COMMUNE DE NASSERE : La mairie fermée

mercredi 6 juin 2012.

La mairie de Nasséré, dans la province du Bam, a été fermée par une partie de la population le 4 juin 2012 dans la matinée, et les clés des bureaux confisquées par les meneurs. Les manifestants qui entendent, par cet acte, dénoncer la mauvaise gestion du maire Sanfo/ Sawadogo Talato, ne comptent pas mettre de l’eau dans leur vin si leur revendication qui se résume actuellement à la suspension pure et simple du conseil municipal n’est pas satisfaite. Jusqu’au mardi 5 juin 2012 à 14 heures, la mairie était toujours fermée malgré les multiples démarches entreprises par l’administration locale. Le haut-commissaire, Edith Kabou Séni, a même effectué une mission sur les lieux le lundi 4 juin 2012.

Au début de la discorde, les populations reprochaient au maire une mauvaise gestion des vivres sociaux et son refus de favoriser l’érection de 3 quartiers (Lougounnogo, Nodin et Zandbourga) de Bilga en villages. Mais, c’est finalement l’ouverture du nouveau marché de Nasséré, situé à Sika, le dimanche 3 juin 2012, selon les frondeurs, qui a été la goutte d’eau de trop. Pour l’instant, tous les regards sont tournés vers le MATDS pour une éventuelle sortie de crise dans la commune de Nasséré.

Asmado RABO

Le Pays

Vos réactions (15)

par fongnon, 6 juin 2012 08:32

cette femme doit partir,en plus de sa mesentente avec la population,elle a fait partir son secretaire general avec qui elle ne s’entendait pas.le 2eme SG qui est arrivé il n’a meme pas 3 mois,elle vient de mettre fin a ses fonctions.elle est mauvaise

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par mawo, 6 juin 2012 10:52

Monsieur le journaliste Rabo ; avez-vous eu toutes les informations ? Si c’est la mauvaise gestion du maire qui est décriée, pourquoi la population réclame la démission du conseil municipal et non du seul maire ? Pouvez-vous nous édifiez plus sur ce que vous appelez mauvaise gestion car connaissant cette dame, j’aimerais savoir ce qui lui est reproché exactement (ce que vous êtes censé savoir puisque vous avez fait un reportage là-dessus) et non lire des termes vagues de mauvaise gestion qui tendent à la calomnie.

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par BIIGA, 6 juin 2012 11:09

Voici un cas de plus ou l’autorité de l’état est mis à mal par la population. Le manque de réaction ferme de l’état sur le cas de Boussouma à montré à d’autres peuples de certaines localités reculées qu’il peuvent aussi prendre en otage l’administration public. Il est temps que l’état agisse de façon ferme dans ces affaires car c’est un cycle interminable qui va conduire à une remise en cause de la primauté du droit administratif sur le droit traditionnel. A bon entendeur salut

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- par TENGEMBIIGA, 6 juin 2012 15:13
  
  Ah bon ! C’est Nasséré ta "localité réculée" par rapport à quoi ? Ce n’est si loin que ça, même en comparaison avec Boussouma que vous prenez comme exemple...
  
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  - par Moi même, 6 juin 2012 16:53
    
    On s’en fout reculé ou pas ce que Biiga à dit est vrai. Il faut que l’état réagisse face à ce genre de situation un point c’est tout.
    
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par Conscience du Faso, 6 juin 2012 11:36

Ce qui sûr et certain, il y a des maires qui ne seront plus élus comme conseillers à plus forte raison devenir maires aux prochaines élections communales. Des maires que les populations des localités ne connaissent pas physiquement, des maires qui n’ont rien fait de concret dans les localités de leur mairie ; même pas un coup de pelle dans les villages. La seule chose qu’ils ont pu faire, ce sont les lotissements dans la ville où se trouve la mairie. Et cela parce que ça les arrange, lui et ses conseillers. Alors qu’il y des pistes, des routes secondaires qui rélient les villages entre eux et les villages à la ville de la mairie qui sont en mauvais état qu’on aurait dû louer le service d’un cartepillar pour tenter de les rendre assez pratiquable. Des mairies, dans leur bilan de gestion, se sont retrouvés avec de l’argent dans leur caisse alors qu’il y a des travaux à faire pour le bien-être de la population. Une bonne gestion financière, c’est de pouvoir la justifier avec des réalisations concrétes sur le terrain au bonheur de la population qu’on gère. Et non, ne rien réaliser pour venir dire qu’on a beaucoup d’argent dans les caisses. Dorénavant, il faut des vrais gestionnaires à la tête des mairies, des maires qui résident dans la localité et non des maires qui passent leur temps à faire la navette entre la localité et Ouaga ou les grandes villes ou leur lieu de travail au compte des sous de la mairie. En tout cas les yeux des populations sont grandement ouverts maintenant, les maires qui vont venir en dec 2012 doivent être plus pragmatiques sinon ce sont les populations qui vont voir leurs cas. A bon entendeur, salut !

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- par tièkadiyé, 6 juin 2012 14:36
  
  Je suis un peu d’avis avec la première partie de ta réaction. En revanche, je me demande si ce n’est une inconscience que d’obliger les maires à être résidents. Penses-tu que tous les maires résidents sont plus efficaces que les non residents ? Penses-tu que tous les mairres non résidents sont des inconscients comme toi ? A moins d’ignorance prononcée, tu dois savoir que les communes rurales ne disposent pas de ressources humaines qualifiées (personnes instruites et intellectuelles) capables de concevoir de bons projets de développement. Ex : Zambo et Sampelga. Il est clair que ces communes ont des intellectuels qui occupent de hautes fonctions dans l’adminitration (publique ou privée). Ces personnes en raison de leurs fonctions, sont établies à Dano, Dori, Ouaga ou autres grands centres urbains. Voulez-vous qu’elles quittent leur boulot pour une fonction non rémunérée ? Je vais être concis et te dire que l’obligation de résidence est une aberration qui va privée des communes de personnes compétantes et dévouées.
  
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  - par le bon citoyen, 6 juin 2012 21:30
    
    Mon ami, c’est des gens comme vous qui mettent le Burkina en retard. Si le village ou la commune existe sans ce spécialiste en developpement qui réside ailleurs, il pourra trouver quelqu’un pour le diriger et assurer son developpement. On connait la comptétence de nos soit disant experts. Alors s’il est spécialisé et veut le développement de sa commune qu’il démissionne et part à la tâche. La population lui sera reconnaissant.
    
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par TPS, 6 juin 2012 11:36

Ce n’est pas trop tot hein.D’après un ami de la bas,le maire dirigeait la commune avec moins d’1/3 des conseillers depuis 2008 au vu et au su du gouvernement burkinabé-Ailleurs on a révoqué des maires pour des problèmes similaires et elle(maire de NASSERE) ést restée.

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6 juin 2012 13:44

Si seulement le Président du Faso pouvait préservé la paix chez lui en travaillant un peu pour le Burkina et non pour son ventre et les ventres de ceux qui le suivent, des choses pareilles n’arriveraient pas

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par Good lock, 6 juin 2012 14:51

merci pour l’écrit.je pense que cela n’est pas la première fois dans cette petite commune. Il y’a lieu que vous vous concerter pour l’avenir de vos enfants. Si vous voulez lutter il faut lutter autrement.fermer la mairie complique la vie de la population. cherchez à ce que les autres conseillers reprennent leurs participation, car bientôt il y’aura l’adoption des comptes et le budget supplémentaire et cela est soumis au contrôle et vote du conseil. Qui peut voter pour ou contre et surtout dire pourquoi. Et cela est soumis à l’appréciation de la tutelle administrative et financière. Soyez sage.

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6 juin 2012 15:56

Si les gouvernants font n’importe quoi, c’est que le régime a permis cela et qu’il y a pire, il faut arrêter de s’en prendre au petits là, c’est l’Etat tout entier qui doit dégager, de sorte à ce que celui qui viendra sache qu’ici au Burkina, la vielle vie des impunis est finie, la patrie ou la mort nous vaincrons. Notre ennemi n’est plus l’occident mais nos frères qui fricotent avec l’occident pour affamer leur peuple et les laisser pour mort, pendant que eux vont envoyer leurs enfants à l’étranger et se la couler douce dand des voyages coûteux à l’étranger, il y en a marre, ce sont toujours les mêmes qui payent les peaux cassée.

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par le suiveur, 6 juin 2012 16:21

Enfin la population de Nasseré a pris ses responsabilités suis je tenté de dire-Cette femme maire de NASSERE a beaucous bénéficié de l’impunité et de la mal gouvernance qui règne au Faso,En 2007,un certain GARBA a été élu maire face à sa rivale qui était la dame et elle a tout fait pour l’empêcher de diriger la mairie car elle a acheté des conseillers et plus de la moitié ne participaient pas aux sessions-Conséquence,le gouvernement a prononcé la dissolution du conseil et reorganiser les élections et cette fois ci,elle a eu ce qu’elle voulait puisqu’elle a été élu maire-Quelques temps après,le meme problème est revenu puisque plus de la moitié des conseillers boycotaient les sessions-Logiquement on devrait de nouveau dissoudre le conseil,non le conseil n’a pas été dissout et la dame a diriger la mairie pendant 5 ans avec moins de la moitié des conseillers qui participaient aux sessions-D’après que son mari est conseiller technique du MATDS.Et puis,elle ne veut pas de SG à la mairie etc etc-Maintenant que la population a pris ses responsabilités,nous verrons ce que le gouvernement décidera.

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- 6 juin 2012 18:01
  
  Le suiveur,il faudra ajouter qu’à son élection comme maire,il y a eu trois tours de scrutin et à chaque fois il y avait une égalité parfaite au niveau des voix entre elle et son rival et qu’elle a été élue maire parce qu’elle est la plus ageé.Son mari était conseiller du MATDS mais il est à la retraite maintenant-Le jour de son installation,SIMON COMPAORE était la bas et les a dit que cette fois ci on ne va pas dissoudre le conseil meme s’il fonctionnera avec 2 conseillers seulement.
  
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  - par GINAGNE, 6 juin 2012 23:13
    
    Vraiment il faut reconnaitre que les maires non residents sont un blocage au developpement des communes.Il faut avoir un dossier a faire dans une mairie ou une activite pour comprendre. On a pas besoin pour aider au developpement d’une commune de se faire elire maire ET DE FUIR PAR LA SUITE POUR VIVRE DANS D’AUTRES COMMUNES APPELEES VILLES. Nous croyons que l’Etat aurait du continuer encore quelques annees avec les chefs lieux de provinces comme entites communales au regard de tout ce qui se passe aujourd’hui.
    
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