autres rencontres sous-régionales de l’UEMOA et de la CEDEAO depuis plus de deux décennies. En principe, une simple carte d’identité est le minima exigé pour les Ouest-africains à toutes les frontières de l’espace. Quelle est la réalité sur le terrain ? Constat sur l’un des tronçons stratégiques entre deux pays, le Burkina Faso et le Togo.

Ouagadougou-Lomé, soit un peu moins de 1000 km. Il est 7h ce 13 mai 2012 dans la capitale burkinabè, lorsque nous embarquions dans le car d’une compagnie de la place, avec un objectif précis : mesurer sur cet axe le degré d’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens. Le véhicule de 70 places avec à son bord, une quarantaine de passagers, en majorité des commerçants, s’ébranle à destination de Lomé, la capitale togolaise. Les 300 km jusqu’à la frontière sont vite avalés sans anicroches. Les agents des brigades mobiles des douanes (aux sorties de Koupèla et de Tenkodogo) et une de gendarmerie (à la sortie de Tenkodogo) rencontrés, jettent à peine un regard en direction du car. Quant au chauffeur, il n’effectue à chaque fois qu’un coup de klaxon et passe.

La première halte en ce dimanche n’intervient qu’à Bittou, à 37 kilomètres de la frontière avec le Togo. Les passagers descendent et traversent les barrières à pied. Le car vidé de ses occupants passe aussi la douane sans souci. Le cap est mis ensuite sur Cinkansé, une ville à cheval sur la frontière. Le parcours est difficile à cause de l’état défectueux de la chaussée. Deuxième arrêt du jour, la police de l’immigration burkinabè. Il est 12 h pile à Cinkansé-Burkina. « Vos pièces d’identité, s’il vous plaît », entend-on de l’intérieur du car, dès que Solo le chauffeur stoppe l’engin. Arrêté juste devant l’unique porte ouverte du car, un policier vérifie l’identité des passagers descendant en file indienne.

Là aussi, rien à signaler. Le car doit faire un détour obligatoire par le poste de contrôle juxtaposé, sans encore ses passagers. Les derniers hectomètres menant en territoire togolais s’effectuent donc à pied ou à l’arrière d’un zémidjan (taxi-moto). A l’approche du pont servant de frontière naturelle entre le Burkina Faso et le Togo, une petite plaque bien entamée par la rouille, à l’écriteau à peine visible, précise le changement de pays. "République togolaise" !

Des pratiques à la peau dure

Le voyage qui est jusque-là paisible, se corse. Deux policiers des services d’immigration togolaise, postés à l’angle d’une clôture, interceptent les piétons ou s’agrippent presqu’aux passagers ayant emprunté les taxis-motos. « Vos pièces », crient-ils. Ils arrachent les cartes d’identité des mains des passagers, avant même que ceux-ci aient le temps de les leur donner. La paume bien remplie de pièces et sans jeter un seul coup d’œil sur aucun des papiers requis, l’un d’eux se dirige vers le poste. Il passe derrière une sorte de guichet et commence l’appel. « Paré Moussa ». « Présent », répond l’intéressé. « Kobga » (Ndlr) : 500F CFA en mooré, langue de l’ethnie majoritaire du Burkina Faso. Sic ! », rétorque le policier. Le Samo (ethnie de l’ouest du Burkina) est hors de lui : « je n’ai pas 500 francs ». Le policier pose sa pièce d’identité de côté sans répliquer.

Il poursuit son racket. « Salimata : Kobga », hurle-t-il encore. Une dame de forte corpulence s’approche du guichet et glisse une pièce de 500 francs CFA qui disparaît aussitôt dans la poche de l’agent. Les protestations fusent dans l’assistance. « Chez nous, on ne voit pas ça. C’est incroyable ! », fulmine toujours Moussa Paré, appuyé par les autres passagers. Mais notre policier se soucie peu des récriminations de la foule comme d’une guigne. Sa pile de cartes grossit au contraire, grâce à l’efficacité du « collecteur de pièces » toujours aux aguets à l’angle du mur. A notre tour pourtant, il nous tend simplement notre pièce sans rien réclamer. « Je ne dois rien payer ? Et pourquoi mes compatriotes le font ? avons-nous demandé, tout en sachant que c’est à cause de notre profession, spécifiée sur la carte qu’il tenait, que nous avons été épargné.

Silence de l’agent, comme il fallait s’y attendre. Il poursuit néanmoins ce qu’il a commencé. Les passagers togolais, eux, se voient remettre leurs pièces sans avoir à débourser un kopeck. A quelques mètres du poste d’immigration, le chauffeur du car s’impatiente et se fait entendre à coups de klaxons. L’apprenti, à grands pas, vient aux nouvelles. « Faites vite, nous avons encore 700 kilomètres de trajet. C’est maintenant que le voyage commence », lance-t-il à ceux qui tiennent toujours tête au policier. Sous sa pression, certains s’acquittent de la somme exigée mais Moussa Paré se résout à déposer trois pièces de 100 francs sur le comptoir. Le policier aussi, agacé par son intransigeance, lui jette sa pièce à la figure. Tout le monde accourt finalement au véhicule. « Ce qui se passe n’est pas juste. Les policiers togolais n’ont pas le droit d’extorquer des sous aux passagers en règle.

Or, je n’ai pas du tout été inquiété sur le territoire burkinabè », s’indigne un passager togolais dans le car, facilement reconnaissable par son accent. Après plus de 45 minutes de tractations, nous commençons notre périple vers Lomé. Les événements de la frontière réveillent ceux qui s’étaient assoupis depuis Ouagadougou. « Cela fait cinq ans que j’emprunte l’axe Ouagadougou-Lomé. Aujourd’hui, à la frontière du Togo, que tu aies tes papiers en règle ou pas, tu vas payer. Au service de l’immigration, c’est 500 FCFA pour les Burkinabè et 1000 FCFA pour les Maliens et les Guinéens. J’ai vu des passagers partir laisser leur pièce entre les mains des policiers », explique notre convoyeur, Souleymane Sissoko. Selon lui, les voyageurs ne sont pas les seuls à être victimes de ce racket bien organisé à la frontière. Les convoyeurs des compagnies de transport souffrent le martyre.

« Dès que vous franchissez la frontière togolaise, la police prend 2000 F CFA. A la douane, nous payons 1000F CFA à l’intérieur du poste juxtaposé et aussi la même somme au poste de douane collé au service d’immigration. Il s’agit, selon eux, des frais de fouilles des coffres du car », précise-t-il. Moussa Paré au fond du car, continue de proférer des injures. Il ne décolère toujours pas. L’ambiance surchauffée du car n’entame en rien la concentration de « Solo » le chauffeur, occupé à éviter soigneusement les nombreux et larges nids de poule qui jalonnent le tronçon menant à Dapaong (35 km de Cinkansé), la première grande ville togolaise après la frontière. A l’entrée de cette agglomération, s’érige un poste de douane. D’un geste preste, l’apprenti descend du car et se dirige en trottinant vers des agents assis sous un hangar. Il revient à peine deux minutes plus tard en courant et dit au chauffeur de continuer. Aucune fouille du car n’a été effectuée mais 1000 F CFA sont tombés dans l’escarcelle des douaniers togolais.

« C’était un calvaire avant… »

Commentaire du convoyeur Souleymane Sissoko pendant que « Solo » appuie sur l’accélérateur : « Il y a un grand changement sur l’axe Cinkansé-Lomé. Jusqu’en 2011, il y avait pleins de postes de police, de gendarmerie et de douane. Et à chaque barrage, il fallait laisser 2 000 F CFA. En d’autres endroits c’était carrément 3 000 FCFA. Dans le temps, nous ne dépensions pas moins de 50 000 FCFA avant d’arriver à Lomé. Mais de nos jours, tous les postes de gendarmerie et de police ont été supprimés Il ne reste que quelques barrages des douanes ».

Il est 15 h. Voilà 8 h de temps que nous avons quitté Ouagadougou. La fatigue se fait sentir et de nombreux passagers se sont à nouveau assoupis. Le chauffeur roule à pas de tortue, à cause de l’état de la route très dégradée, en direction de Mango (75 kilomètres de Dapaong) la prochaine ville togolaise qu’il atteint après plus de deux heures de slalom. Le chauffeur stoppe de nouveau devant le troisième poste douanier en territoire togolais. Le jeune apprenti est déjà face aux douaniers, discute avec eux, et revient en compagnie d’un qui jette un regard furtif dans les coffres. Il a bien sûr pris le soin d’enfouir auparavant dans sa poche, les 1000 F FCFA que le jeune homme lui a discrètement remis. Le soleil amorce déjà sa lente descente vers l’Ouest. Grâce à la route devenue plus praticable après Mango, « Solo » le chauffeur met les gaz comme pour rattraper le temps perdu. De Kara (400 km de Lomé) à Sokodé (355 km de Lomé) en passant par Atakpamé (167 km), aucun arrêt pour contrôle n’est observé. De vieux panneaux indiquant, « poste de contrôle », le long du tronçon, confirment en effet de l’effectivité de la levée de nombreuses barrières en territoire togolais.

La nuit est tombée depuis plusieurs heures et nous nous approchons de Lomé. Ce n’est qu’à 00h30 minutes environ, au poste de contrôle de douane de Tsévié à 35 km de Lomé, que le long car marque son quatrième arrêt. L’apprenti s’engouffre dans la pénombre et revient illico presto. Aucune fouille de bagages n’est effectuée tout comme à l’entrée de Lomé que nous atteignons une heure plus tard. Les premières lumières de la capitale togolaise réveillent les dormeurs. Sur l’avenue principale menant au centre-ville, quelqu’un agite une torche comme pour intimer l’ordre de s’arrêter. Le conducteur freine, mais arrivé à la hauteur de « l’auto-stoppeur » de 2 h du matin, il fait un geste de dédain et accélère en lançant : « Quittez là-bas ».

Les 19h de trajet depuis Ouagadougou à négocier les routes tortueuses ainsi que la montée vertigineuse des monts Défalé (entre Mango et Kara) et les effrayantes failles d’Alédjo (entre Kara et Sokodé), semblent taper sur les nerfs du chauffeur resté pourtant serein toute la journée. « C’est une patrouille de la police. Elle nous arrête parfois pour demander 1 000 ou 2 000 FCFA », explique le convoyeur, Souleymane Sissoko qui s’était entre temps réveillé. En gare à Lomé, il confirme avoir payé 8 000 FCFA de la frontière jusqu’à la capitale togolaise. « Mais ce n’est pas grave. En d’autres temps, on a vu pire », murmure-t-il, les yeux bouffis par le manque de sommeil. Quant aux passagers, très peu ont échappé à la « règle » des 500 F CFA à la frontière.

Sié Simplice HIEN : Ouagadougou-Lomé-
Ouagadougou


Aflao, si proche mais pourtant très loin

La particularité de la ville de Lomé est qu’elle est l’une des rares capitales du monde à avoir une frontière avec un pays voisin. En longeant le littoral au Sud de la ville, le touriste qui vient pour la première dans la capitale togolaise pourrait être surpris par cette indication, « Frontière du Ghana ». De l’autre côté, se trouve en effet Aflao, la célèbre terre d’exil de l’opposant d’antan, Gilchrist Olymio. Au poste frontalier, fourmille une marée humaine. Des vendeurs proposent leurs articles. Et ils sont nombreux ceux qui quittent Aflao chaque matin pour venir travailler à Lomé et qui font le sens inverse à la descente. Nous avons voulu voir Aflao mais traverser le poste de contrôle relève d’un parcours du combattant. En compagnie d’un compatriote burkinabè, nous nous présentons au service d’immigration ghanéen.

A la vérification des pièces, il s’écrie : « Manan waana ? » (Ndlr : comment ça va ? en mooré, une langue du Burkina Faso). Ce surprenant échange de civilité dans une langue de chez nous tournera court lorsque le policier ghanéen réclame 1 000F CFA chacun. « Si vous ne payez pas, vous ne passerez pas. Ici c’est comme ça », lance-t-il subitement amer, les pièces d’identité toujours en main. Le ton monte et le policier reste toujours inflexible. Nous finissons par payer pour récupérer nos pièces. Mais nous ne serons pas au bout de nos peines. Cette première étape franchie, c’est le service sanitaire juste à quelques pas qui réclame les carnets de vaccination. Sans cela c’est 1 000 F CFA chacun pour passer, prévient l’agent. Là aussi, les pourparlers sont houleux. Un couple et leurs deux fillettes arrivés avant nous paient à l’agent 20 cédis (environ 7000 F CFA) qu’il s’empresse d’empocher. Découragés, nous avons fait demi-tour sans voir Aflao.

S.S.H.


Les textes régissant la libre circulation

Si le Traité-fondateur de la CEDEAO de 1975 pose la liberté de circuler comme principe cardinal, c’est en 1979 que le Protocole sur la libre circulation des personnes et le droit de résidence et d’établissement en définit les modalités. Plusieurs protocoles additionnels (Code de la citoyenneté en 1982, la création d’un carnet de voyage en 1985, un passeport communautaire en 2000…) viendront au fil du temps, compléter l’application du texte. En somme, « le protocole de la CEDEAO a conféré un statut particulier aux ressortissants ouest-africains ». Dans la même dynamique, le traité signé en 1994 par les pays membres de l’UEMOA, définit entre autres comme objectifs en son article 4, « la réalisation du marché commun à travers la libre circulation des biens, des personnes, des capitaux, des services et le droit d’établissement des personnes exerçant une activité indépendante ou salariée ainsi que sur un tarif extérieur commun et une politique commerciale commune ». En dépit de nombreuses difficultés pour l’application des textes, des spécialistes estiment tout de même que l’Afrique de l’Ouest fait figure de « bon élève » en matière de libre circulation, au regard de ce qui se passe ailleurs en Afrique.

S.S.H. (Sources : Internet)

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 19 juillet 2012 à 08:38 En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

    Bel article !cela prouve que nos forces de l’ordre ont toujours le sens de l’Ethique.Courage aux journalistes.LE FASO reste jusqu’à présent le pays ou la libre circulation est un peu respectée.Quand on sort du pays qu’on constate avec joie que nos "corps habillés" sont à respecter

  • Le 19 juillet 2012 à 09:27, par Pablo En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

    Pauvre Afrique !!! A quoi servent toutes ces institutions sous-régionales ? ( CEDEAO-UEMOA...)
    De quelle intégration ouest-africaine ou inter-africaine voulez-vous nous faire croire s’il vous plaît, Messieurs les dirigeants Africains ?

    Je suis Africain et je vis en Europe, mais chaque fois que je rentre
    chez moi en vacances, je me rends également dans d’autres pays Africains, essentiellement dans des pays de la CEDEAO.
    Mais je ne vous dis pas du tout les différents rackets aux postes-frontières. C’est vraiment bien dommage tout cela.

    En plus, quel ne fut mon grand étonnement lorsque j’ai appris que la CEDEAO était financée à 90% par l’Union Européenne ?

    Pauvres de nos dirigeants Africains. Nous sommes lassés de vos discours. Prenez exemple sur feu Thomas Sankara s’il vous plaît.
    Ce n’est que de cette façon que nous sortirons la tête haute et retrouverons et notre dignité, notre liberté et notre indépendance.

    Merci

  • Le 19 juillet 2012 à 10:22, par ws En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

    Très bel article.

    J’ai subit la même chose à la frontière Ghana - Togo, et Ghana (encore lui) - Burkina.

  • Le 19 juillet 2012 à 10:25, par Kam Sié En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

    Merci pour cet écrit mon cher journaliste. Ce sujet me tenait bcp à coeur car j’ai été victime de ce racket une fois quand je me rendais à Lomé. Cet écrit mérite d’être transféré aux autorités de l’UEMOA et de la CEDEAO. Bon travail et beaucoup de courage.
    Je pense que nos policiers et douaniers devront appliquer la réciproque si les autres continuent à nous racketter.

  • Le 19 juillet 2012 à 10:45, par Nidale En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

    Je me permets un petit "hors sujet" qui me tient néanmoins à coeur, surtout au vue de la fatigue du chauffeur que vous évoquez furtivement. N’ya til pas lieu de réglementer les conditions de conduite dans les transports en commun internationaux en exigeant deux conducteurs ?
    Merci

    • Le 19 juillet 2012 à 11:40 En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

      Bien vu Nidale, j’ai été effrayé en lisant l’article de savoir qu’un unique chauffeur conduit 70 vies humaines sur une route plein d’obstacles pendant 19h de temps. C’est incroyable. Il est urgent de s’occuper de ce problème car des vies sont délibéremment mises en danger. Les rackets, on peut en parler mais il y a plus urgent. Deux chauffeurs c’est pour moi un minimum non négociable.

  • Le 19 juillet 2012 à 11:16, par parlepasboku En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

    Ce qui es CON cest que dans les airport on ne paie rien du tout . Or ceux qui voyagent par avions sont pour le moins relativement aises. donc cest CON . encore une fois de plus cest le pauvre qui paie l’addition et se fait E***** a tout bout de champ... PATHETIQUE CEDEAO tchrrrrrrrrrrr. Moderateur laisse couler

  • Le 19 juillet 2012 à 11:20 En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

    bonne analyse et avec cela, on parle d intégration....mon oeil.

  • Le 19 juillet 2012 à 11:30, par Parole de h En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

    je me souviens d’avoir été traité d’"étudiant connais tout" lors d’un voyage sur Lomé quand j’ai refusé de payer les fameux 500f à la frontière togolaise, et ce par même des Burkinabés, qui trouvaient que je mets le car en retard pour 500f, mais nous sommes tous d’accord que là n’est pas le problème, mais plutôt le phénomène !!, je me souviens avoir demandé aux agent togolais pourquoi à la frontière Burkinabé les togolais ne paient pas !!, mais évidemment qu’il m’ont multiplier par 00.
    Alors je propose que soit appliquer le droit de réciprocité pour ce phénomène a nos frontières, et pour touS les autres textes que les autres états membres ratifient et n’appliquent pas ( conditions et frais d’inscription universitaire uniformisés, etc)

  • Le 19 juillet 2012 à 11:46, par Eric En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

    Bonjour,

    Je souscris entierement, il faut faire remonter ce genre d’infos à nos Etats et aux institutions UEMOA et CEDEAO. En fait ce sont des enquetes qui devraient etre commandées par ces entités (parlements) pour suivre l’effectivité d’application des decrets/textes/reglements/lois votés.

    Nidale, ce n’est absolument pas hors sujet. 1000KM sans repos surtout lorsqu’on a la responsabilité de vies humaines c’est pas simple. Ailleurs peut etre que 1000KM on les avale à 90KM/H mais ici avec le peu de goudron sur la route et les poulets racketeurs c’est pas simple (sans oublier les véhicules eux mêmes).

    je comprends aussi les bailleurs de fonds lorsqu’ils disent que nos routes ne sont pas rentables. Entre les kilometres les plus chers, le non respect des normes de construction, la surcharge des vehicules, on comprend que les routes se gatent TRES VITE.

    Dire que chez les autres ce n’est guere mieux est vraiment nul comme maniere de raisonner. Pourquoi se comparer aux médiocres ?

  • Le 19 juillet 2012 à 11:49, par compaore mohamadi En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

    ce pas bon du tous il fo allez voir la situation a nous frontière moi je penses il fos un contrôle a nous frontière

  • Le 19 juillet 2012 à 23:58, par Le patriote En réponse à : AXE OUAGADOUGOU-LOMÉ : Dans l’univers du racket en toute « légalité »

    Bel article ! Félicitations et bon courage !

    Intégration mon CUL oui ! N’importe quoi seulement.

    Webmaster, quand c’est bon je le reconnais et je le dis ; donc

    laisse souvent passer mes écris.