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Au coin du palais : Il vole des portables au chevet des malades

mercredi 18 janvier 2012.

 

Le Tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso a condamné, le 13 janvier 2012, un apprenti chauffeur du nom de SB à 12 mois de prison ferme pour vol de portables. Le Tribunal lui a infligé cette lourde peine parce qu’il dérobait les téléphones portables dans les hôpitaux. En effet, SB rendait visite aux malades et profitait de leur moment d’inattention pour prendre leurs portables. Sa dernière opération a eu lieu au Centre hospitalier universitaire Souro-Sanou de Bobo-Dioulasso. Il s’y était rendu pour voir dit-il, son frère malade mais qui en réalité, n’était pas son parent. Profitant de son repos, il s’empara de son portable qui se trouvait au chevet de son lit.

Il a été heureusement aperçu par les voisins de chambre du malade qui ont alerté les forces de sécurité, ce qui a permis d’arrêter ce rat…d’hôpital. Il médite actuellement sur son sort à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso et ce, pour un an.


La SAPHYTO poursuit ses collaborateurs pour détournement de 30 millions de FCFA

La Société africaine de produits phytosanitaires et d’insecticides (SAPHYTO) a poursuivi trois de ses collaborateurs qu’elle accuse d’avoir détourné au total plus de 30 millions de FCFA. Il s’agit de GD et de AD, tous deux anciens agents commerciaux à la SAPHYTO et de ZZ, qui lui, est commerçant. Il est reproché à GD d’avoir dissipé 12850586, à AD 6 076 361 et à ZZ 11026316 FCFA. Le Tribunal correctionnel a entendu les trois prévenus et l’entreprise. Selon les explications, GD et AD étaient des agents commerciaux, salariés de la SAPHYTO. Mais la Société a reconsidéré leur contrat car depuis 2008, ceux-ci ne percevaient plus des salaires à chaque fin de mois, mais recevaient des commissions sur la vente des produits que la SAPHYTO leur donnait d’écouler.

Selon ses représentants, c’est suite à des inventaires que cette société a constaté que le montant versé par ses deux collaborateurs ne correspondait pas à la quantité des produits qui leur étaient livrés pour la vente. S’agissant de GD, la SAPHYTO lui reproche en plus des manquants, d’avoir vendu des cartons d’insecticides contrefaits que la coordination de lutte contre la fraude avait saisis et confiés à l’agence de la SAPPHYTO-Banfora dont il est le responsable. Quant à ZZ, commerçant et dépositaire des produits SAPHYTO, il est accusé de n’avoir pas versé les recettes de la quantité des produits reçus. AD accusé d’une perte de 6 millions de F CFA, a reconnu les faits. GD et ZZ contestent les montants à eux reprochés. Après avoir entendu les deux parties, le parquet a demandé au Tribunal d’appliquer la loi. Le Tribunal a fixé son délibéré pour le 23 janvier prochain.


Un menuisier trempé dans les ventes de parcelles

SD est menuisier de profession. Mais il se réclame volontaire à la mairie de Dafra. Son rôle consiste, selon lui, à transporter les bornes et aider les agents des cadastres à les implanter lors des opérations de lotissement. Sa tache, selon toujours ses dires, lui donne droit à un certain nombre de parcelles lors des attributions de parcelles. SD a utilisé ce titre pour escroquer plusieurs personnes à Bobo-Dioulasso.
L’une d’entre elles est JS. Celui-ci a remis trois parcelles de sa sœur à SD afin qu’il les revende. En plus, JS lui a donné 350 ?000FCFA pour qu’il lui trouve une parcelle. SD a pu écouler les trois parcelles, mais n’a versé à JS que l’argent de deux parcelles. A entendre JS, SD ne lui a jamais remis l’argent de la vente de la troisième parcelle qui s’élève à 850000FCFA. Il se plaint donc de n’être pas encore rentré en possession de la parcelle promise contre les 350000FCFA. D’autres victimes citées par le parquet, mais qui ne se sont pas présentées à l’audience, affirment avoir remis de l’argent à SD afin qu’il leur trouve des parcelles.

Le montant total reproché à SD s’élève à 3 500 ?000 FCFA. Poursuivi pour abus de confiance portant sur ce montant, SD soutient n’avoir pas escroqué ceux qui lui demandent service. Selon lui, c’est la suspension des opérations de lotissement qui ne lui a pas permis d’honorer ses engagements. Le parquet a finalement retenu 1 ?200 ?000FCFA le montant escroqué au lieu de 3 ?500 ?000FCFA. Il a requis contre SD 12 mois de prison avec sursis. Le Tribunal, quant à lui, rendra sa décision le 23 janvier 2012.

Rassemblés par Adaman DRABO

Sidwaya