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Deux corps sans vie d’une vieille dame et un bébé retrouvés en deux jours à Bobo

lundi 27 février 2012.

 

Le dimanche 26 février 2012, des enfants du secteur 22 (quartier Yéguéré), ont découvert le corps sans vie d’un bébé jeté sur un tas d’ordures. Une découverte qui prouve une fois de plus, la bestialité humaine, si l’on considère le cas de la vieille dame étranglée à domicile.

Le samedi 25 février 2012, c’est le corps sans vie d’une vieille dame qui a été présenté à l’adjudant-chef Gilbert Zerbo de la section de recherches de la gendarmerie de Bobo-Dioulasso et ses hommes. La vieille dame, selon l’adjudant-chef Zerbo a été étranglée et le corps a été abandonné par le(s ) criminel(s). Ce crime a eu lieu au « non-loti » du secteur 17 (Sarfalao). 24 heures après cet acte inhumain, soit le dimanche 26 février 2012, c’est un autre corps sans vie, plus précisément celui d’un bébé, que la section de recherches de la gendarmerie de Bobo est allée voir sur un tas d’ordures. Le bébé de sexe féminin est né à terme selon le chef du service d’hygiène de Bobo-Dioulasso, Ardiouma Sanou.

Toujours selon lui, l’auteur de cet acte horrible a pris le soin de broyer la tête du bébé, envelopper le corps dans un pagne, avant de s’en débarrasser sur le tas d’ordures. Et le corps sans vie a été jeté sur les lieux, soit le vendredi 24, soit le samedi 25 février 2012. Le corps a été découvert par des enfants du quartier qui ont alerté leurs parents. C’est ainsi que les services de l’adjudant-chef Zerbo ont été interpellés pour constater les faits. C’est un corps en putréfaction qui a été enlevé sur instruction du chef de la section de recherche par Ardiouma Sanou. L’enlèvement du corps sans vie du bébé a eu lieu en présence de Siaka Karambiri, deuxième adjoint au maire de l’arrondissement de Dô. C’est dans cet arrondissement que le corps a été découvert. Aussi, après concertation avec l’adjudant-chef Zerbo, le maire Karambiri a procédé à l’inhumation du corps dans un cimetière fermé non loin des lieux.

« Comme c’est le corps d’un bébé, nous allons procéder à son enterrement immédiatement surtout qu’on a déjà un volontaire qui est prêt pour nous aider », a souligné le maire. Deux actes horribles qui nécessitent une fois de plus, la franche collaboration des populations avec les services compétents de l’Etat, pour que les auteurs soient arrêtés et punis conformément à la loi.

L’Express du Faso



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