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ACCIDENT DE CIRCULATION A PO : 8 morts et 11 blessés

mercredi 22 février 2012.

 

Un accident mortel s’est produit le 19 février 2012 à Pô sur la route nationale n°5 au niveau du camp militaire Georges Namoano. Le bilan fait état de 8 morts et 11 blessés.
C’est aux environs de 9h qu’un véhicule ghanéen transportant de la tomate a effectué un dépassement malheureux et a fini sa course dans le décor. Selon les témoignages recueillis sur place, de retour du Burkina profond, ce camion avait à son bord plusieurs passagers, hommes et femmes, perchés sur les caisses de tomates. Comme d’habitude, son allure était vive et juste en face de la grande porte d’entrée de l’Académie militaire Georges Namoano (AMGN) de Pô, il a voulu effectuer un dépassement.

Quand il s’est engagé pour le faire, il a aperçu un troisième véhicule venant du Ghana. Du coup, il a rabattu pour se repositionner derrière celui qu’il voulait dépasser. Mais sous l’effet de l’énorme charge, il a perdu l’équilibre et s’est renversé du côté droit de la route. Sept personnes ont péri sur-le- champ et onze blessés ont été évacués au CMA de Pô. Parmi ces derniers, un a rendu l’âme, portant ainsi le bilan à 8 décès. De ces victimes, on dénombrait sept femmes et un homme. L’extirpation des corps n’a pas été aisée.

Il a fallu l’appui du camp militaire pour pouvoir redresser ce camion couvrant les accidentés. Les autorités locales, à savoir le maire de Pô et le haut-commissaire du Nahouri, se sont rendus sur les lieux et ont aidé à transférer les corps en territoire ghanéen. Toutes les victimes, morts comme blessés, étaient de nationalité ghanéenne. Cet énième accident nous rappelle encore une fois de plus la prudence à observer sur nos routes. La nationale N°5 est tellement bien construite et glissante qu’on a tendance à vouloir rouler à tombeau ouvert. Il est vrai que la voie est bonne, qu’on est souvent pressé d’arriver à destination, mais il est encore préférable d’arriver tard à bon port que de rester en cours de chemin.

Rappelons qu’il ne se passe pas un mois sans qu’un accident de ce genre ne se produise sur la RN5. Cette persistante situation inquiète les populations et il est temps d’en trouver une solution.

Nitin B. OULON (Correspondant)

Le Pays



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