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EMMANUEL GOABGA, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU MENA : « L’examen du CEP et de l’entrée en 6e demande une organisation assez raffinée »

lundi 30 avril 2012.

 

Le Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA) organise les 3 et 4 mai 2012 à Ouagadougou, son conseil de cabinet élargi. En prélude à cette rencontre, le secrétaire général dudit ministère, Emmanuel Goabga, lève un coin du voile sur l’ordre du jour.

Sidwaya (S) : Qu’est-ce qui fait la particularité d’un conseil de cabinet élargi ?

Emmanuel Goabga (EG) : Le conseil de cabinet élargi est un cadre de concertation qui concerne des directions du ministère. Pour le présent conseil, nous allons réfléchir à deux thématiques essentielles. La première concerne l’organisation des examens, parce qu’à la mi-juin, nous organisons le Certificat d’études primaires (CEP) et le concours d’entrée en 6e. Cela demande une organisation assez raffinée pour que tout se passe dans le meilleur des cas. Ce conseil de cabinet élargi va donc, impliquer les membres statutaires, c’est-à-dire les directions centrales, régionales, provinciales, mais aussi des agents du département. La seconde thématique est axée sur les comptes-rendus des rapports trimestriels.

S : Doit-on comprendre qu’il y a eu des dysfonctionnements aux éditions précédentes du CEP et de l’entrée en 6ème et que l’organisation de ce conseil de cabinet vise à prévenir ces failles ?

EG : Pas exactement cela. Mais, nous estimons qu’en matière d’examen, on n’a jamais suffisamment organisé. C’est-à-dire que chaque session a ses spécificités. Donc, nous ne devons pas dormir sur nos lauriers, parce que l’organisation des examens de l’année dernière a réussi. Il faut toujours vérifier que tout est mis en place pour que la session puisse se dérouler comme nous le souhaitons. C’est devenu une coutume pour nous de nous retrouver à l’approche des examens pour discuter de l’organisation pratique dans les détails. Sinon, la session de l’année dernière s’est bien déroulée, en dépit de quelques couacs par-ci, par-là, liés essentiellement au manque de matériels.

S : De façon concrète, comment vont se dérouler les travaux ?

EG : Les travaux vont se dérouler en deux phases. Dans un premier temps, la Direction des examens et concours (DEC) va faire une communication. Il va s’agir pour elle, d’exposer sur les dispositions déjà prises pour la réussite de l’examen ; les difficultés auxquelles elle fait face à l’heure actuelle et les éventuelles solutions, le nombre exact de candidats devant composer cette année. Mais ce qui est sûr, les prévisions montrent déjà qu’il y aura un surplus de 10% par rapport à l’effectif de l’année dernière. Aussi, chaque direction régionale dira comment les choses sont organisées à son niveau. La deuxième étape sera consacrée aux échanges, en vue de se partager les idées. Nous allons également parcourir les rapports trimestriels qui ont été déjà produits, pour que les uns et les autres puissent ajuster les leurs, au cas où il y aurait des manquements.

S : Quelles sont vos attentes des travaux de ce conseil de cabinet élargi ?

EG : J’espère que nous allons pouvoir échanger franchement. Que chacun dise ce qui a été mis en place pour réussir la session et qu’ensemble, nous puissions trouver des solutions aux problèmes qui se posent. Je lance un appel à tous les acteurs (enseignants, élèves, parents d’élèves), la communauté éducative dans son ensemble à ce que chacun y mette du sien pour la réussite de l’examen. C’est une tâche de grande envergure que le ministère à lui seul ne peut assumer.

Paténéma Oumar OUEDRAOGO

Sidwaya



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