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Pèlerinage à la Mecque : Des musulmans dénoncent la cherté du billet d’avion

lundi 19 septembre 2011.

 

« La pauvreté à la lumière des référentiels islamiques ». C’est sous ce thème que s’est tenu les 17 et 18 septembre 2011 à Ouagadougou, un colloque organisé par le Centre d’étude, de recherche et de formation islamiques (Cerfi). Au cours des travaux, les participants ont analysé la question de la pauvreté, un phénomène qui touche aussi bien les fidèles musulmans que les membres des autres communautés religieuses, sous l’angle des prescriptions islamiques.

A l’issue des travaux du colloque qui a réuni 120 personnes venues de toutes les provinces du Burkina Faso, les participants se sont accordés sur le fait que « la pauvreté est une calamité exécrable qu’il faut combattre par tous les moyens ».

Initié pour permettre aux fidèles musulmans de déterminer le rôle qu’ils doivent jouer dans la lutte contre la pauvreté, le colloque a été l’occasion pour le président par intérim du Cerfi, Youssouphe Kientéga, d’exprimer son indignation face au coût élevé du billet d’avion pour le hadj, le pèlerinage à la Mecque. « Comment comprendre que l’un des pays les plus pauvres de la planète ait le coût du hadj le plus cher de la sous région ouest africaine », s’est-il interrogé.

Fixé à 1,2 millions de francs Cfa par STMB Tours, une société chargée de l’organisation du pèlerinage, le prix du titre de transport est jugé exorbitant pour les fidèles musulmans qui désirent se rendre à la Mecque. Et pour Youssouphe Kientéga et ses coreligionnaires, il faut revoir à la baisse les frais de participation au pèlerinage. Pour cela, ils rejettent le « monopole de fait » qui est, selon eux, à la base du coût élevé du voyage à la Mecque.

Jacques Théodore Balima

Fasozine



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