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Carnet santé : La rougeole inquiète l’OMS

mardi 22 novembre 2011.

 

L’épidémie de rougeole qui sévit actuellement en France, n’inquiète pas seulement les autorités sanitaires françaises ni même européennes. L’Organisation mondiale de la Santé constate en effet que l’épidémie s’étend à d’autres régions du monde, sur les continents américain et africain par exemple. Le 20 septembre dernier, plus de 26 000 cas de rougeole avaient été confirmés dans 40 pays de la région « Europe » de l’OMS. Par ailleurs, 11 décès ont également été recensés dans la région : six en France, un en Allemagne, un au Kirghizstan, un en Roumanie, un en République de Macédoine et un au Royaume-Uni. Selon l’OMS, la souche prédominante est de type D4, celle-là même qui avait été à l’origine de la précédente flambée épidémique européenne.

C’était en Israël, en 2008. De l’autre côté de l’Atlantique, l’Organisation a également constaté la survenue d’épidémies liées à l’importation du virus d’autres régions du monde. Le problème cependant, ne s’arrête pas là. L’OMS s’inquiète également de la situation qui paraît s’installer dans certains pays d’Afrique comme la République démocratique du Congo, le Nigeria, la Zambie et l’Ethiopie. Ces flambées doivent donc interpeler les voyageurs sur l’importance de s’assurer qu’ils sont bien vaccinés contre la rougeole avant leur départ. Il est donc plus que jamais nécessaire d’insister sur l’importance de la prévention. Rappelons que la vaccination RRO pour rougeole-rubéole-oreillons, se fait en deux fois : une première dose à 12 mois et une seconde entre 13 et 24 mois. Enfin toutes les personnes nées depuis 1980 doivent avoir reçu deux doses de vaccin


Diabète gestationnel : le cœur des femmes en danger

Les femmes ayant présenté un diabète gestationnel seraient particulièrement exposées à la survenue d’une maladie cardiovasculaire. Ce risque s’ajoute à celui d’un diabète de type 2, qui était déjà bien connu. Entre 3% et 6% des femmes enceintes souffrent d’une intolérance au glucose. Celle-ci apparaît durant la grossesse et le plus souvent, disparaît après la délivrance. Toutefois, cette pathologie « passagère » pourrait avoir un retentissement sur la santé cardiaque, même plusieurs années après la naissance. Les résultats d’une étude suédoise montrent que 3,5% des femmes ayant souffert d’une maladie cardiovasculaire avaient présenté un diabète gestationnel, contre seulement 2% de celles qui n’avaient jamais eu de problème cardiaque.

Ces femmes présentent donc un risque de maladie cardiaque plus important que celles n’ayant connu aucun problème de glycémie durant leurs grossesses. Ces informations soulignent l’importance pour les femmes qui ont eu un diabète gestationnel, de mettre en œuvre un suivi personnalisé à long terme après l’accouchement


Pollution à l’ozone : de plus en plus de morts dans le monde

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, (l’OMS), les bouleversements climatiques seraient à l’origine de 140 000 décès supplémentaires chaque année dans le monde, depuis 1970. Soit un total à ce jour, de pratiquement 6 millions de morts « climatiques », si l’on ose dire ! Et d’après des médecins suédois, ce ne serait qu’un début. Ces derniers se sont penchés sur les conséquences à venir de la pollution atmosphérique à l’ozone. Celle-ci constitue un facteur aggravant des crises d’asthme et augmente le risque d’infarctus du myocarde. Sans compter qu’elle est également associée à des pics de mortalité, notamment dans des zones urbaines d’Amérique du Nord. Les auteurs expliquent que « dans les décennies à venir, la pollution à l’ozone va continuer à impacter la mortalité et la morbidité ». En Europe, les pays les plus concernés par ces bouleversements seront la Belgique, l’Espagne, le Portugal et la France.

D’après leurs calculs, d’ici 2050, l’Europe devrait connaître une augmentation de la mortalité liée à ce changement climatique de l’ordre de 10% à 14%. Pour être épargné par les conséquences de cette pollution, il serait ainsi préférable d’imiter certaines espèces d’oiseaux migrateurs ! Et de gagner le Nord. Plus précisément « les pays nordiques, où la mortalité associée à ces changements devrait diminuer ». Sur le plan sanitaire, les conséquences varient selon le niveau d’exposition, le volume d’air inhalé et la durée de l’exposition. Les plus sensibles sont les enfants, les personnes âgées, les asthmatiques et les insuffisants respiratoires


La ménopause, pas toujours l’enfer…

La ménopause marque la fin de la vie génitale chez la femme. Le diagnostic clinique est simple : il repose sur l’absence totale de règles pendant un an. La ménopause ne sonne pas pour autant, la fin de la vie sexuelle. Bien entendu l’un des signes les plus courants en est la sécheresse vaginale. Cependant, des produits d’application locale pourront apporter une aide. L’important est d’en parler à son médecin, qui proposera des solutions adaptées. Le trouble le plus connu, c’est bien sûr la bouffée de chaleur. Imprévisible, elle peut parfois être déclenchée par un stress, une émotion. Elle se traduit par une sensation de chaleur intense au niveau de la face, du cou, du thorax… et elle dure de trente secondes à deux minutes. Enfin, il semble ne pas y avoir une ménopause, mais des ménopauses…
Environ 60% des femmes notent des manifestations de degrés variables, 20% assurent vivre un véritable enfer… et 20% ne s’en aperçoivent même pas.

Boureima SANGA

Destination santé

Sidwaya