Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »« Faa I Tuora » (se prendre en charge en Dagara) de Marie Mère de Dieu est une association féminine à but non lucratif. Fondée en 1998 sur initiative de Sœur Marie Blanche Hien, franciscaine missionnaire de Dieu, en réponse au cri de détresse des femmes rurales submergées par la misère, la structure a été reconnue par les autorités burkinabè, le 28 juin 2006. Dans cet entretien, la présidente de l’association qui n’est personne d’autre que Sœur Marie Blanche Hien, présente sa structure de même que ses ambitions pour les femmes du Sud-Ouest. Sidwaya (S.) : Qui est Sœur Marie Blanche Hien ? Sœur Marie Blanche Hien (M.B. H) : Je suis franciscaine, missionnaire de Marie. Je suis née le 12 avril 1965 à Dissin. J’ai fait mes premiers vœux, le 19 mars 1994 à Ouagadougou et le vœu perpétuel, le 13 juin 1999. S. : Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans cette œuvre ? M.B.H : C’est ma conviction et mon attachement au Christ qui dit : « je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » qui a été à la base de mon engagement. J’ai essayé de comprendre cet évangile dans le sens qu’avoir la vie n’est pas seulement la vie éternelle. Je pense qu’il faut d’abord goûter à la vie terrestre dans sa plénitude. J’ai trouvé que ces femmes sont dans une misère inacceptable ! Je voudrais donc partager avec elles cette conviction que la vie que le Christ promet est réelle et peut se vivre à travers un métier. Aussi, dans ma congrégation, il est écrit dans notre constitution que le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres. Nous avons une congrégation qui a pour objectif de se donner totalement pour soulager la misère des autres à travers le Christ. Mon engagement provient également de ma famille. J’ai suivi un peu mon papa qui était une personne ouverte pour les plus pauvres. Je pense que cet héritage du papa m’a aidée dans l’initiation de l’association. J’ai aussi été encouragée par ma mère. S. : Quels types d’activités votre association mène ? M.B.H : Comme activités, nous avons l’élevage des porcs et des poules, la couture, la teinture, le tissage et la restauration. Dans les villages, nous avons une banque de céréales. L’autre grand projet que nous avons, c’est ce que nous appelons « une femme, un vélo ». Nous nous battons pour que les femmes aient au moins un moyen de déplacement qui leur permette d’aller un peu plus loin avec leur commerce. Sachant que dans le milieu, les gens se déplacent surtout à pied, nous avons commencé par le vélo. De nos jours, plusieurs femmes ont réussi à avoir leurs vélos. S. : A combien peut-on estimer le nombre d’adhérentes de votre association ? M.B.H : Nous avons 3191 adhérentes. Toute femme peut y adhérer. Mais il y a des conditions. Avant d’adhérer à l’association, il faut d’abord que la femme ait entre 18 et 60 ans. Nous avons une préparation de six mois avant d’intégrer définitivement la femme dans la structure. Cette préparation a deux phases. On explique à la nouvelle adhérente quelques stratégies de l’auto-prise en charge, à savoir le commerce, comment être avec les autres tout en acceptant que les autres soient différentes de soi, etc. Celles qui sont chrétiennes (catholiques) sont formées à travers la récitation du chapelet. Mais l’association reste ouverte à toutes les femmes, quelle que soit leur confession religieuse. Nous avons beaucoup de femmes musulmanes venues d’autres parties du Burkina comme membres. Le fait de ne pas être chrétienne ne constitue donc pas un obstacle à l’adhésion à notre association. S. : D’où proviennent les ressources de votre association ? M.B.H : Nos ressources proviennent d’abord des femmes elles-mêmes, qui cotisent. Elles font des cotisations annuelles de 1000 FCFA chacune, pour mener certaines activités. Nous avons aussi le soutien des bienfaiteurs. Nos ressources proviennent également des activités génératrices de revenus que nous menons. Tout cela ne suffit pas au regard du nombre de femmes et connaissant un peu la misère dans nos milieux, c’est comme des gouttes d’eau dans la mer. Néanmoins, nous faisons avec en espérant que nous aurons le soutien des uns et des autres pour pouvoir sortir les femmes de la région du Sud-Ouest de la misère. S. : Faut-il croire que votre association ne connaît pas de difficultés ? M.B.H : Les angoisses ne manquent pas ! La difficulté majeure, c’est surtout le manque de financements. Les femmes sont très nombreuses et nous avons fait une programmation d’activités dont nous n’avons pas, pour le moment, de moyens de satisfaire. L’autre blocage, ce sont les hommes qui refusent que leurs épouses évoluent. C’est vrai que ce ne sont pas tous les hommes, mais il y a des résistances tout de même. Par exemple, il y a des époux qui ne sont pas disposés à voir leurs épouses aller à vélo alors qu’eux-mêmes n’en possèdent pas. Il y a aussi des époux qui, bien que possédant des vélos, sont mécontents, car celui de leur épouse est neuf. C’est comme si l’épouse est devenue supérieure à son époux ou qu’ils sont pareils. Nous avons constaté qu’il y a des hommes qui ont un peu de difficultés à accepter la donne. Mais au fil du temps, les mentalités ont changé. On a l’impression que de nos jours, des époux sollicitent qu’on accueille leurs épouses. S. : En tant que présidente de l’association « Faa I Tuora » de Marie Mère de Dieu, qu’est-ce qui vous tient à cœur ? M.B.H : J’appelle les franciscains à prier pour nous. Je pense que la première des choses, c’est la prière. C’est Dieu qui fait le développement, ce n’est pas nous. Ensuite, je voudrais faire observer que nous sommes ouvertes aux idées et aux soutiens de toutes natures. Un de nos objectifs prioritaires, c’est d’arriver à diminuer la faim dans notre zone d’intervention. Pour le moment, c’est dans la zone du Sud-Ouest que nous agissons, mais les femmes ne sont pas toutes de la localité. Il y a de nombreuses femmes qui résident à Ouagadougou, et qui sont membres de l’association. Je voudrais remercier grandement notre nouveau parrain, en la personne de M. Stanislas Médah qui est en train d’accompagner nos activités. Je n’oublie pas de remercier Monseigneur Der Raphaël qui nous soutient énormément. Bien sûr, j’ai une pensée pour mes sœurs franciscaines qui ne dorment pas car elles nous soutiennent financièrement et par leurs prières. Je voudrais les remercier toutes. S. : Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ? M.B.H. : Nous projetons construire un centre de formation pour les femmes, quatre (4) magasins de stockage, de transformation et de commercialisation des produits locaux. Nous envisageons également la mise en place d’une unité de séchage de fruits et légumes (mangues, papayes, tomates, épices), la dotation des groupes de solidarité et d’entraide en charrues à traction asine et bovine pour améliorer les rendements agricoles, la mise en place d’une unité de fabrication du beurre de karité et la contribution à l’amélioration des conditions de l’habitat (construction de deux chambres-salons pour chaque femme). Pour finir, je dirai que l’association « FaaITuora de Marie Mère de Dieu » est une expérience qui est à ses débuts. Elle a besoin du soutien des personnes et des organismes d’aide au développement. Reconnaissante pour tout ce qu’elle a déjà reçu, elle lance encore un pressant appel à tout partenaire au développement qui voudrait bien l’aider à faire de ses rêves une réalité afin que s’améliore la condition de la femme dans le Sud-Ouest, au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde. Toute contribution sera donc la bienvenue et rencontrera sans aucun doute la reconnaissance des nombreuses femmes de « Faa I Tuora » qui regardent l’avenir avec confiance. Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr) Sidwaya |
Vos commentaires
1. Le 27 septembre 2011 à 08:05, par karim En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
regardez et meditez s’il vous plait sur ce sourire propre, simple, naturel et honnête. Oui il y a des Hommes qui ont toujours le coeur, la foi, l’humanisme et la volonté d’aimer Autrui, car on Aime l’Homme. Puisse l’Eglise burkinabè rester humble, servir Jesus et les Hommes sans distinction aucune et sans calcul !Nos politiciens devraient regarder et prendre example sur certains religieux (Chretiens, Musulman, Féticheurs) que regorgent encore notre cher Faso.
2. Le 27 septembre 2011 à 09:37, par el cohote En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
« Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
dire que moi je croyait que christ en dieu et dieu en christ était omniprésent. donc christ est moin présent au niveau des pauvres ? ben je comprend pourquoi nous avons du mal à sortir de la pauvrété. quoi de plus normal que les riches soutiennent les riches et les forts les forts. j’aurais préféré que christ soit proches de nous et envoyer les soeurs auprès des riches.
Donc christ aussi choisit là ou c’est doux. il lui faut mourir à nouveau alors contrairement à ce que les écritures saintes nous enseignent.
3. Le 27 septembre 2011 à 09:41 En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Je ne savais pas que le Christ est "moins présent" dans les pauvres. Il faudra revoir cette affirmation qui me semble théologiquement erronée, ma soeur. Votre oeuvre est noble. Beaucoup de courage pour cette belle mission pour le salut de l’homme et de tout l’homme.
4. Le 27 septembre 2011 à 10:01, par Un frère en Christ En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Bonjour Sœur Marie Blanche ! Mes encouragements pour votre œuvre. Que la main du Seigneur vous guide en toute chose.
Aussi, une suggestion, si possible, il faudrait revoir la constitution de votre congrégation à savoir :"le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres". Je sais que ce n’est pas votre pensée, mais on pourrait croire que le Christ est plus présent chez les riches. C’est ce qu’on appelle faire de la discrimination ou du ségrégationnisme. Or, connaissant la vie de Christ, il n’a fait acception de personne. Il a été au même degré au service du pauvre comme du riche et à donner sa vie pour l’humanité tout entière. Sa présence dans la vie de quelqu’un est une question de foi : autant certains sont riches "matériellement" et pauvre de l’absence de Christ dans leur vie, autant certains sont dans une certaine pauvreté "matérielle" et riche de la présence de Christ dans leur vie. Christ n’est pas moins présent dans la vie de quelqu’un parce qu’il est pauvre "matériellement", il n’est pas présent tout court parce que la personne ne l’a pas accepté comme son Seigneur et Sauveur. Car pour tous ceux qui croient en lui et sans exception, il est avec eux , dans le bonheur comme dans "le malheur", dans l’aisance comme dans "la pauvreté, tous les jours jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28:20).
5. Le 27 septembre 2011 à 10:20, par Filsdepaysan En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Très bonne initiative Soeur Marie Blanche HIEN.
Au lieu de precher uniquement la bonne nouvelle, joignez l’acte à la parole. Voilà une très bonne manière de cohabiter avec les populations rurales.
Courage et Dieu vous soutienne.
Mais qui a dit que Dieu est moins présent en milieu rural ? N’est ce pas Lui qui a cré ce milieu ? On m’a toujours dit que Dieu est présent par tout, ou bien ?
6. Le 27 septembre 2011 à 10:20, par Burkinabé En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Je remercie l’initiative de la soeur qui veut bien aider les femmes à sortir du sous-développement. Mais le problème, est que ce sont les membres de sa famille qui s’occupent de l’administration de son association ; la question que je me pose est-ce une association personnelle, familiale ou de sa communauté (FMM) ? Car beaucoup de religieuses de sa congrégation ne sont pas contentes de la manière dont cette association est gérée. Elles ne voient pas le bien fondé et les retombées pour la congrégation. De plus, elle est la seule de sa congrégation (FMM) à être membre et présidente de cette association.
C’est une religieuse que je respecte bien mais je préfère lui dire haut ce que ses consoeurs pensent tout bas.
Peut être il y a lieu de revoir cet aspect.
Félicitations à ma soeur et bon courage.
7. Le 27 septembre 2011 à 10:23, par Général Galland En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Toutes mes félicitations
8. Le 27 septembre 2011 à 11:21, par bark biiga En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
ma soeur, je vous respecte mais vous avez foutaise. dire que « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres » n’est rien d’autre qu’une injure des pauvres. christ n’est pas présent chez les pauvres !!! je trouve que les actions que vous avez citer sont intéressantes et utiles pour la population. mais si c’est sur la base du fait que christ n’est pas présent que vous les réalisez...
christ s’occupe des riches et ils vous envoie chez les pauvres qui, eux, sont ses laissez-pour-compte.
Le 27 septembre 2011 à 15:45, par Mètuor Somda En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
tu as raison mais c’est sûrement un lapsus ! et rien ne dit que le rédacteur a bien transcrit les propos.
Le 27 septembre 2011 à 15:59 En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Je te comprends parfaitement Bark Biiga. Les propos de la Soeur sont effectivement équivoques, comme pour dire que le Christ est moins proche des plus plus pauvres que de ceux qui ne le sont pas. Mais je me permets d’interprêter positivement ses propos (qui du reste sont consignés dans la constitution de sa congrégation) : selon toutes vraisemblances les plus pauvres semblent "oubliés" des autres hommes et meme de Dieu ; c’est ce que leur état donne à voir en tout cas. Et la congrégation de la Soeur se donne pour mission d’aider ceux qui sont plus pauvres, histoire de leur dire que meme si les hommes peuvent etre ou sont loin d’eux par leurs attitudes, le Christ par l’action de ses serviteurs et servantes (que sont les soeurs missionnaires) reste toujours à leurs côtés pour les soulager et leur donner d’espérer. Du courage mes Soeurs pour votre noble mission. Dieu vous le rende, amen !
9. Le 27 septembre 2011 à 11:45, par Naomie En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Hum... “Christ est moins présent chez les plus pauvres” ?!?! j’aimerais mieux comprendre....
10. Le 27 septembre 2011 à 12:20, par Mètuor En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Bon courage ma Soeur ! Votre oeuvre mérite d’être soutenue !
11. Le 27 septembre 2011 à 14:46 En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Cette Soeur a beaucoup plus de mérite qu’on ne le voie pour l’instant. Mais apparemment, elle n’a pas beaucoup de talent dans les discours. Genre "Christ reste avec les riches et nous envoie chez les pauvres"... Mais bon, les soeurs, pas toutes, n’ont pas l’habitude de s’exprimer en public. Marie Claire, vous êtes tolérée.
12. Le 27 septembre 2011 à 14:49, par Kantigui En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Ainsi donc le christ serait moins présent chez les plus pauvres. Voici qui confirme ce dont je me doutais déjà. Le Christe n’est pas là pour tout le monde. Mes chers frères africains, réfléchissez.
13. Le 27 septembre 2011 à 15:33 En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Bark biiga, tu as une compréhension trop litterale de la chose. Dieu est omniprésent ; la soeur peut même t’apprendre sur ça. Comme ce n’est pas ton domaine,demande tout simplement à comprendre. Evites surtout une telle conclusion offensante. Sans rancune
14. Le 27 septembre 2011 à 15:34, par Sienkaon En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Belle initiative ma soeur !nous ne pouvons que vous souhaiter beaucoup de courage.
15. Le 27 septembre 2011 à 16:49, par Ben En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Franchement, ce sont des foutaises à l’endroit non seulement des pauvres mais aussi et surtout une très mauvaise connaissance du vrai Evangile de Christ. "Il est plus difficile au riche d’être sauvé".
16. Le 27 septembre 2011 à 17:18, par le paen En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
BRAVO MA SOEUR VOUS AVEZ TOUT DIT . C’est à cause des pauvres qu’il y a des riches ! le christ n’est pas dagara et les même riches qui savent que christ n’est pas présent auprès des pauvres disent également heureux soient les pauvres car le royaume des cieux leur appartient et la fortune pour eux
Le 27 septembre 2011 à 19:05 En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Vous aussi, faites pardon ! Si vous n’avez pas fait l’école (biblique), rendez-vous-y ! Jésus à dit aussi dit qu’il est venu pour opposer le père au fils, la mère à la fille.Est-ce que ça veut dire qu’il est mounafica ? Non !
17. Le 27 septembre 2011 à 17:49, par msy En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
C’est bien de parler pour faire croire aux uns et aux autres ce que l’on sent, alors que la réalité est autre. Cette soeur utilise cette association et les femmes pour faire enrichir uniquement que sa famille. Je suis du milieu et je la connais très bien. Parlant de passage évangélique c’est comme ça elle utilise pour piller ces pauvres femmes. Parallèlement son français me trompe car n’ayant jamais fait l’école depuis son enfance et recrutée pour les jeunes filles des foyers chrétiens, elle eût la chance d’aller en europe et voici que notre soeur est devenue une grande intellectuelle avec un français impeccable. Sans oublier qu’elle ne jouissait pas de tous ses facultés en europe et n’eût étant pas la complicité de l’actuelle évêque elle allait être radiée des soeurs FMM.
Pour le cas de nouvelles adhésions les anciennes adhérantes veulent même sortir. d’autres ont été chassées par elle-même parce qu’elles sont devenues une engine pour elle.
Merci pour ce journaliste qui a arrangé ses propos comme dans un studios musical.
Le 28 septembre 2011 à 01:09, par Mise-au-point En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Monsieur,
Un peu de retenu je vous prie. Pourquoi calomnier ainsi et de façon aussi gratuite une personne qui œuvre de façon évidente pour le bien-être des populations ? Ayant lu l’article et tous les commentaires, je ne voulais pas y réagir mais vous me forcez à apporter mon humble contribution. Permettez cependant que j’apporte auparavant une précision à tous ceux qui s’érigent contre les propos de la Sœur en ce qui concerne le Christ qui ne serait pas plus présent chez les pauvres. Asseyez de comprendre ces propos dans le sens que la présence du Christ ne semble pas être perçue de façon plus directe (puisqu’elle est discrète) chez les pauvres. De ce fait, c’est à nous les hommes d’aider ses pauvres autant que nous pourrons. C’est donc un message fraternel qui est lancé là. Quant à vous monsieur qui calomniez à tout vent, d’ou connaissez-vous Sœur Marie Blanche pour affirmer qu’elle n’est JAMAIS allée à l’école ? Faux ! Mensonges ! Calomnie ! Cette honorable sœur a fréquenté avec moi en classe de 1ere et Terminale A au lycée de la jeunesse (soit les années académiques 1999-2000 et 2000-2001) ou elle a obtenue son baccalauréat. Avec autant de précisions, vous pouvez vous renseigner auprès du lycée bien connu que j’ai cité et en feuilletant les registres des années indiquées, vous tomberez d’accord avec moi. Apres l’obtention du bac, dans le cadre de ses activités ecclésiastiques, elle est allée à Rome pour parfaire sa formation. Elle y est restée quelques années. Je n’ai plus eu de nouvelles d’elle jusqu’a ce que je la retrouve à travers cette interview sur le net. Je vous prie donc d’arrêter de raconter n’importe quoi à nos chers lecteurs car il me semble que vous avez un problème personnel avec Sœur Marie-BLAISE (puisque c’est son nom initial avant qu’elle ne change le Blaise en Blanche) et laissez-la apporter sa pierre à l’édifice du développement humain de notre société. Marie-Blanche, bon vent a toi, je sais que tu me reconnaîtras…
Le 29 novembre 2011 à 21:57, par le Gouverneur En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Mon ga si t’es pas content, alors vas faire pour toi aussi on va voir si t’en ai capable. Les aigries sont toujours derrière et n’avance jamais. si tu te base sur un lapsus pour montré à tout le monde que t’es jaloux alors là tu as tiré bidé. si sa te plais pas son œuvre comme je l’ai dit, crée la tienne et fais en ce que tu veux !
18. Le 27 septembre 2011 à 18:31, par Sienkaon En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Belle initiative ma soeur !nous ne pouvons que vous souhaiter beaucoup de courage. Mais je voudrais vous dire ma soeur, de mettre les personnes qu’il faut à la place qu’il faut dans votre structure.On a tendance à croire que c’est une association familiale. Convenez avec moi ma soeur que vous ne pouvez pas être la présidente et jouer le rôle des autres membres du Bureau. Je sais de quoi je parle étant donné que je suis fils de la localité. Pour que cette Association ne connaisse pas une fin comme toutes celles qu’on a vu naître et mourrir, ma soeur vous devez revoir votre gestion de "votre structure". Sachez que malgré l’analphabétisme de ces femmes que vous conduisez, elles sont assez vigilantes pour remarquer vos combines et le flou que vous entretenez. Vraiment beaucoup de courage.
Le 29 novembre 2011 à 22:32, par le Gouverneur En réponse à : Sœur Marie Blanche Hien, présidente de l’association « Se prendre en charge » : « Le Christ nous envoie où il est moins présent, vers les plus pauvres »
Comme je le dis toujours, il faut avoir l’audace et le courage de créer pour toi aussi. Si c’est une association de famille, en quoi sa te regarde ? De quoi je me mél ? Je te rappelle que la la sœur la bien dit que cette association est partie d’une initiative familiale pour devenir ce que tu voie aujourd’hui et qui te fait très mal parce que ce n’est pas toi qui est à la tête.