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Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

jeudi 19 avril 2012.

 
Photo d’archives

Maisons d’habitation parties en fumée, mobylettes et vélos calcinés, c’est le triste bilan que nous avons constaté le lundi à Passakongo, localité située à un jet de pierres de Dédougou. Le conflit qui couvait depuis un certain temps entre deux communautés de la localité a fini par éclater au grand jour. En effet, dans la matinée du lundi 16 avril, de jeunes Bwaba, munis d’armes blanches, ont attaqué le domicile de Diallo Mamadou, délégué de la communauté peulh résidant dans le village.

Dans leur furie, ils ont défoncé les maisons d’habitation avant d’y mettre le feu. Le bilan dressé juste après leur passage fait état de deux vélos, une moto et une charrette calcinés.

Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée, car sentant le roussi venir, les peulhs avaient fait évacuer leurs familles sur Dédougou.

L’origine du conflit serait liée à un problème foncier. Les forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux.

Dramane Sougué

L’Observateur Paalga



Vos commentaires

  • Le 19 avril 2012 à 10:29, par Natif de PASSAKONGO En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

    Bonjour ! je pense que vous monsieur le journaliste vous ne savez pas le fond du problème et si vous voulez faire le récit des faits, dites clairement et honnêtement comment les choses ont commencé. la CRS a incendié le marché de PASSAKONGO, vous le savez ? Alors approchez les vieux du village pour savoir ce qui se passe au lieu de prendre des informations à la va t’assoire.

  • Le 19 avril 2012 à 10:57 En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

    C’est vraiment le monde à l’envers, depuis quand bobo et peulh font la barre jusqu’à ce point. C’est vrai que ces peulh sont souvent incontrôlables mais c’est honteux d’en arriver à ce point. Mes frères si vous ne le saviez pas, il n’y a pas de barre entre bobo et peulh. Vivement qu’ils reviennent à de meilleurs sentiments sinon, il ne nous reste plus rien.

  • Le 19 avril 2012 à 12:48, par Zamalèk En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

    Dans quel monde sommes nous aujourd’hui ???? Depuis quand Peulh et Bwaba se font la bagarre ??? Je n’ai jamais vu ça. Si la parenté à plaisanterie tant vantée et montrée comme l’une des valeurs de cohésion sociale au Burkina n’existe plus, c’est très grave pour ce pays. Face à la vie chère, la faim, la pauvreté, la gabegie des grands, la corruption et l’impunité, c’était l’une valeur qui restait comme dernier rempart pour éviter que la situation sociale ne s’embrase. Mais là, le dernier pilier vient de céder.
    SOS je cherche tuteur au Ghana !

    • Le 19 avril 2012 à 23:57, par Malam En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

      Arrêtez ce mensonge. La parenté à plaisanterie n’est pas une valeur de cohésion sociale. Elle est plutôt source de frustration. Elle est l’arme du faible . Ce dernier s’en sert pour "se le bouffer gratuitement et copieusement, le humanity de l’autre". Cette pratique n’a pas sa place dans un ETAT de DROIT. La plaisanterie et la Loi ne vont pas ensemble,voyons ! Qui sait, il est probable que les problèmes de développement de l’Afrique noire soient liés à ces pratiques.

  • Le 19 avril 2012 à 12:54, par veredict En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

    La photo est d’actualité ou d’archive. Soyez réaliste dans le traitement de l’infos.

  • Le 19 avril 2012 à 22:11, par legrand En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

    Deux parents(a plaisenterie) qui font la bagarre, ca arrive dans n’importe quel village
    Passons a autre chose

  • Le 19 avril 2012 à 23:11, par INVARIABLE En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

    Attention au syndrome du RWANDA.

    Je ne peux pas comprendre que dans le même Burkina Faso, d’autre Burkinabé puisse être indésirables quelque part. Qu’ils soient peulhs, mossi etc.

    Il y a déjà le cas de mogtédo V5 où on a déjà déguerpi des peulhs.

    Être étrangé dans son propre pays est une situation inadmissible.

    Il va falloir que le gouvernement se penche sur ce problème car il est très sérieux. Si des cas restent impunis, nous aurons un phenomène de contagion et bonjour les dégats.

  • Le 20 avril 2012 à 00:06, par leregard En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

    Depuis la sortie des militaires l’année dernière et les manifestations /revendications des populations tous azimuts auxquelles le gouvernement a dit oui, les populations n’hésitent pas à poser des actes inimaginables . Même si ces actes sont illégaux, pour les populations, elles sont légitimes. Le gouvernement doit se ressaisir et faire arrêter ces escalades qui pourraient aboutir à la destruction du pays. Personne ne doit pouvoir penser qu’il peut, impunément poser des actes répréhensibles sans être inquiété. Il appartient à l’Autorité de siffler la fin de la récréation et de restaurer la présence de l’État. A Passakongo comme ailleurs (Pô et autres localités), la police et la gendarmerie quelques fois prévues du risque et venues sur les lieux des exactions, n’ont rien fait pour empêcher des tueries ou la destruction des maisons. Pour ne pas être inquiété d’avoir commis un acte illégal, les autorités sensées assurer la sécurité des populations assistent sans la moindre réaction, à des massacres et autres actes condamnés par la loi. Il faut très vite donner à l’Autorité ses prérogatives , bien sûr bien encadrées. Les autorités qui restent les bras croisés devant ce genre de situation, devaient être poursuivies pour au moins manquement à leur devoir.
    Si les Autorités locales représentant le pouvoir central ont été informées avant que les actes ne soient posés et qu’elles n’ont pris aucune mesure conservatoire pour protéger les victimes, elles devraient répondre devant les juridictions et immédiatement relevées. L’autorité de l’État doit s’affirmer partout au Faso avec rigueur et respect des lois de la République. Les personnes chargées de les faire respecter ne peuvent en aucun cas se dérober. L’État doit affirmer son autorité dans toute sa rigueur et dans le respect des lois .

  • Le 20 avril 2012 à 01:00, par Mister SAMA En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

    Bonsoir. Ce que je pense de cet écrit est qu’il est résolument lapidaire et tronqué car ne permettant aucunement de saisir la réalité des faits et cela est malheureux à mon sens.
    En ce qui concerne les apologues de la parenté en plaisanterie il faut savoir pour ce cas spécifique que cette situation malheureuse est la resultante de l’intrangigeance de certain peulhs qui, au gré d’interèts malsains foulent très vite d’un pieds volage cette parenté en plaisanterie bras séculier sur lequels s’est batti et vécue nos sociétés.
    Pour ce cas précis il me plait d’éclairer encore la lanterne de nos lecteurs que c’est suite à divers actes itératifs et répréhensibles dans un contexte de vie en communauté allant de l’interdiction par les peulhs de construire, d’extraire de la latérite dans des fosses communes pour le besoin de damage des toits de leurs maisons (en banco) par les bwaba, à l’interdiction mème au bwaba de cultiver paisiblement leur champs, qu’est intervenue cette revolte qui, pour emprunter les mots du journaliste "couvait", et c’est vrai car informer vous les actes que l’on peut à justes titre qualifiés de repréhensibles sont divers et ne datent pas d’aujourd’hui.Un fait marquant c’est la jeunesse éprise de liberté, qui dans un sursaut d’ensemble et concerté appuyé en cela d’ailleurs par l’assentiment des vieux quiont pensé ainsi libérer leur village de ce joug combien lassant qu’ont tenté d’imposer les peulh(pas tous les peulhs car d’autres du mème village ne sont pas concernés par cette furie) au bwaba. Merci à beaucoup plus de reflexion et de tolérance de nos différentes communautés pour que continue la cohésion sociale entre les groupes sociaux comme savaient bien le faire nos aieux. Je défie quiconque de nous prouver que Passakongo de nos aieux appartenait et appartient aux peulhs. Merci et que revienne la paix et la cohésion sociale

    • Le 21 avril 2012 à 00:55, par INVARIABLE En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

      Monsieur SAMA, il ne s’agit pas de savoir à qui appartient Passakongo. Il s’agit ici de trouver des solutions pour que des Burkinabés puisse vivre ensemble dans un Burkina Faso qui appartient à tous les burkinabé

      Je ne suis ni peulh ni bwaba. Mais je suis un burkinabé qui a une maison à Dédougou et mon souhait est que les Burkinabé puisse vivre en paie au burkina sans être traités d’étrangers dans leur propre pays.

      Des querelles peuvent exister mais il faut privilégier le dialogue entre les différentes communautés et banir la violence de toute action.

      Attention au syndrome du Rwanda.

    • Le 19 juin 2012 à 10:34, par DIALLO En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

      je viens de voir dans un article du journal le PAYS que le chef de passakongo dit que les peuhls sont là il ya 31 ans seulement,mon grnd père qui fait partie de la 4eme generation des peuhls est mort en 1971 et est né vers 1870 et sa tombe est là,c’est dommage que vous ne connaissez meme pas votre histoire pour des autochtones...etes vous dejà demandé pourquoi les populations de kouna la famille royale de kankona et les VRAIS SAMA de dokora ce sont jamais melé de cette furie ?MISTER SAMA je suis franchement désolé pour vous.si passakongo vous appartiens pourquoi nous avons des fetiches que vous ne pouvez pas adorer sans la presence d’un seul oci petit qu’il peuhl ? repondez moi s’il vous plait....moi jai des preuves pour prouver que nous sommes arrivés à passakongo avant vous.dites s’il vous plait que veut dire passakongo en bwamu,je serai ravie de le savoir.sans rancune....

  • Le 19 juin 2012 à 10:04, par DIALLO En réponse à : Dédougou : Conflit intercommunautaire à Passakongo

    je suis franchement ecoeuré de voir des gens qui pense que la meilleure manière de resoudre un probleme c’est de passer par la violence...MISTER SAMA,avez fait un tour dans les concessions après le passage de vos parents ?Pensez vous que pour le comportement de quelques peuhls comme vous le dites si bien il faut bruler les maisons,les greniers,les animaux de tous les peuhs ?Je vous informe si vous n’etes pas au courant déja que ce weekend vos parents ont encore brulés la maison d’un peuh qui lui n’a rien à voir avec le probleme que vous avez evoqué.je suis de ce village,j’y suis né,j’appartiens à ce village et j’imagine mal ma vie ailleurs....c’est vraiment dommage ce qui se passe,et je n’avais jamais imaginé que le bwaba pouvait reagir de cette façon jamais...