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Présidence du Faso : Premier conseil des ministres du Gouvernement remanié

jeudi 1er mars 2012.

 

Le gouvernement du Premier Ministre Luc Adolphe TIAO, légèrement remanié le 23 février 2012, a tenu son premier conseil le 29 février 2012, avec notamment le retour de Madame Salamata SAWADOGO/TAPSOBA au poste de Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, la nomination de Monsieur Moussa OUATTARA, comme Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur et la création d’un Ministère des Droits humains et de la Promotion civique confié au Professeur Albert OUEDRAOGO.

Secteur assez sensible, la Justice a une lourde mission dans le renforcement de l’Etat de droit, de sorte que ses acteurs et ses institutions se doivent d’être exemplaires, proches et comprises des populations. Elle a pour fonctions de trancher les litiges en appliquant la règle de droit ; de garantir les libertés publiques et individuelles ; de jouer un rôle de contre-pouvoir. Ce n’est donc pas un hasard si la rentrée judiciaires 2011-2012 a été placée sous le thème : « Les missions de l’institution judiciaire dans le renforcement de l’Etat de droit ».

Une telle justice s’inscrit en droite ligne dans la vision du Président Blaise COMPAORE dont le projet de société, « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent » souligne qu’« une justice indépendante et crédible, à même de garantir pour tous l’égalité de traitement devant la loi, crédibilise davantage l’Etat de droit et la démocratie »

Il revient à l’ancien Président de l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso, puis directeur de cabinet au Conseil économique et social (CES), Monsieur Moussa OUATTARA, de relever de nombreux défis des enseignements, liés aux textes sur l’organisation des parents d’élèves, au transfert de l’enseignement post-primaire au Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), au suivi des accords avec les syndicats, à la construction des lycées professionnels, à la préparation du conseil des ministres du CAMES, à la mise en œuvre effective du système Licence-Master-Doctorat (LMD) et au retour des universités du Burkina à un calendrier académique normal.

Cette mission se mènera dans la logique de la politique de l’enseignement définie dans le Programme quinquennal 2010-2015 du Président du Faso : « Les liens entre enseignement supérieur, recherche et monde des entreprises doivent être raffermis. Il faut aussi créer de nouvelles filières courtes et promouvoir la formation continue afin que les travailleurs s’adaptent aux transformations technologiques qui caractérisent le monde actuel ».

Le Ministère des Droits humains et de la Promotion civique signe son retour. Il marque une fois de plus la volonté du gouvernement d’accorder non seulement une place importante à la défense des droits de l’Homme, mais aussi de placer le civisme au centre des préoccupations de l’Etat. Avec le Professeur Albert OUEDRAOGO, membre de la Société civile, précédemment Ministre des Enseignements secondaire et supérieur, il s’agira sans nul doute de contribuer à la promotion et à la protection des droits humains afin de favoriser l’émergence de citoyens de plus en plus responsables, respectueux des valeurs humaines, des symboles de la Nation et du bien public.

En un mot, et comme mentionné dans le programme politique de Blaise COMPAORE, œuvrer pour « l’adhésion de tous nos concitoyens aux valeurs et attitudes positives du travail, de l’épargne, de la discipline et du civisme ».

www.presidence.bf



Vos commentaires

  • Le 29 février 2012 à 19:17, par Mike Kace En réponse à : Présidence du Faso : Premier conseil des ministres du Gouvernement remanié

    Hé ! Hé ! et c’est le cocorico, encore merci aux forumistes dans l’affaire "le ministre et le mecano". De tout ce changement le bémol est en faveur du ministre Albert Ouédraogo qui doit dire un ouf de soulagement. Depuis son arrivée au ministère des enseignements, il a été tellement maladroit à tel point qu’on criait aux reglements de comptes avec certains intellos de son ex-ministère. A se retrouver avec ce ministère taillé sous forme de son asso tocsin, espérons qu’il s’adaptera cette fois. Il avait allumé un foyer de feu qui allait faire sortir certaines haches syndicales. Bien vu bien fait.

  • Le 29 février 2012 à 20:04 En réponse à : Présidence du Faso : Premier conseil des ministres du Gouvernement remanié

    je crois que vous avez oublié monsieur zephirin, de toute façon il fait parti des votre et ca on le sais.
    pas la pêine de vouloir nous endormir.
    puiskil est si fort kil le prétend, donnez lui un ministère on va voire.
    j’ai oublié
    il a déja eu un ministère mais il n’a rien fait.lol
    comment peut on échouer dans un ministère et réussir avec tout un pays ?

  • Le 29 février 2012 à 23:00 En réponse à : Présidence du Faso : Premier conseil des ministres du Gouvernement remanié

    Selon une radio, dans la dernière livraison de jeune Afrique, le président aurait dit à un homme politique français qu’il n’allait plus se représenter à sa propre succession. Après le maire SC qui a dit qu’il n’allait plus se présenter à la tête de la mairie, c’est le président du méga parti qui a annoncé son départ de la tête de son parti. Après c’est deux, ce midi c’est le président de la FBF qui annoncé qui a annoncé qu’il jetait l’éponge et cet après midi j’apprends qu’il est écrit dans JA que le PF ne se présentera pas à sa propre succession. Espérons que c’est un nouveau vent qui souffle sur le Burkina Faso.

  • Le 1er mars 2012 à 11:48, par Cyr En réponse à : Présidence du Faso : Premier conseil des ministres du Gouvernement remanié

    Le retour de Saly à la Justice n’est pas une bonne nouvelle pour la démocratie. Ce département regorge de tant de compétences pour bien le gérer que faire revenir des personnes qui y ont traîné leur bosse à des strapontins de ce genre est une bad new !

    Par ailleurs, l’éclatement du même ministère en deux ne répond à rien car des pays comme la France et le Belgique n’ont pas de ministère à part chargés des droits humains, mais les choses marchent. Ce n’est pas parce que Jérôme Traoré n’a pas pu bien gérer la fusion qu’il fallait scinder ce ministère en deux. C’est du gaspillage d’hommes et d’énergies (non renouvelables) !