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Divagation d’animaux : Quand on se côtoie avec les bêtes

mercredi 11 janvier 2012.

 

S’il y a une situation qui préoccupe les usagers de la route dans la cité de Sya, c’est bien la divagation des animaux. Les rues de la ville semblent devenir des pistes de pâturage pour des bêtes. Mais tout cela se passe sous le regard impuissant des autorités compétentes.

Que font-elles les autorités communales face à la divagation dans animaux de la ville Sya ? Dans notre édition N° 3192 du mardi 10 janvier 2012, nous faisions cas du désordre indescriptible dans la circulation autour du marché central et de l’occupation anarchique des rues. La divagation des animaux dans la même ville est aussi une réalité palpable à laquelle les usagers sont confrontés. Aux heures de pointe au niveau de certaines artères de la ville, on rencontre des troupeaux de bœufs qui bloquent le passage. Les ânes, les chiens, les moutons quant à eux, n’ont pas d’heure. Car ils divaguent n’importe où et n’importe comment et ce n’est pas le problème des propriétaires. Les conséquences sont énormes avec les risques d’accidents que cela comporte.

Et devant cette situation, les autorités communales sont muettes. Ce n’est pas sérieux tout ça de voir des animaux qui divaguent dans une ville comme Bobo-Dioulasso. Alors que chaque animal est censé appartenir à quelqu’un dont il a la responsabilité de bien le garder. Pour ceux qui désirent faire l’élevage urbain, il faut qu’ils se donnent les moyens de le faire sans mettre la vie des autres en danger. Même en campagne, on constate actuellement que les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont la plupart du temps, dus à la divagation des animaux. Ce phénomène est lié le plus souvent à l’ignorance des textes sur la divagation des animaux par certains acteurs. Aussi on note la non-application de ces mesures par les autorités.

Mais il est du devoir des autorités de la ville de Bobo-Dioulasso de faire valoir ces textes afin d’épargner les citadins de la pagaille des prétendus éleveurs qui ne veulent pas aller où il faut. Le temps de la sensibilisation est passé, il faut passer à la vitesse supérieure pour mettre fin au désordre qui risque d’entraîner des tensions de tous ordres dans la cité. Car ce ne sont pas les mesures fortes qui manquent, mais plutôt le manque de volonté. Par exemple conduire tout simplement tout animal en divagation dans les fourrières communales génère de l’argent pour le Budget de la commune.

Zanga Souleymane DAO

L’Express du Faso



Vos commentaires

  • Le 11 janvier 2012 à 15:41, par Alexio En réponse à : Divagation d’animaux : Quand on se côtoie avec les bêtes

    Cette tradition a ete vivante a Bobo-Dioulasso depuis le depart des colons.Les chiens,les porcs et autres animaux ont ce droit de divaguer comme en Inde.C est deplorable.Le service d hygiene n est plus efficaces sinon le probleme serait eradiquer par la capture de ses animaux qui sont un facteur de danger pour les usagers de circulation.