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Simon Compaoré, maire de Ouagadougou : « Comme vous pouvez constater vous-mêmes, ça va mieux »

jeudi 5 avril 2012.

 

Victimes d’un accident le 4 mars dernier à Ouagadougou, le maire de la capitale burkinabè, Simon Compaoré et celui chargé de la sécurité, Brahima Sanou, ont été évacués le 7 mars en France. Admis à l’hôpital Henri Mondor de Créteil où le premier a été opéré pour une fracture du fémur, les deux ont transférés le 15 mars à l’hôpital Albert Chenevier, toujours à Créteil, une banlieue dans le Sud-est de Paris, où ils ont entamé la phase de rééducation.

Lorsque, dans la soirée du 3 avril, il nous aperçoit à travers la vitre du restaurent où il est en train de diner, le maire de Ouagadougou, Simon Comaporé, fait signe de la main de continuer devant, dans la chambre qu’il partage avec Brahima Sanou. Assis sur une chaise, ce dernier est en pleine causerie avec un compatriote venu, comme des dizaines d’autres depuis leur évacuation le 7 mars, leur rendre visite. Sur les circonstances de l’accident, il ne se rappelle plus comment ça s’est passé. « C’est allé très vite ; nous avons fait le tour sur l’échangeur, on redescendait vers Ouagarinter et il y a cette Mercedes qui est venue par la droite, puis le choc et… les gens qui m’extraient de la voiture », se souvient-il vaguement.

Atteint au dos et à la hanche, il a subi plusieurs examens radiographiques très poussés dont les résultats ont montré qu’il n’était pas nécessaire de l’opérer. Il bénéficie de soins appropriés, qui l’obligent toutefois à éviter les mouvements brusques.
Quelques minutes après, alors que Barhima Sanou s’apprête à se mettre à table, Simon Compaoré entre dans la salle sur un fauteuil roulant manuel, effectue des manœuvres pour éviter les chaises, puis va immobiliser l’appareil près de son lit. Il est suivi par son premier adjoint, chargé d’expédier les affaires courantes.

Contrairement à son compagnon d’infortune, lui souffrait d’une fracture du fémur de la jambe droite. Une blessure jugée suffisamment grave par les médecins puisqu’il a immédiatement été admis le 8 mars dans le bloc opératoire pour une opération qui a duré plusieurs heures.

A présent, les plaies sur ses mains sont cicatrisées, les agrafes ont été retirées de la jambe et tous deux suivent des séances de rééducation. « Dieu était avec nous et comme vous pouvez constater vous-mêmes, ça va mieux. Je suis sur la bonne voie », confie t-il, avant d’expliquer, geste à l’appui, qu’il peut maintenant « plier légèrement la jambe, mais elle ne doit pas toucher le sol avant trois mois ».
On leur souhaite un rapide et complet rétablissement.

Joachim Vokouma

Lefaso.net



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