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Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

mercredi 11 juillet 2012.

 

Samedi 7 juillet ; peu avant dix heures, un ami m’appelle avec insistance. « Venez vite faire des photos pour votre journal ; ça va servir de leçon. On parle, mais les gens n’écoutent pas ». Sur les lieux, je découvre un spectacle qui aurait pu tourner au drame. Heureusement. Un tricycle qui transportait huit sacs de mangue et trois dames plus un bébé a fini sa course contre un arbre. L’accident s’est produit parce que l’une des deux roues arrière s’est détachée. Naturellement, le tricycle s’est retrouvé dans le décor contre un arbre. Heureusement, deux fois heureusement qu’il n’y a pas eu de blessés. Heureusement aussi que dans le garage du mécanicien qui est installé sous le même arbre, il n’y avait personne.

Mais tous les engins qui s’y trouvaient ont été fortement endommagés. Cet exemple a-t-il servi de leçon, comme l’a souhaité mon ami ? On ne peut pas y croire. Malheureusement, l’appareil photo dans lequel se trouvaient les images m’a été chipé dans une mairie à l’occasion d’un mariage.

Dans une rue de Bobo. Un tricycle est rempli de marchandises diverses. Sur les mêmes marchandises sont assises des femmes clientes. Le chauffeur, comme une fusée, roule à toute allure sans se soucier d’un éventuel incident. Les dames qui se trouvaient dans le wagon, foulards en l’air non plus ne se souciaient de rien. Jusqu’à ce que le conducteur constate qu’il a crevé. Heureusement, une fois de plus qu’il n’y a pas eu d’accident. Donc pas de blessés. Mais, il a manqué de peu pour qu’on y arrive.

Ces deux exemples, sans doute, ne suffisent pas à dire de façon péremptoire que ces engins sont dangereux pour la circulation urbaine. Mais, c’est tout comme. Aussi, il semble que face à ces engins qui de plus en plus pullulent dans nos centres urbains, il faut prendre des mesures disciplinaires en matière de circulation. Le ministère des Transports, des Postes et de l’Economie numérique a certes pris des mesures pour tenter de réglementer leur utilisation. Mais en attendant, il urge d’aller vite. Parce qu’il ne faut pas attendre qu’on enregistre des morts avant d’agir.

La police municipale de Bobo-Dioulasso lors d’une de ses opérations avaient saisi de nombreux tricycles qui ne remplissaient aucune condition de mise en circulation. Mais cela n’a pas découragé les utilisateurs de ces engins. Mieux, en plus des taxis, des charrettes à traction humaine, ils constituent un véritable danger permanent dans nos centres urbains où ils circulent sans aucun respect du code de la route. Ils sont véritablement une autre source d’accidents de la circulation.

Ils peuvent constituer des moyens de transport urbain. Mais, que leur intégration dans ce cadre soit codifiée comme c’est le cas dans certains pays voisins où des engins à deux roues jouent le rôle de taxis. Dans un environnement harmonisé. Ce qui pourrait permettre à la mairie par exemple de les immatriculer et de percevoir des taxes sur leur utilisation. Comme c’est le cas avec les vrais taxis.

En effet, les taxis traditionnels peuvent se plaindre de concurrence déloyale. Quand bien même nous sommes dans un environnement de libre entreprise. Alors que la course dans le taxi coûte 300 F CFA, les tricycles sollicitent seulement 200 F CFA. Alors que le nombre de passagers d’un taxi est limité, avec un tricycle on transporte autant qu’on peut. Avec tous les risques imaginables dans la mesure où ces engins ne sont pas expressément faits pour transporter des personnes.

C’est pourquoi, dans de tels cas, il faut savoir prendre les devants. Car, une fois que ces engins que auront pris place dans l’environnement urbain, il sera difficile de les réglementer.

Dabaoué Audrianne KANI

L’express du faso



Vos commentaires

  • Le 12 juillet 2012 à 09:06, par le voyant En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

    bonjour, quel engin sur cette terre ne fais pas d accident ou ne tombe pas ;les avions ,les tains,les bateaux,les voitures, et meme en marchant a pied ou en etant couche dans sa chambre on peut etre victime d un accident ;
    à propos des tricycles, je n en possede pas mais comme disait un penseur,en toute chose il faut considerer la fin ;il faut reflechir sur les avantages et inconveniants de l apparition des tricycles au burkina ; ces engins rendent enormement de maniere inquantifiable et inqualifiable service a la population ;en ville et sutout en province l utilite de ces motos ne peut etre remis en cause ;des pays plus devellopes que notre pays en on meme fais des taxis ;

    • Le 12 juillet 2012 à 12:28, par Maxx En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

      Mon frère, il faut les laisser continuer à rêver. ils n’ont pas un sous mais ne veulent pas voir autour d’eux les signes de la pauvreté quand cela ne les concerne pas. Si les tricycle ont fait leur apparition, c’est parceque le besoin est là et la demande est là. Le travaille que fait ces tricycle c’est soit les hommes qui le faisait en tirant des charettes en general, vous preferez vjuste oir ces hommes entrain de poussez des charettes sous le soleil de ouaga et Bobo que de cotoyer des tricyle. On peut reglementer mais interdir sera juste égoiste et irresponsable.
      Mais c’est toujours la même histoire dans ce pays, la minorité qui a accès au net, c’est elle qui crie toujours. Tant qu’on y est, il faut aussi interdire les moto parceque ça cause trop d’accident et de mort.

  • Le 12 juillet 2012 à 09:06, par Tiéfotiè En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

    Je me demande si ce n’est déjà pas trop tard. A mon avis, on devrait interdire ces engins dans les deux grandes villes du Burkina que sont Bobo et Ouaga où la circulation est importante. Les autres localités ont beaucoup plus besoin d’eux qu’ici à Ouaga ou à Bobo. C’est une question de volonté politique ; y a qu’à prendre des textes et les faires respecter. c’est aussi simple que ça.

  • Le 12 juillet 2012 à 09:07, par laurelle En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

    Vivement qu’on nous épargne de ces tombeaux ambulants

  • Le 12 juillet 2012 à 09:39, par a ne pas censuré En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

    "Mais tous les engins qui s’y trouvaient ont été fortement endommagés. Cet exemple a-t-il servi de leçon, comme l’a souhaité mon ami ? On ne peut pas y croire. Malheureusement, l’appareil photo dans lequel se trouvaient les images m’a été chipé dans une mairie à l’occasion d’un mariage."
    Que les journalistes apprennent à être plus professionel.
    De quels engins parlez vous.Vous avez dit qu’il a heurté un arbre,pas d’engin. Relisez vous au moins avant de publier vos histoire.Et si vous n’avez pas de preuve c’est mieux de vous taire. Vous racontez une histoire et après en conclusion vos photos ont été supprimés dans un mariage.Soyons serieux.
    Et que dites vous des 98% des taxis pourris,sans oublier ces vieux camions et cars de transport qui tuent par centaine. Là c’est le silence absolu.A ma connaissance le park des taxis moto est encore neuf et combien de taxis moto a t-ils été impliqué jusqu’à là dans des accidents grave ? aucun. Si vous voulez aider le Burkina commencez a supprimer ces cercueils roulant sur nos voies et règlementer la circulation des taxis-moto.C’est tout.
    Webmaster pour une fois au moins ne supprimez pas mon post car je ne vois rien d’insultant.

  • Le 12 juillet 2012 à 10:13 En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

    Laissez les citoyens chercher leur pain quotidien si vous netes pas capable de les aider à sen procurer.NIMPORTE QUOI !! vous navez rien ; mais votre bouche sait bien parler ; par jour nous enregistrons combien d’accidents de voitures-voitures ; voiture-moto-velo ; moto-moto. Je sais pas ce qui vous demange. dans presque tout les pays de la sous region ces engins circulent ; sans oublier le fief que sont les pays asiatique. Mais le constat ; on est derrière tout ces pays. la venue de ces engins crée certainement de l’emploie ; ce qui réduit forcement le chômage et banditisme. Ya pas besoin de te le dire ; si Dieu merci tu as un boulot ; soucis toi aussi de tes frères qui cherchent des solutions.

  • Le 12 juillet 2012 à 11:12, par Bénéwindé En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

    Pour une des rares fois, je suis d’accord avec vous. Les tricycles ou taxis motos sont de véritables engins de mort. La plupart des conducteurs de ces engins étaient des anciens pousseurs de charrettes dans les gares et ont pu avec leur économies ou le soutien d’une tierce personne ont pu en acquérir. Ils n’ont aucune connaissance du code de la route et sont très indisciplinés en circulation. Ce sont eux les maître de la route.

    Et comme l’a dit le Roi du Yatenga, c’est le gouvernenment qui laisse faire. Il faut organiser ce "corps", les sensibiliser à faire le permis et respecter le code de la route après quoi il faut réprimer les hors la loi.

    • Le 12 juillet 2012 à 19:36 En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

      Vous êtes certainement un refuseur de se débrouiller qui jalouse un ami charretier qui roule aujourd’hui avec tricycle : il faut les interdire sinon demain, ils seront biens.Justement, c’est pourquoi il ne faut pas les interdire ! Comme vous le dites, il s’agit donc de charretiers qui ont progressé ! Cela est très bien. Donc, ils économiseront toujours pour acheter des camions demains. Il faut donc encourager ces gens. Les pays dits développés sont passés par là:les forgerons sont devenus des industriels ; des tradipraticiens sont devenus des pharmaciens....
      Elargissez votre vocabulaire:il y a d’autres mots que interdire ! Il y a d’autres solutions qui arrangent mieux et vous et les conducteur de tricycles au lieu de l’interdiction pure et simple.

  • Le 12 juillet 2012 à 12:40, par GO En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

    Il faut réglementer le domaine car ça créer de l’emploie et ça nous fait du bien pour le transport de nos marchandises et à un prix raisonnable.
    Donc, c’est toute la population qui gagne et avec un peu de rigueur et ça va aller.
    Sinon, combien de personne ont perdu la vie depuis l’arrivé des motos qui ont aussi envahis Ouaga ces dernière année.
    C’est sont des motos qui vont une grande vitesse avec les voies qu’on a. Qui en parle ?

  • Le 12 juillet 2012 à 13:36, par kam En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

    DE GRACE ILS FAUT AVOIR PEUR DU TOUT PUISSANT.
    CEUX QUI DISENT D’INTERDIRE LA CIRCULATION DE CES ENGINS SONT ILS VRAIMENT CONSCIENT.
    LE PROBLÈME N’EST PAS A CE NIVEAU IL FAUT JUSTE LA SENSIBILISATION ET RENDRE OBLIGATOIRE L’OBTENTION D’UN PERMIS DE CONDUIRE AVANT LA CONDUITE DE CET ENGIN.
    VOUS AVEZ QUELS SERVICES CES ENGINS FONT POUR NOS MAMANS NOS SOEURS ETC.
    AVANT DE CRITIQUER IL FAUT BIEN MENER UNE CERTAINES RÉFLEXIONS POUR VOIR LES AVANTAGES ET LES INCONVENIANTS.
    DE GRACE AYONS LA CRAINTE DE DIEU
    LE BURKINABE EST TRÈS JALOUX ET HYPOCRITES.
    JUSTE UNE QUESTION DE RÉGLEMENTATION ET DE SENSIBILISATION.
    BONNE FIN DE SOIRÉE.

    • Le 12 juillet 2012 à 16:18 En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

      Tout à fait d’accord avec Djontiè (mon esclave). ces tricycles nous rendent grand services nous les commerçantes de légumes. Avant nous transportions chaque soir nos marchandises (très lourdes) sur la tête du marché de légumes à domiciles afin de les revendre le lendemain : c’était de l’enfer ! Depuis que les tricycles sont sortis, ça va ils transportent nos bagages à 200 francs quelque soit la distance du coin (on ne pouvait pas se le permettre avec les taxis). celles qui n’ont pas monture (vélo) comme moi grimpe la-dans et je ne les jette pas la pierre car ce n’est pas facile de marcher tous les soir à presque 15 km par jour. Si nous les clients on s’y plait dans ça ou est le problème. Franchement si les tricycles disparaissent à cause de vous (journalistes et l’État) vous allez nous faire du tord à nous et à nos enfants (les conducteurs).

  • Le 12 juillet 2012 à 17:00 En réponse à : Autant le dire… : S’il vous plaît, épargnez-vous de ces engins de la mort

    Le journaliste doit aimer ceux qui ont chipper son appareil à la mairie que ces taximens de tricycle. C’est dommage d’ecrire sans au parravant analyser la situation en profondeur.