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Le poulet, une espèce en voie de disparition

jeudi 12 avril 2012.

 

« Les filles de Ouagadougou sont comme des caïmans ! », parole d’un garçon qui ne dit pas faux. Aujourd’hui, si tu veux bréquer , grouiller, négocier une pépé, une choco, une go, il faut aller droit au but : l’inviter au coin du poulet. Elle n’y résistera pas. Arrivé au coin du poulet, n’hésitez pas, payez deux poulets sinon la ouagalaise va vous en vouloir : « petit poulet comme ça là, garçon là n’a même pas eu honte, il a mangé les deux cuisses plus l’aile. Demain s’il m’invite je ne partirai pas. ». Ça c’est la chocó qui parle à sa copine préférée. Et comme ça vous avez perdu votre coup ! La go ne sait pas comment vous avez trimé pour avoir ces fameux 7000fcfa pour l’inviter.

En sortant vous calculez : 1poulet : 2500fcfa +2bièrres : 1200fcfa + mon essence : 1000fcfa + son essence : 1000fcfa+ les extras (lotus, parking, chewingum …) : 1000fcfa = 6700 FCFA de problèmes.

Ça s’appelle le budget rose. Chut ! Personne ne doit savoir. Mais retenez-le bien, on y reviendra bientôt.

Vous qui avez négocié dur dur avec votre patron ce matin pour une avance de 10000 fcfa, et n’avez obtenu que 5000fcfa, il a fallu arnaquer votre voisin, 2000fcfa, pour vous garantir cette ultime soirée. Pourquoi vous, garçons chocó sacrifiés, ne pouvez-vous pas toucher au gallinacé si bon, si doux, spécialité burkinabè ? Voilà un couple qui est mal parti.

La réalité est là. Ce ne sont pas seulement les filles qui adorent croquer le poulet, les garçons sont aussi spécialistes. Le poulet unit comme il désunit. Pas de mariage, de baptême, de cérémonie digne de ce nom sans l’animal. Les va et vient des fameuses motos poulets sont l’illustration de ce marché si porteur. Le poulet se vend bien en ville. Au point où les vieux au village n’arrivent plus à trouver même des poussins pour leur sacrifice rituel. Hééééïïïïïïïïïï !

En ville, on broie, on croque et mange pendant que les ancêtres du village ont faim. Mais là n’est pas le problème. Il se situe dans le fait que le nombre de poulets assassinés, abattus, si vous préférez pour ne pas vous couper l’appétit, est effrayant. Pas assez de statistiques pour vous informer mais vu le nombre de maquis et poulet dromes, ce sera sûrement des chiffres faramineux. Dans les terroirs où ils sont élevés leur nombre baisse encore plus vite. Le poulet sera sûrement bientôt un met rare ; peut-être, pas pour maintenant mais il y a matière à réfléchir sur la manière de changer ces habitudes citadines.

Un poulet flambé, braisé, grillé, sauté… accompagné d’une bonne bière à coté d’une belle go à 23 heures. Voilà l’idéal festif de nos citadins. Des habitudes pas très favorables à la santé. Manger après 21heures est dangereux ! Mais dans nos villes on s’en fout. Si tu es dans mon club d’aigris et que tu dis ça au pote, il t’envoie vite balader. Le poulet est bon pour la santé, te répondra-t-il. Pourtant, des études ont montré que l’homme n’a réellement besoin, par semaine, que d’une cuisse de poulet.

Si tu as de l’argent, paye ton poulet, mange-le et laisse parler les gens. Le mec qui donne 1000 FCFA à madame à la maison pour la popote, pleure tous les jours sur ses problèmes au bureau, c’est encore lui qui planifie 5000 FCFA au poulet drome du coin pour manger lui seul un poulet entier.

Ça me rend malade…c’est pour cela que je suis toujours du côté des aigris.

Le poulet mal tué, mal lavé, cuit dans des huiles impropres et des légumes sales est trop attirant, trop bon ! Mais il y a injustice quelque part, monsieur ou madame « fan de poulet », à force de manger peu équilibré, va pousser le ventre, grossir énormément et peut-être s’en défaire.

D’ailleurs, c’est comme cela que ça s’est passé pour le porc au four, ou le mouton grillé. Chaque met a eu dans nos villes son heure de gloire. C’est pourquoi je me dis que cette mode risque de changer. Nos poulets pourraient dans quelque temps être relégués au second plan, détrônés par le poisson. D’ailleurs il y a des signes, jetez un œil dans les poissons dromes.

Mon pote Romaric me jurait la dernière fois que le poisson ne va jamais manquer parce que la mer en regorge. Mais j’ai fais semblant de le croire (entre amis il faut souvent jouer à l’idiot pour faire plaisir à l’autre). Donc j’ai fais semblant de le croire alors que j’ai vu plein de documentaires sur la menace d’extinction de certaines espèces de poisson dûe aux changements climatiques ou à l’action de l’homme.

Un équilibre doit rester dans la nature pour que l’homme, un des éléments de la chaîne, puisse espérer survivre. Mesdames et messieurs, nous ne sommes pas les maîtres du monde mais seulement un maillon d’une chaîne. Pour notre propre survie il va falloir réfléchir à notre consommation.

Comme c’est beau de vous faire une leçon sur la nature ! J’adore ça ! Mais il est temps pour moi de vous quitter puisqu’il y a un bon pointeur qui m’a invité cette semaine. Devinez où ? Au poulet drome. Il faut que j’y aille avant que le prix du poulet n’augmente à 3000. Explication : en économie la loi de l’offre et de la demande prédit que lorsque la demande dépasse l’offre le facteur prix connaisse une progression positive.

Par Bendré



Vos commentaires

  • Le 12 avril 2012 à 03:59, par Gonre En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    Ah, j’ai trop aime lire l’article. Franchement, le problème de poulet est tres serieux et le gouvernement devrait veiller a recueillir des initiatives pour propulser l’elevage des poulets et pintades et sauvegarder leur survie pourqu’ils n’ y aient pas de shortages dans le futur. Surtout, le gouvernement devrait prendre des mesures tres fermes et serieuses pour qu’on introduise pas les poulets d’ailleurs au Burkina Faso. De nos jours on remarque souvent des gens qui deambulent avec des poussins qu’ils vendent. Ces poussins et poulets, la plupart des OGM, sont nuisibles pour la sante des Burkinabes et vont entrainer des cancers et amener ceux qui les mangent a grandir au hasard. Petit a petit il ya des gens qui sont entrain d’introduire les "nasaar noonse" au Burkina alors que leur viande n’est ni naturelle, ni bonne avec des os tres faibles et poreux. Faut octroyer des prets a ceux qui sont interesses pourqu’ils fassent elevage de tres grands nombres de poulet tout comme on le fait pour les boeufs et porc. En tout cas si ya une telle initiative, je serai le 1er. Mangeons sain, soyons sain en evitant les OGM qu’on introduit petit a petit dans notre pays !

    • Le 12 avril 2012 à 10:44, par BS Sage En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

      Je crois pas qu’il appartien au gouvernement de nous dire d’aller elever des poulets. Quand les Ouagalais vont se rendre compte qu’un poulet procure des devises, il vont rejoindre les kôro yam en brousse pour nous en produire en quantité industrielle.
      C’est cette dynamique qui guide actuellement les producteurs de coton de N’Dorolà. Quand il se sont rendu compte que le maïs (pas celui de bagbo) est plus rentable que le coton, ils ont orienté leur prodution dans le domaine.
      Dans tous les cas, on est pas obligé de draguer. Quand on tire le diable par la queue, il faut eviter de compliquer d’avantage la vie. Les filles vous ont dit clairement que : Draguer est comme un champinnat, celui qui ne peut qu’il rend le tablier.
      Tenez, il ya un an un ami me racontait sa mésaventure. A leur prémière sortie, la fille a mangé 2 pintandes sur place, 2000 francs de patisseries en cours de route et quand il a voulu l’a deposer chez elle et contnuait à se plaindre de la faim. Donc il etait obligé de mettre la main dans la pôche pour une miche de pain et un verre de café chaud.
      Imaginez le reste : la fille etait bien son goût mais dépuis il ne plane plus dans la rue où elle habite.

    • Le 12 avril 2012 à 12:53, par ZORRO En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

      Bonjour Gonre, je crois qu’il y a beaucoup de programmes gouvernementaux qui font la promotion de l’élevage. Déjà, tous les services d’élevage peuvent t’assurer un suivi technique et sanitaire, si tu te lances dans ce business. Il y a également le PDAV ( Projet de Développement de l’Aviculture Villageoise) qui est basé à Bobo. Et peux-être, y a-t-il d’autres projets dans d’autres localités.

      Par contre, je ne te suis pas lorsque tu milites contre l’importation d’autres races de poulets.C’est pourtant le cas dans tous les élevages actuellement : nouvelles races de bœufs et de vaches laitières, nouvelles races de porcs, etc.

      Nos poules locales sont difficiles à élever (élevage professionnel). Il te faudra de longs mois pour qu’un poussin (race locale) grandisse et soit vendable. Et finalement, tu le vends à un prix qui ne te permet pas de faire face aux charges de production (nourriture et soins).

      c’est la raison pour laquelle d’autres races de poules sont importées.

    • Le 12 avril 2012 à 15:36, par Z.barnabé kologo En réponse à : Courage

      Courage et surtout longue vie à cet auteur de publication ; c’est de la pure vérité.

  • Le 12 avril 2012 à 04:58, par Patarbtaale En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    Je ne comprends rien a la speculation, encore moins a l’economie mais je souhaiterais qu’un internaute avise m’explique un peu pourquoi et comment le prix du poulet qui se negociait entre 1250 et 1500 francs soit passe du jour au lendemain dans la fourchette des 2000 et 2500 francs. En plus, ca m’interresserait de savoir s’il n’ya pas au niveau du gouvernement un organisme charge du controle des prix. Si oui, comment se fait-il que le poulet du Burkina Faso longtemps indexe comme le poulet le moins cher de la sous region ait ete aussi severement taxe sous le nez et sous la barbe des responsables de cette structure. Enfin, ce n’est pas une question mais une suggestion, je trouve qu’il faut que le gouvernement cree un site internet qui sera mis a jour quotidiennement, ou les individus pourront consulter le prix des vivres et des aliments. Au besoin, que le societes de telephonie fassent en sorte que de telles informations soient disponibles apres l’envoi d’un SMS payant ou non.

    • Le 12 avril 2012 à 11:34 En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

      Le prix du poulet augmentera, malgré nous, parce que le temps ou l’éleveur envoyait son enfant chercher les termites chaque matin (d’ou le proverbe moaga qui parle de si on te donne le chef des termites...), ce temps dis-je est terminé. Maintenant on élève les poussins avec du mil bouilli. Et le mil, cela s’achète. Pour bouillir le mil, il faut acheter le bois. Avec tout cela vous voulez que l’éleveur qui doit acheter un bicyclette qui a vu son prix grimper, vous voulez que l’éleveur qui doit payer la scolarité de son enfant, qui doit acheter du sucre pour la bouillie de son enfant, qui doit acheter un pagne pour sa femme, bref tout ce qu’il doit acheter augmente, mais vous voulez que lui continue à vendre son poulet à 500F. Voilà pourquoi, l’on va acheter un poulet bientôt à 7 000F voire 10 000F. C’est logique non ?

    • Le 12 avril 2012 à 12:01 En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

      Dans les années 80, il avait au BF un service de l’Etat qui controlait les différents prix...et c’était assez compliqué.
      Notre système économique est très informel (pour ne pas dire trop de désordre) et à l’état actuel des choses, il est tout simplement impossible de cadrer les prix des denrées alimentaires voir autres...
      Il faudrait passer par un système de cotation (comme à la bourse financière ou marché de bestiaux en France ça existe ou via les grands marché type RINGIS en banlieux parisienne)...autrement tant que le vendeur de Saponé,de Loumbila et Nagrégo viendra à vélo à Ouaga ou le flambeur de poulet qui ira chercher ses poulets derrière le poste de police ça restera compliqué.
      Disons l’économie souteraine (de grée en gré) est aussi importante que celle déclarée (l’économie connu par le Ministère des Finance ou de l’économie et forcement les Impôts)...trop de liquidité en circulation et qui ne retourne pas souvent en Banque ou qu’on ignore la provenance..bref c’est le Bazard tout simplement !
      l’exemple type c’est le prix d’une parcelle à Ouaga...en moyen entre 8 et 15 millions. Or le salarié lambda touche un salaire compris entre 75 et 100 000FCFA. Théoriquement si on passait par une banquen jamais on aurait des parcelles à ce prix parce que personne ne pourra payer...la spéculation c’est le problème aussi...

  • Le 12 avril 2012 à 10:24, par Le dragueur En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    Trés belle artcicle mon frère.Si seulement toutes nos nana pouvaient te lire on pourai economiser au moins quelques 25 00frs au moment de la prise de contact.elles aiment trop le poulet les femmes,petites,grandes et meme vieille, ces le poulet ou rien, de sorte que le prix ne fait qu’augmenter. la femme etant un mal necessaire(de tout les biens, la femme est le bien le plus luxieux:Guy de Maupassant), on a pas d’autre choix que de les supporter et avec les couts des poulets.

  • Le 12 avril 2012 à 10:48 En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    Je suis sùr que c’est ma chere tantie qui nous rappelle à l’ordre digestif. Merci tantie. Pourtant le poulet est si bon surtout quand on promet monts et merveilles à qui de droit, jusqu’à l impossible qui n’arrive jamais. Et si nous reorganisions individuellement et collectivement notre vie ?

  • Le 12 avril 2012 à 11:54, par sandabdou En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    Pour repondre à patartaalé. Le prix dans une économie de marché est déterminé par la loi de l’offre et de la demande. Si un bien a une forte demande sur le marché son prix a tendance a augmenter.Actuellement ceux qui mangent le poulet sont nombreux à ouaga qu’avant. En plus les vendeurs ont eux aussi leur politique de prix. Ils peuvent fixer le prix qu’ils veulent. L’Etat n’intervient pas dans la fixation des prix sur le marché sauf pour les produit de grande consommation tel que le riz, les medicament, le sucre, et autres.
    Je trouve que vendre le poulet très cher a l’avantage d’aider les producteurs. Aujourd’hui au village on n’offre plus un poulet gratuitement. On le destine au marché.En plus si on le vend un plus cher on peut aussi freiner sa consommation massive. On les massacre beaucoup.Il y a de la viande de poulets qu’on jette à la poubelle. Cela est aussi valable pour les autres animaux. On doit prélever juste ce dont on a besoin. Merci !

  • Le 12 avril 2012 à 12:09, par la légende En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    mon cher ami Patarbtaalé, c’est la loi du marché qui s’applique aussi au poulet qui veut que si la demande d’un bien augmente, le prix augmente à son tour. les vendeurs savent que nous ne pouvons nous en passer et ils en fait un peu trop. aussi, sommes-nous dans un système libéral où le marché régule le prix des biens. si ca continue, il atteindra un niveau où nos bourses ne pourront contenir et on trouvera un bien de substitution(logique économique). pour le moment, ce sont les go qui tirent leur compte.

  • Le 12 avril 2012 à 12:13, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    - Mon cher BENDREÉ, sache que toute fille que tu courtises devant un vendeur de viande, un débit de boisson, dans un dancing, et vous devenez plus tard mari et épouse, votre union n’ira pas loin ! Vous allez divorcer avec fracat !

    - Sache aussi que toute fille que tu courtises et une fois ensemble, sa 1ère proposition est : allons payer la viande grillée, ou encore : allons au bar-dancing, cette fille, ne la marit jamais sinon tu sera scélibataire dans quelques 2 ans tout au plus !

    Mais celle que tu trouves chez elle à domicile, qui te dit : vient saluer mon père et lui dire que nous allons causer ensemble un peu devant la porte. Celle-là est une bonne épouse.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 12 avril 2012 à 12:26, par sibdou En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    Bel article. Phénomène vraiment dommage à Ouaga. Sorti sans poulet tu es nul. Je me dis que c’est ça qui conduit plusieurs personnes à des détournements et à être des faux types. Et les filles se plaignent que les hommes veulent "fouiller" et fuir mais ils ont raison trois tentatives (7000 *3=21000 ) comme ça et un résultat pourquoi revenir encore sans compter que le 1er jour elle va venir certainement avec une cousine si tu as la chance.

  • Le 12 avril 2012 à 12:53 En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    Quelques fautes de grammaire et de conjugaison mais article très bien écrit. J’adore le style !

  • Le 12 avril 2012 à 13:28, par lhommearsène En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    Il faut mieux définir votre style, journaliste.
    Soit vous voulez plaisanter, et alors vous avez mis des trucs inutiles qui fâchent : gros ventre, huiles sales, interprétation énervante... ; soit vous êtes au sérieux, et là c’est vraiment insultant (et je mesure mes mots, en tant qu’élève ingénieur).

    Evitez de parler d’études que vous ne vous êtes pas donné la peine de consulter (pou l’histoire des 1 cuisse de poulet, est-ce que vous connaissez l’alimentation habituelle des anglais pour lesquels cette étude a été faite ?)

    Je n’ai pas du tout aimé l’histoire de changer nos habitudes de consommation à cause votre la prédiction de pénurie de poulets. C’est le marché qui doit s’adapter à nos besoins et pas le contraire !

  • Le 12 avril 2012 à 14:14, par L Homme integre fache En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    Mon ami, tu es en retard ; rien qu hier nuit j ai invite un pointage au jardin Yennenga, le poulet( maigre on dirait un somalien en careme) m a coute 3000fcfa alors que dans ma tete moi j avais 2500 par poulet ; tu as vu le drap, donc en bon pointeur j ai ferme les yeux ; et ce qui etait grave, le gesier la tete et certaines partie meme n etaient pas dedans ;
    Comme un malheur n arrive pas seul ; arrive a la maison ; je voulais conclure la go me fais savoir qu elle a des genies et ceux ci l empechent de sortir avec un gars il faut que je fasse des sacrifices.
    15000fcfa cado pour entendre des histoires a dormir debout alors que le mois a 2 chiffres.
    decidement ce P.I la ; on sait meme plus qui ne nous vole pas

  • Le 12 avril 2012 à 14:50, par Nobga En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    Je pense que vous êtes en retard car il y a bien longtemps que j’ai mangé un vrai poulet à 2 500 francs. Un poulet se vend entre 2 750 (télévisé) et 3 000 (flambé). A 2 500 ce sont des poussins ou des perdrix.
    J’aimerai donc qu’on m’indique où je peux avoir du bon flambé à 2 500.

    Merci.

  • Le 17 avril 2012 à 17:19, par Hakeem En réponse à : Le poulet, une espèce en voie de disparition

    75000 poulets sont abattus par jours dans la seule ville de Ouagadougou.