Retour au format normal
lefaso.net

Gouvernement-syndicats : les négociations de nouveau suspendues

mercredi 16 novembre 2011.

 

Les négociations entre le gouvernement et les formations syndicales, qui avaient repris ce mardi 15 novembre 2011, ont aussitôt été suspendues pour, selon une source, permettre au gouvernement de réfléchir aux propositions des syndicats.

« Les négociations ont repris ce matin mais elles ont été tout de suite suspendues parce que le gouvernement a demandé du temps pour réfléchir aux propositions des associations syndicales », a indiqué une source proche des syndicats qui a requis l’anonymat. Selon cette même source, la partie gouvernementale aurait demandé deux semaines de suspension. « Rendez-vous a encore été pris pour le 29 novembre prochain », a ajouté la même source.

Lors de l’ouverture des négociations le 4 novembre dernier, Les syndicats avaient soumis au gouvernement leurs préoccupations sur la vie chère et les difficultés que rencontrent les secteurs sociaux, l’éducation, la santé et la sécurité sociale, « autour desquels le mouvement syndical attend des avancées notables ». Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao avait promis que l’assurance maladie universelle sera effective pour toute la population burkinabè dans les trois prochaines années et que le reliquat de l’apurement des avancements des travailleurs sera épongé d’ici fin 2011.

Les négociations avaient été suspendues quelques jours plus tard pour permettre aux syndicats de réfléchir sur les propositions du gouvernement. A la reprise, ce 15 novembre, c’est au tour du gouvernement de demander un délai de réflexion sur les réponses apportées par les syndicats. Rien n’a filtré des propositions de ces derniers. On sait cependant qu’ils souhaitent la satisfaction de la plate-forme du 1er mai 2011, le respect des engagements pris par l’Etat lors de la rencontre gouvernement -syndicats de 2010, et l’examen des autres revendications sectorielles. Ils demandent surtout une augmentation des salaires et des pensions à compter de 2009, l’exonération de la TVA sur les prêts bancaires, la fixation et le contrôle des prix de certaines denrées, l’élargissement des indemnités à tous les agents de la Fonction publique et l’augmentation de certaines d’entre elles, notamment les indemnités de logement qui seraient à environ 30 000 F CFA par mois pour les fonctionnaires de catégorie A.

Fasozine



Vos réactions (25)