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Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

lundi 25 juin 2012.

 

Retour triomphale de Simon Compaoré à Ouagadougou, ce samedi 23 juin 2012, dans la soirée ! Comme si Ouagadougou s’était retrouvée orpheline, après l’accident qui a éloigné son maire, pendant plus de trois mois de la ville, les Ouagavillois sont sortis, comme un seul homme, pour accueillir leur maire. Le film de l’accueil d’un homme qui dit avoir cru que « tout était fini », suite à son accident du 4 mars dernier et à son évacuation, trois jours plus tard, le 7 mars 2012, en France…

Aéroport international de Ouagadougou, samedi 23 juin 2012. Il est 16 heures 45 minutes. L’atmosphère surchauffée et l’ambiance présagent d’un évènement. Le retour du maire de Ouagadougou, Simon Compaoré. Pour une arrivée annoncée à 17 heures 5 minutes, la police municipale avait déjà du mal à maîtriser la foule. Une foule bigarrée, aux origines diverses, avait pris d’assaut l’aéroport. La police maintenait certains à plus de 200 mètres des lieux. Les hommes de média font parties des rares priviligiés qui ont eu accès à l’enceinte de l’aéroport, le salon vert, où il était prévu que Simon Compaoré fasse sa première déclaration officielle, en foulant les pieds dans son Ouagadougou natal qu’il a quitté, lui et son garde du corps, Brahima Sanou, le 7 mars 2012, pour des soins intensifs à Paris.

N’empêche, ce soir là, privilégiés comme citoyens lambda, à l’aéroport, se faisait entendre, chacun, à sa façon. Ainsi, des applaudissements fusaient par-ci, des sons de balafons par-là, des trompettes et fanfares d’autre part. Les majorettes de la ville, habillées comme des anges, étaient en répétition, à l’entrée de la porte par laquelle le « maire prodige » devait sortir, pour lui rendre hommage, lui dire « Nii wango ». Bref, les amis, les parents, les camarades, les coreligionnaires, les « ennemis » et/ou adversaires, les parents à plaisanterie du maire (entendez par là les taximen et les commerçants des marchés et yaars qui, à force de se querellés avec Simon Compaoré, sont devenus des amis) …, toutes et tous étaient au rendez-vous. Ces hommes d’en bas, comme d’en haut, vêtus chacun, du mieux qu’il puisse, pour ne pas passer inaperçu, étaient là, débout. Comme si chacun voulait que Simon Compaoré sache que lui aussi était à l’aéroport pour l’accueillir (…) Qu’est-ce qui les mobilise tant ? Est-ce la soif de Simon Compaoré ou veulent-ils, par curiosité, savoir dans quel état le bourgmestre de la ville est revenu parmi les siens ? En tous les cas, chacun avait son idée derrière la tête.

Enfin l’oiseau du ciel atterri avec le « revenant »miraculé

Au lieu de 17 heures 5 minutes annoncée par les services de la mairie de Ouagadougou pour l’atterrissage du vol AF536 de Air France qui ramenait Simon Compaoré au bercail, c’est finalement à 17 heures 45 minutes qu’il s’est posé sur le tarmac de l’aéroport de Ouagadougou. Mais les 40 minutes de retard n’ont entaché, en rien, la détermination de la foule mobilisée pour voir son « la star du jour ». Et là, l’on a su que parmi des privilégiés, il y a encore des privilégiés, des supers privilégiés en quelque sorte. En effet, après l’atterrissage de l’oiseau du ciel, peut-être, mesure de sécurité oblige, c’est juste la famille du maire, les représentants des maires, une délégation de la communauté musulmane, des chrétiens, des députés et des notabilités qui ont eu accès à l’intérieur de l’aéroport. Quelques durs à cuir ont tout de même forcé pour y accéder, sinon, pour le reste, il fallait prendre son mal en patience. La presse était positionnée dans le salon vert. De là-bas, l’on se bousculait, chacun voulant savoir comment le maire Compaoré et son garde du corps Sanou, descendront des escaliers de l’avion. Seront-ils dans des chaises roulantes ou seront-ils transporté dans les bras ? Question d’un journaliste.

Il n’a pas tardé à être situé. En effet, de loin, à travers les vitres de la fenêtre du salon vert, l’on apercevait les deux miraculeux, Simon Compaoré d’abord, canne dans la main gauche, descendant de lui-même, suivi de Brahima Sanou, également canne en main. Comme le griot qui a annoncé la marche de Soundjata Keïta, dans l’œuvre de Djibrill Tansir Niane, le confrère de la radio municipale de Ouagadougou qui faisait du direct sur l’événement, annonçait avec une joie qu’on lisait sur son visage : « Simon est en train de descende de lui-même de l’avion. Il marche de lui même… » Et place a été fait aux salamalecs de bon arrivée, d’abord avec les en « hauts de hauts », alignés à l’intérieur de l’aéroport pour accueillir les deux héros de la soirée. Des accolades par-ci, des coups de mains chaleureux par là et voilà le maire de Ouagadougou, dans un costume noir, portant de grosses lunettes blanches. Le moment tant attendu par les journalistes est enfin arrivé. Les voilà, nez-à nez avec Simon Compaoré, à moins d’un mètre, installé au milieu, son épouse qu’il aide même à s’asseoir à sa droite et son garde du corps, Brahima Sanou, à sa gauche. Les journalistes se bousculent, chacun veut savoir comment le maire de Ouagadougou se porte…

« Je suis parti sur une civière, je reviens sur mes deux jambes »

Les hommes de média se sont retrouvés face à un Simon Compaoré, toujours égal à lui-même. Même si la fatigue se lisait sur son visage, l’on a découvert un homme, moins bouillant comme à ses habitudes, mais qui n’a pas perdu son goût habituel de l’humour. A la question de savoir comment le maire de Ouagadougou se porte-il ? Simon Compaoré a répondu sans détour et sans cacher la joie qui l’anime : « C’est vraiment une grande joie. Comme vous le voyez, je suis parti sur une civière et je reviens sur mes deux jambes, cela veut donc dire que ça va ». Et de laisser entendre que la reprise, c’est pour très bientôt. Pour qui connaît Simon Compaoré, inutile de chercher à savoir si Ouagadougou l’a manqué. Sinon, il te répondra : « Bien sûr que Ouagadougou m’a manqué ! Trois mois et demi, c’est la première fois de ma vie, à part le temps que j’ai passé dehors pour mes études, je n’ai jamais mis autant de temps hors de Ouagadougou ». Au regard de la mobilisation, un journaliste a voulu provoqué le maire de Ouagadougou pour savoir si c’est une démonstration de force.

Simon Compaoré lui a répondu sagement et diplomatiquement en ces termes : « C’est à vous d’en juger. Moi, j’ai vu des gens à l’intérieur, mais je ne suis pas encore sorti. C’est vous qui venez de dehors, c’est donc vous qui pouvez donner une appréciation. En tout cas, je suis content que la population soit venue pour s’enquérir de mon état de santé. C’est une joie immense et extrême et je remercie le tout puissant ». Tout en remerciant le « tout puissant », le maire de Ouagadougou n’a pas oublié ses bienfaiteurs, ces hommes que Dieu a utilisé pour l’aider. Ainsi, il a saisi l’opportunité pour dire : « Je voudrais profiter aussi pour remercier les plus hautes autorités de notre pays, le président du Faso, le premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, l’ensemble des ministres, le personnel de la santé, les professeurs, les médecins qui se sont affairés pour que notre transfère à Paris soit effectif. Je ne peux que leur dire merci ». C’est un Simon Compaoré marqué par l’accueil qui lui a été réservé, qui a promis de se battre, encore plus, pour la population de Ouagadougou, pour le reste de son mandat. « Je ne peux que dire à cette population que pour le reste de mon mandat, je ferai tout pour qu’elle soit toujours contente », a-t-il laissé entendre.

Par où passer pour rejoindre le domicile de Simon Compaoré ?

Après ce tête-à-tête avec les journalistes, direction le domicile de Simon Compaoré, sis à Gounghin, pour le show final. Une bousculade monstre s’est installée. A la sortie de l’aéroport, c’est comme si la population allait transporter Simon Compaoré et son garde du corps sur les épaules. Heureusement pour eux que les agents de la sécurité veillaient au grain. Sinon, le pire aurait pu survenir. Mais après tout, les choses se sont bien passées. Il y a eu quelques injures à la Ouagavilloise, entre piétons, motocyclistes et automobilistes, mais tout est rentré dans l’ordre. La préoccupation commune était : par où passer pour rejoindre le domicile de Simon Compaoré ? Car l’ambiance était féerique. Tant l’accueil était royal. Il y avait plus de monde que prévu pour emprunter la même voix, au même moment. Des taximen, des motocyclistes, des automobilistes, des piétons, des cavaliers…, bref, tous étaient au rendez-vous. De l’aéroport à l’avenue Bassawaga pour remonter à Gounhin, le cortège a fait plus d’une heure et demie. Enfin, à 19 heures, le cortège arrive chez le maire de Ouagadougou, avec simon Compaoré en tête, à pied, bien encerclé par la police.

Le deuxième adjoint au maire, Dramane Compaoré, prend la parole, au nom des collaborateurs du maire de Ouagadougou, pour lui dire la bienvenue et manifester leur joie de le revoir parmi eux. Pour eux, c’est Comme si Simon Compaoré est ressuscité ! Comme pour dire que tout va bien, Simon Compaoré, accompagné de Brahima Sanou, est monté sur le podium, haut d’environ un mètre, pour s’adresser à la foule. Mais avant tout, il appelle son directeur de cabinet, Job Ouédraogo, afin qu’il fasse une prière à Dieu, pour ses bienfaits. Sans détour, M. Compaoré qui avait annoncé qu’il parlera d’abord en français, a fini par dire qu’il va aller directement en mooré, une des langues nationales.

Simon Compaoré l’évangéliste

Serait-ce les difficultés qui ont fortifié la foi du maire de Ouagadougou ? En tout cas, Simon Compaoré a invité ceux qui ne croient pas encore en Dieu, à se convertir, de croire en Dieu, car il est grand. Et commence les révélations : « Après l’accident, le 4 mars 2012, je me suis dis que c’était fini… Et quand on quittait Ouagadougou, le 7 mars 2012 pour Paris, je voulais faire venir mes proches, pour leur dire ce qui est sur mon cœur, parce que je croyais que c’était fini… », a révélé M. Compaoré. Il a poursuivit en expliquant leur souffrance pendant le trajet : « Quand j’embarquais le 7 mars dernier, je ne pouvais pas parler. Pendant le trajet, Sanou et moi, on souffrait fortement de douleurs. On nous donnait de la morphine pour nous calmer. Arrivé à Paris, les médecins ont constaté qu’on avait perdu assez de sang et il fallait nous en trouver ». Pour détendre un peu l’atmosphère, Simon Compaoré bascule dans l’humour : « dans le petit avion qui nous a pris, ce n’était pas facile. L’avion avait du mal à nous contenir. Sanou étant gros et grand, 120 kilogrammes… » Des rires, et retour au sérieux. Simon Compaoré fait savoir que son intervention a duré six heures de temps car il a été victime de trois fractures. Des gestes à l’appui, il explique qu’il fallait visser de part et d’autre pour que ça puisse tenir.

Et voilà Simon Compaoré, se montrant comme le « gandaogo national », Georges Ouédraogo, défier les mauvaises langues, les mains et la canne en l’air « Voici, c’est moi comme ça. Certains avaient dit que nous allons revenir dans des chaises roulantes. On voulait nous donner des chaises roulantes à l’aéroport de Paris, mais nous avons refusé. Il fallait que les témoins sachent que nous sommes sur les jambes ». Après quoi, Simon Compaoré a remercié ses femmes (la brigade verte), ses enfants (la police municipale) et toutes les bonnes volontés qui ont posé un acte quelconque pour rendre agréable leur accueil. La joie se lisait sur le visage des femmes de la brigade verte, à l’image d’Awa Ouédraogo, battant les mains en chantant pour le retour de Simon Compaoré. « Je suis là pour célébrer le retour de Simon. Dieu a béni et exhaussé nos prières. Il est revenu en bonne santé et nous sommes heureux. Nous étions vraiment découragés, mais Dieu merci et nous lui rendons grâce… ». A 19 heures 45 minutes, les remerciements ont pris fin. Chacun devait retourner à son train train quotidien, afin de laisser Simon Compaoré et son garde du corps se reposer, pour les défis à venir…

Ali TRAORE (traoré_ali2005@yahoo.fr )

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 25 juin 2012 à 01:48 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Bonne arrivee, Mr. Le Maire. NZ aurait aime avoir aussis autant de chance, mais helas, c’est la vie. Ou c’est la mort. Nous allons tous mourir. De quelque chose.

    • Le 25 juin 2012 à 15:58, par Abou aime tout le monde En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

      Accumuler des connaissances, pouvoir donner une réponse à toutes les questions. Beaucoup de personnes en rêvent mais rares sont celles qui le peuvent. Toi Simon, tu fais partie de cette poignée d’érudits. J’admire tes qualités de l’esprit. SIMON, la lettre I de ton nom me dit qu’Ignorance en est bannie au profit de la science. Bon arrivé et que Dieu te guérisse parfaitement.

  • Le 25 juin 2012 à 02:07 En réponse à : Mauvaises langues te comparaient a Ludovic Alain

    Simon,

    les mauvaises langues avaient dit que tu reviendrais comme Ludovic Alain mais elles oublient que ta femme est gentille et que vous etes de bons pratiquants croyants (contrairement a ...).
    Cependant tu es notre maire a tous a Ouaga et nous aurions aime que tu t adresses a tous en francais. Ce ne sont pas tous les Ouagalais a ton domicile qui comprennent Moree alors que tu t es exprime uniquement en Moree.
    Courage

  • Le 25 juin 2012 à 03:23 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Yes ! Nii woongo !

  • Le 25 juin 2012 à 03:47 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Mr. le maire je vous souhaite la bienvenue dans votre ville Ouagadougou. Le burkinabe commence a realiser qui sont les personnes qui travaillent rellement dans ce gouvernement de la 4eme republique. Vous et Salif Diallo avez donne le meuilleur de vous meme vous avez fait des sacrifices pour voir un burkina meilleur et un Burkina emergent. Nous vous sommes reconnaissant. S’il y’avait 50 de vous dans ce gouvernement nous allions sortir de l’auberge. Votre famille peut etre fiere de vous parce que c’est ca servir son peuple. Je dirais pas comme Mr. le Journaliste que demonstration de force mais plutot que c’est une demonstration de la reconnaissance des Ouagavillois

    • Le 25 juin 2012 à 07:54, par A C En réponse à : SLT

      Que Dieu lui donne une santé de fer. COURAGE MR LE MAIRE.

    • Le 25 juin 2012 à 08:00 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

      Tant mieux pour le maire et son garde du corps ; on est content qu’ils aient retrouvé la santé. Je constate que dans ses remerciements, il n’a pas mentionné le soutien des Burkinabè de France qui se sont pourtant mobilisés pour le soutenir, lui et son garde du corps. Dès qu’il est arrivé à Ouaga, il oublie tout ; ce n’est pas bien, monsieur le maire ; mais ce n’est pas grave, on a fait ça pour le bien et on attendait pas de retour.
      Webmaster laisse passer mon message

    • Le 25 juin 2012 à 10:12, par mimi En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

      Simon, puisse l’Eternel avoir toujours la main sur toi. J’ai beaucoup prié pour toi et j’ai même dit une chose à Jésus : tu ne l’as pas sauvé en 2011 pour le lâcher en 2012. C’était toujours ma phrase conclusive. Jésus m’a vraiment démontré que son salut est pour toujours. Puisse-t-il te bénir au délà de tes attentes et te donner de très longs jours pour que nous profitons de ton expérience. Sois richement béni !

      • Le 25 juin 2012 à 13:38, par Yiréyé En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

        Bn arrivé au Maire de la ville de Ouagadougou.Je remerci le bon Dieu de l’avoir sauvé la vie.
        Mes frères burkinabès, je pense que si Simon vit aujourd’hui c’est grace à un Maire qui n’a pas été inconscient comme lui. Il a su que la santé est prioritaire, voilà pourquoi,meme si la clinique n’est pas à son, favoriser le dévéloppement des structures sanitaire adequat ou de haut niveau dans ville.C’est qu’il faut dans la ville de Ouagadougou, au lieu de refectionner la mairie à un millard.
        Simon, je pense que c’est une leçon pour toi, en 2011 tu disais à "à deux" après le passage des milos. Cette année tu es revenu de France avec une canne. Sache que ce sont des signes. En 2013 ..............?????????????????

        Ma soeur Mimi, si tu es de la famille de Simon je te comprend. Sinon la femme de Simon risque de te tuer.

    • Le 25 juin 2012 à 10:53, par sidzabda En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

      Simon COMPAORE sait maintenant qu’il peut être président du Faso, il lui reste quoi maintenant ??
      seulement le courage

    • Le 25 juin 2012 à 11:00, par Le PRIMAIRIEN En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

      Bonjour,
      Je voudrais avant tout propos me joindre aux autres pour souhaiter un prompte rétablissement au tout puissant maire de
      OUAGADOUGOU.
      Cependant, nous le savons tous que Simon COMPAORE et Salif DIALLO ont bien travaillé et ont donné le meilleur d’eux même pour le développement de ce pays. Mais, il faut le reconnaitre aussi, que c’est par ce que quelqu’un a bien voulu leur donner cette chance et les moyens nécessaires pour le faire. Quelqu’un d’autre à leur place aurait fait mieux avec moins de fortune.

  • Le 25 juin 2012 à 06:50 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Tant mieux pour lui et son garde du corps ; on est content pour eux qu’ils aient retrouvé la santé ; dans ses remerciements, je constate qu’il n’a pas mentionné tous les Burkinabè de France qui l’ont entouré, soutenu. Ce n’est pas bien ça ! Dès qu’il est rentré, il a déjà oublié ! Mais on n’avait pas fait ça pour qu’il nous remercie après

  • Le 25 juin 2012 à 07:35 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Je ne comprends pas cette orchrestration pour accueillir Simon fut-il le maire de Ouagadougou. Il aurait pu le faire chez lui à domicile pas dans les artères de la ville. Ce qui nuit à cet homme c’est son manque de discrétion.
    Dieu fortifie sa santé et lui fasse apprendre la léçon que le temps du départ a sonné.

  • Le 25 juin 2012 à 07:53, par Tongre En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Acceuil merite a la taille de ton travail ! Franchement je ne suis pas fanatique mais il faut reconnaitre que Simon est un des tres rares hommes qui font du bon boulot pour les Ouagalais. Que l’on aime l’homme ou pas, ce Tebguere est un homme du PEUPLE pour le PEUPLE !

  • Le 25 juin 2012 à 07:59 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Quand arrêterons-nous le culte de la personalité, c’est vraiment désolant et lamentable !

  • Le 25 juin 2012 à 08:22, par Théo’O En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    La meilleure façon de comprendre combien nous coute une personne c’est de risquer une seconde de la perdre.

  • Le 25 juin 2012 à 09:41 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Bonne arrivée Simon. Dieu soit loué pour ta guérison.

  • Le 25 juin 2012 à 10:30, par Sagesse En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Bon retour et meilleure santé à Simon.Faut pas comparer Simon à Salif.Quand Salif Diallo est revenu de ses soins en France , beaucoup de gens disaient qu’il allait changer et laisser tomber sa mechancété légendaire.Mais comme disait Roch qui le comparait à un loup qui ne deviendra jamais un agneau, Salif a commencé à faire des vengeances en écoutant et vivant d’habitude de ragots.Il a fait destituer l’ex maire de Ouahigouya sous prétexte que ce dernier n’est pas venu le voir lors de ses soins et qu’il a organisé une céremonie festive.Voyez son esprit mesquin .Si toi tu es malade, personne ne doit célébrer des festes de baptèmes ou de mariage.Simon, sois sage, ne te glorifie pas car c’est Dieu qui t’a sauvé.Si tu peux encore faire quelque chose pour la Mairie fais le humblement, le cas contraire tu as le mérite d’avoir beaucoup contribué au développement de la ville.Un exemple que tes successeurs pourront suivre.Merci.C’est Dieu seul qui est fort, personne d’autre.

  • Le 25 juin 2012 à 10:45 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    c’est ça le burkina émergent où on mobilise tous les moyens de l’état pour faire du folklore. c’est pathétique car si simon avait bien travaillé,il n’allait pas se soigner en france mais restait dans sa ville dans son hopital digne de ce nom qu’il l’aurait construit mais c’est connu,dans le pays des aveugles,le borne est roi sinon son bilan est plus que mitigé avec tous ces dizaines de milliards qui tombent chaque années pour la ville,il a opté mettre les 3/4 dans le budget de fonctionnement avec un personnel pléthorique oisif et c’est tout logiquement que ces milliers de mendiants de simon lui soient reconnaissants.
    pauvre burkina

  • Le 25 juin 2012 à 10:49, par Honnete En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Pourquoi tout ce tapage après un départ dans le plus secret ?

  • Le 25 juin 2012 à 11:24 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Monsieur Simon COMPAORE relève désormais du patrimoine national du BURKINA FASO. Bonne arrivée !

  • Le 25 juin 2012 à 11:27 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    je ne comprend pas les ouagalais, vous dites vous n’aimez pas simon mais si simon n’est pas vous n’etes pas tranquille.

  • Le 25 juin 2012 à 11:52 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    c’est pas tout le monde qui mange chez simon.laissez les gens tranquilles.son retour est un non-évènement.

  • Le 25 juin 2012 à 12:32, par Le vent En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    les Burlinabè ont la mémoire courte. Hier quand simon déclarait que Ouaga n’est pas une obligation on demandait à la foudre de s’abattre sur lui. Aujourdh’hui il revient de soins on l’acceueil en héros. je suis persuadé qu’il le feront autant si Blaise partait se faire soigner en 2016 toujours en tant que président du Faso. que voulons-nous ? chaque peuple mérite ses dirigeants

  • Le 25 juin 2012 à 13:25 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Bonne arrivée à MR le maire mais je regrete tout de même ce déplorable scénario d’accueil. j’ai comme l’impression que les gros millions trouvés chez lui pendant les mutineries n’ont aucun sens ! en plus d’aucun pense que c’est une démonstration de force ; mais c’est rigolo ! combien de gens etait au congrès que c’est lui seul qui fait cet accident.moi je pense que c’est ceux qui n’ont rien eu qui sont forts quand on sait toutes les pratiques occultes des uns et des autres ; le vehicule aurait fait 100 tonneaux il devrit sortir sans probleme ! au contraire il doit désormait douter de certaines pratiques et de certaines personnes ! prompt rétablissement à lui.ceux qui pensent qu’il à beaucoup travaillé avec tous les moyens mis à sa disposition n’aiment pas le FASO

  • Le 25 juin 2012 à 14:26 En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Quand on veut dire quelque chose on traite de jaloux ou on te censure sinon un tel spectacle est tout simplement guignolesque mais ainsi va le Burkina de blaise avec le culte de la personnalité digne de l’ex urss,de la chine de mao ou la Roumanie de cescescu comme si simon avait fait un voyage dans l’espace alors que c’est lui qui est provoqué la mort en roulant vite.Tout ce beau monde parcequ’ils sont au pouvoir se croient invincible et même on s’entoure d’une horde de garde de corps alors qu’ils sont pas de construire un hôpital digne de ce nom en 25 ans de gestion.Ce qu’ils savent faire,c’est fuir le pays pour ailleurs au moindre rhume.Si les autorités de ces pays fraisaient comme vous,il n’allait jamais avoir des hôpitaux pour que vous partez vous soigner.C’est une honte.Nous les burkinabè,c’est paraître en passant pour des rigolos

  • Le 25 juin 2012 à 15:03, par anta En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Simon, ô Simon, je vais te rappeler une chose que tu sais déjà:lors des triomphes offerts aux généraux romains vainqueurs, on fait monter dans le char de l’heureux du jour, un esclave qui tenait au-dessus de sa tête une couronne de lauriers,symbole de la gloire.Mais le brouhaha des clameurs de la populace, l’esclave était chargé de répéter continuellement à l’oreille du général :"souviens-toi que tu es poussière, à la poussière tu retourneras !"
    Simon, ô Simon, la populace est versatile,comme les flots ballotés par des vents contraires:ceux qui t’acclament aujourd’hui seront tes bourreaux de demain ;dans chaque propos laudatif, lis le fiel qui se déversera sur ta tête un de ces quatre matins !Ais le triomphe modeste !

  • Le 25 juin 2012 à 15:28, par NJ En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Formidable retour à la santé après un grave accident .... bon retour chez vous au Faso .... mais chers fous de dieu, arrêtez les délires religieux, évangéliques ..... car c’est la puissance de la science médicale qui vient de sauver nos deux frères ... pas la puissance de dieu ou de je ne sais quelle puissance occulte .... comme l’insinue la folle Mimi ... Jésus n’a rien à voir avec cette guérison des deux burkinabé ... encore une fois, vive la médecine de pointe ... c’est elle seule qui réalise ce qui paraît impossible ... la médecine ... la science ... rien d’autre .... Si dieu soigne, il t’appelle par la mort à venir le voir .... si la science médicale s’occupe de toi, elle peut te faire rester encore quelque temps avec tes parents et amis ... en attendant le prochain épisode ..... mais tout ne monde ne veut pas entendre la vérité .... à commencer par le webmaster .... qui censure la plupart de mes messages ...

  • Le 25 juin 2012 à 15:28, par Dr. CAC , c’est assez clair En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Merde, moi qui commençait à bien vivre sans ce simon là, le revoilà pour encore nous servir son arrogance ! Piff

  • Le 25 juin 2012 à 15:35, par La pillule En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Il y’a des signes dans la vie d’un Homme qui lui rappellent qu’il doit décrocher à un moment donné ! Mais ça s’il ne l’a pas compris ?!, on ne peut pas le sauver, tant pis...
    Simon ne connait pas l’humilité et reste arrogant qlq soit les signes, c’est son comme çà, je ne le plaindrai plus.

  • Le 25 juin 2012 à 16:03, par RAS En réponse à : Retour de Simon Compaoré à Ouagadougou : Le film d’un accueil émouvant

    Bon arrivée Mr. le maire. je pensais vous voir refaire votre sport préférée après avoir quitter un lit d’hôpital :" adé, adé,adé. Porte toi bien. Mais à ta place j’allais refuser ce tapage médiatique, cette foule. c’est la même foule qui va te poignarder.