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Editorial : Une année terrible !

vendredi 30 décembre 2011.

 

Cauchemardesque ! L’année qui est en train de mourir, comme on le dit chez nous, aura été des plus épouvantables de mémoire de Burkinabè. Aussi tumultueuse que fût notre histoire socio-politique, marquée, entre autres, par des coups d’Etat et autres manifestations sociales, l’on n’avait jamais vécu pareil accès de folie. Qui l’eût cru ?
C’était à se demander si Belzébuth, « le prince des démons » dans la tradition chrétienne, ne s’était pas mêlé à nos affaires internes ; tant la chienlit s’est installée même, et ce fut là le comble de notre malheur, au sein des gardiens de la cité, c’est-à-dire chez ceux-là mêmes en charge de la préservation des intérêts vitaux de la nation.

Alors qu’on assistait, quasi impuissant, à la colère inextinguible des scolaires brûlant tout sur leur passage pour réclamer « vérité et justice » sur la mort d’un des leurs en mars dernier, voilà que la soldatesque s’invitait dans une situation déjà suffisamment grave.
Telle une soudaine « mutinerite », des groupes de militaires se rebiffèrent tour à tour, armes d’assaut à la main, pour protester contre les retenues de primes.

Pas même le sanctuaire de Kosyam n’a été épargné par cette chienlit : le régiment de sécurité présidentielle, pourtant considéré comme le corps le plus choyé de notre armée, se mit lui aussi à jouer du canon ; contraignant ainsi le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, à déserter momentanément son palais.
Plusieurs semaines durant, l’armée a sombré dans la barbarie, cessant ainsi de mériter son nom. L’ordre et la discipline ont fait place au chaos : des officiers sont traqués à domicile, des autorités politiques humiliées, des opérateurs économiques rackettés, des commerces pillés, des femmes violées et des pertes en vies humaines enregistrées.

Malgré l’intervention radio-télévisée du président, rien n’y fit. La totale, pour faire dans le jargon militaire. Au point que la simple vue de l’uniforme suscite toujours, chez certains civils, dégoût, répugnance et furieuse envie de vomir.
Contrairement à son habitude qui consiste à prendre tout son temps, à observer, à laisser l’opinion publique se perdre en conjectures, Blaise Compaoré a dû trancher dans le vif, illico presto.

A la tronçonneuse, il a sacrifié des têtes couronnées : destitution du chef d’état-major général des armées de l’époque, limogeage du Premier ministre et dissolution du gouvernement. Dans la foulée, le premier magistrat hâte les négociations devant aboutir aux réformes politiques dont il parlait tant depuis longtemps.
Comment en est-on arrivé là ? Chacun y est allé de sa propre lecture : cumul de frustrations au sein de la soldatesque pour les uns, manque de communication entre la troupe et le commandement selon les autres, dissolution de l’esprit républicain dans l’armée, d’après d’autres encore.

On nous a tout servi, même des explications, franchement, par trop burlesques. Comme cette thèse de la conspiration soutenue par des caciques du pouvoir : des hommes politiques à la solde d’ennemis extérieurs de notre pays seraient à l’origine de la crise.
Mais la question qui mérite d’être posée est la suivante : cette vague de manifestations ne serait-elle pas plutôt la conséquence d’une forme de gestion des affaires de l’Etat qui s’accommode mal des règles de bonne gouvernance ?

Quand on voit des responsables politiques et administratifs faire impunément étalage de signes de richesses douteuses, alors que l’immense majorité des fonctionnaires peinent à boucler la fin du mois, quand une génération spontanée d’affairistes se remplissent les poches au détriment de la majorités des hommes d’affaires, lorsque des officiers supérieurs deviennent des propriétaires d’entreprises et de sociétés alors que l’immense majorité de la troupe place tout son salut dans l’espoir, plutôt vain, d’un gros lot au PMUB, oui, tous ces laisser-aller mis l’un dans l’autre ne pouvaient que faire exploser la Cocotte-Minute.

Maintenant que l’accalmie semble régner sur le front social, il faut espérer que nos gouvernants sauront tirer de cette terrible année les enseignements qu’il faut pour aborder l’avenir avec sérénité.
Mais comparé à d’autres événements survenus dans certaines contrées d’Afrique, le cas du Burkina Faso relève d’un mal bénin.
Si chez nous l’année 2011 a été terrible, ailleurs elle fut tragique : En Tunisie, en Egypte, en Côte d’Ivoire et en Libye, pour ne prendre que ces exemples, ces 12 derniers mois se sont écoulés dans un flot de sang.

Quatre chefs d’Etat, jadis protégés par des citadelles que l’on croyait imprenables, ont abandonné le pouvoir, dans des circonstances plus ou moins atroces : Ben Ali ? Contraint par la rue à prendre le chemin de l’exil. Moubarak ? En proie à la justice, sur une civière. Laurent Gbagbo ? Transféré à la Hayes. Kadhafi ? Exécuté comme « un rat » après humiliations.

Si en Côte d’Ivoire la paix est plus ou moins de retour, permettant ainsi aux nouvelles autorités de s’attaquer aux tâches de développement, en Tunisie, en Egypte et en Libye par contre, le « Printemps arabe » charrie de gros nuages noirs. La transition se poursuit certes, mais dans une trame tumultueuse sur fond de péril islamiste.

A l’origine de cette valse de chefs d’Etat, une seule chose : la volonté de s’accrocher, contre vents et marées, au pouvoir. Pour n’avoir pas su partir à temps ou faire des concessions au moment indiqué, tous ces ex-hommes forts ont payé.
Quand on voit le sort qui fut le leur, on se demande pourquoi diable certains présidents s’obstinent à vouloir se scotcher au trône. Par orgueil et amour-propre ? Sous la pression de leur entourage ? Par la peur du lendemain ?

En tous les cas, il faut espérer que 2011 emportera avec elle les velléités de règne « ad vitam aeternam ». Sinon, pour tous ceux qui caressent secrètement le désir d’éternité au pouvoir, c’est le moyen le plus sûr et le plus humiliant de courir à leur perte. Avec le risque de conduire son peuple à l’abîme.
Bonne année 2012 ! Que la paix sociale soit la chose la plus recherchée ici au Faso et ailleurs dans le monde !

Alain Saint Robespierre

L’Observateur Paalga



Vos commentaires

  • Le 30 décembre 2011 à 01:59 En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Excellent article ! Bravo pour la pertinence de votre analyse.

  • Le 30 décembre 2011 à 02:40 En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Une année terrible pour ceux qui aimaient/aiment manger 10 bons repas par jour,roulaient/roulent dans de multiples caisses à cout de centaine de millions,avaient/ont de multiples bunkers etc...,sinon pour le peuple d’en bas,c’est un mal pour un avenir sûrement meilleur et je l’espère profondement et surtout un bel avertissement aux monarques avec leur clan mafieux.Suivez mon regard
    Bonne fête à tt le monde

  • Le 30 décembre 2011 à 05:54, par Som En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Bel article Monsieur ! A bon entendeur salut !

    • Le 3 janvier 2012 à 19:46, par Rock En réponse à : Editorial : Une année terrible !

      J’aime bien cette phrase : A bon entendeur salut. Sa veut dire ce que sa veut dire. Qu’il prenne ses gardes au risque d’etre le prochain

  • Le 30 décembre 2011 à 08:21, par le Burkinabe de Hollywwod En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Chers compatriotes, je sais que beaucoup attendent ce moment. bientot je vais annoncer ma candidature a l’election Presidentielle du Burkina Faso en 2015. mobilisez vous dans les villages, les villes et a l’exterieur du Burkina. je donnerai une conference de presse ici a Hollywood ou je ferrai venir la presse Burkinabe et international. j’entends de plus en plus votre appels. pour ceux qui veulent joindre le mouvement ecrire a ouliafils@yahoo.com

    • Le 30 décembre 2011 à 08:39, par Moi même En réponse à : Editorial : Une année terrible !

      Mon cher ami, reste dans ton Hollywood et laisse nous tranquille dans notre Burkina. Des gens comme toi, on en a vu et connu assez ! Amicalement

      • Le 30 décembre 2011 à 13:12 En réponse à : Editorial : Une année terrible !

        il n’est pas à hollywood et d’ailleurs il ne connait pas la direction des states,c’est un affabulateur car il est tout près de toi entrain de manger son saagabo au baagabenda,c’est un pauvre paumé

        • Le 30 décembre 2011 à 13:47, par le Burkinabe de Hollywwod En réponse à : Editorial : Une année terrible !

          tu es un voyant mon cher. ce soir j’ai la femme d’un ami qui m’a apporter du to avec sauce gombo frais que j’aime beaucoup. effectivement j’en ai deja mange 3 fois. mais dommage il n’y avait pas de potasse. toi de la maniere tu es aigris tu aurait pu simplement soufller la dessus et ca va etre potasse.

    • Le 30 décembre 2011 à 09:08, par Nongodo du Faso En réponse à : Editorial : Une année terrible !

      Avec ton etat d’esprit je parie que tu vis à Zabré daaga et pretend etre à Hollywood. Nous qui vivons aux USA avons un sens elevé de la democratie similaire à notre pays d’accueil. "Burkinabe de Hollywood", c’est domage que pour des sujets importants de reflexion pour notre cher Faso, vous nous entrainez dans la vulgarité et le nonsens. Ou bien vous etes un CDPiste local qui veut brouiller les adeptes du Faso.net

      • Le 30 décembre 2011 à 12:38, par le Burkinabe de Hollywwod En réponse à : Editorial : Une année terrible !

        la difference entre etre en amerique (djossi et souffrance) et moi ma situation (Merci Jesus) ca fait 2. vous penser a reconstruire la case votre pere alors que moi.... hahaha. je ne vais pas dire. sion on va me censurer. bonne journee mon type. mdr

    • Le 30 décembre 2011 à 13:18, par Wendlasida En réponse à : Editorial : Une année terrible !

      Un conseil, jettes un coup d’oeil dans la constitution du Burkina et vois si tu peux être candidat
      Je vois que tu te trouves dans une bulle de rêve, attention le réveil sera très douloureux

  • Le 30 décembre 2011 à 08:34 En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    bjr
    c’est le meilleur article de l’année 2011 s’il pouvait être annexé aux conclusions du rapport CCRP !

  • Le 30 décembre 2011 à 08:52, par razo En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Bel analyse. N’oublions pas aussi qu’il n’a pas plu en 2011 au Burkina et les deux "K" ( KADAFI et KANAZOE) nous ont quitté. Que mangeront nos amis yadécés ?

    • Le 30 décembre 2011 à 13:08, par nasser En réponse à : Editorial : Une année terrible !

      mon frèro ne t’inquiète pas pour les yadécé, pour un acte déjà commis on s’en fout des causes,on se préoccupe des conséquences. donc tu ferais mieux de t’inquiéter pour tes parents, parce que la conséquence de la mort des deux k sera simple <>
      hhhhhhhh

  • Le 30 décembre 2011 à 09:13, par tinto En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Bel article même si on peut regretter que l’analyse vienne un peu tard. Mais dit on, il n’est jamais tard il faut que vous hommes de presse et propriétaires de médias suscité ce genre de débats pour sortir vos compatriotes de la peur et la langue de bois et vous même habitués des "gombos frais" pour jouer à fond votre rôle. Laissez pas ses politiciens tous confondus (ils sont tous disqualifiés, personne d’entre eux ne pourra nous sortir d’affaire, venus en politique pour la majorité pour se faire de l’argent) nous mener en bateau.
    Bonne fête en espérant relire un article du genre

  • Le 30 décembre 2011 à 09:28, par bôyaam En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    CONGRATULATIONS !!!!!!!

    MERCI POUR CETTE RETROSPECTIVE de l’année 2011
    Succint et complet .

  • Le 30 décembre 2011 à 10:21 En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Bel Article.
    Si tu sais rester peuple en conseillant les Rois, tu seras un Homme mon fils. C’est ce qu’on demande à l’entourage de Blaise (qui n’est pas Roi mais simplement Président).

  • Le 30 décembre 2011 à 10:45 En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    La nouvelle donne, qui à contribuer pour 80% à la chute de plusieurs régimes dont vous parlez, est l’avènement d’une nouvelle forme d’expression pour les peuples c’est à dire l’avènement de Facebook, Twitter, lefaso.net et autres.

    Réfléchissons un peu.
    Avant c’était quasiment facile pour les dirigeants d’agir sur les populations. Il suffisait pour cela d’influer sur les mass média. Dans beaucoup de pays les entités comme les radio et télévisions d’état sont bien gardés, les programmes sont passés à la loupe, tout est contrôlé ou presque.

    De nos jours combien encore suivent les informations locales. Les chaines câblées ont pris la relève. L’information y est diffusée d’une manière nouvelle et interactive. Rien ou presque n’y est censuré. Les gens ont accès aux informations auxquelles ils n’avaient pas droit. Ne dit on pas que le pouvoir appartient à celui qui détient l’information ? Si par France24, EuroNews ou CNN je suis mieux informé qu’un ministre...

    De plus le peuple se parle et s’organise à travers Facebook pour ne citer que celui là. Les rassemblements en Tunisie, en Egypte.... se sont fait grâce à Facebook et Twitter.
    Pour les organisations d’espionnage il est devenu plus facile d’espionner.
    Faire tomber un régime est devenu hyper simpliste.
    Faire passer une info devient hyper facile. Exemple : le temps de propagation d’une (bonne) vidéo sur YouTube est phénoménal voire époustouflant.

    Que faut il faire ?
    Déjà ne pas sous estimer ces nouveaux moyens de communication. Le monde a changé. Il faut les comprendre et les intégrer au coeur de tout programme de développement.

    Faire comme la Chine ou la Corée du nord :
    En censurant et en filtrant.

    Faire comme les Etats Unis :
    Infiltrer.

    Je conclue sur cette célèbre phrase, je ne sais plus de qui mais qui est d’actualité :
    "Le Troisième millénaire sera numérique ou ne sera pas".

    Abdul Malick

  • Le 30 décembre 2011 à 11:21 En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    2012 risque d’être pire que 2011 car le peuple commence à avoir faim. Quelle misère pour un soit disant pays émergent !
    Ce n’est pas avec un comédien d’Holiwood qui veut se présenter en 2015 que l’on va sortir de notre misère noire.
    Il serait temps que le peuple se réveille car il n’a que les dirigeants qu’il mérite.

  • Le 30 décembre 2011 à 13:06, par Sam Wulfran En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Un bel article, une belle analyse et une belle conclusion.Il faut en effet savoir quitter le pouvoir avant qu’il ne te quitte.

  • Le 30 décembre 2011 à 13:35 En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Au Burkina,nous sommes toujours là à crier PAIX PAIX PAIX mais non,je ne suis pas d’accord parcequ’on ne mange pas la paix et justement ces gens jouent trop sur notre docilité.C’est pour cela qu’ils nous expliquent sans honte et même se permettent de nous narguer comme si le pays n’appartient pas à nous tous les Burkinabè
    Dans ces conditions mes souhaits pour 2012,vous le devinez aisement:c’est mettre encore plus de pression qu’en 2011 parceque les conditions de vie de 90% des Burkinabè sont misérables et pis,chez nos paysans,c’est vraiment insoutenable

  • Le 30 décembre 2011 à 14:34, par anta En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    L’année 2011 a été la plus belle année.Plusieurs prédateurs de la liberté ont été soit envoyés à "bakarbagnan", soit écroués dans un Gnonko quelque part.C’est bien et très bien.Puisse 2012 être plus terrible pour les affameurs du peuple et mangeurs des enfants des autres !

  • Le 30 décembre 2011 à 15:12 En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    très bel analyse ! J’espère que nos dirigeants liront cet article.

  • Le 30 décembre 2011 à 15:38, par Lac bay En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    POUR LA NOUVELLE annee , je souhait mes meilleurS voeux a notre faso.net.IL faut le reconnaitre 2011 a ete dificile pour tout le monde , les peuples comme les dirigeants.Tirons tous les lecons democratiques de cette annee et essayons d aller de l avant. COMME JE l ai dit plussieurs fois , notre pays evolue comme les autres, acceptons ce progres .LA LIBERTE d expression est le debut de l epanouissement des populations ainsi chaque BURKINABE DOIT SE SENTIR CONSERNER et apporter sa pierre.je felicite tous les journalistes de faso.net qui se sont battu tous les jours pour nous faire sortir de l ignorance.BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2012.

  • Le 30 décembre 2011 à 17:40, par Jérôme En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Désolé de vous contredire, ce n’est pas l’année 2011 qui a été terrible, ce sont les Hommes qui sont terribles. Et si les Hommes ne changent pas de mentalité, ils seront surpris d’être étonnés. A bon entendeur, saluuuuuuuuuuuut !!!

    Bonne et heureuse année tous les forumistes !!!
    A l’année prochaine pour d’autres commentaires !!!

  • Le 30 décembre 2011 à 18:08, par Gjau En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Bel article cela pose évidemment le problème des longs règnes au pouvoir plus on dure , plus on se croit tout permis pour être un jour surpris par les évènnements.La seule solution réside est l’alternance au sommet des Etats.

  • Le 30 décembre 2011 à 18:46, par Achille En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Toutes mes félicitations. Cet article est plus salvateur pour le peuple Burkinabé que les conclusion (connerie) du CCRP (Compaoré Compte Rester au Pouvoir).

    Je ne sais quoi dire à ce journaliste si ce n’est que Merci et que Dieu te bénisse !

  • Le 31 décembre 2011 à 01:10 En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    C’est un plaisir de lire cet article bien ficelé. Merci et bon courage pour 2012. Dieu vous guide.

  • Le 31 décembre 2011 à 18:38, par V&C En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Bel article. J’espère qu’en fin 2012 vous aurez à réécrire un nouvel article de ce genre. Je suis convaincu que d’autres vont tomber en 2012.
    Bonne et heureuse année 2012 à toutes et à tous.

  • Le 31 décembre 2011 à 20:01, par zerboissa@hotmail.fr En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    Vous terminez l’année avec le top des articles. C’est la meilleure analyse et que ceux qui savent lire comprennent.
    JE SOUHAITE MES VOEUX LES MEILLEURS A TOUS. QUE NOTRE SE LIBÈRE ENFIN

  • Le 3 janvier 2012 à 16:59 En réponse à : Editorial : Une année terrible !

    La meilleure illustration de l’année 2012 en image est Gbagbo avec sa fameuse serviette ! lol

    Les heros de 2012, c’est Choi, Bédié, Soro et ADO !