Retour au format normal
lefaso.net

CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

vendredi 16 septembre 2011.

 

Dans le cadre de sa fonction de police administrative, la police municipale, comme à l’accoutumée, a initié un contrôle de routine dans la nuit du 8 septembre 2011 à Ouagadougou. Au cours de cette sortie, de nombreuses voitures ont été récupérées par les policiers municipaux. Fait marquant, ce sont de "grosses caisses" qui ont été arrêtées, sans immatriculations et/ou sans permis de conduire pour les conducteurs. Aussi, l’on a pu mentionner que la police, dans le cadre de sa mission, est exposée à un mal qui gangrène la société : la corruption.

Il est 20 h à la direction générale de la police municipale de Ouagadougou. Un coup de sifflet se fait entendre dans la cour. Le sous-officier de police municipale, Sébastien Ouédraogo, rassemble ses hommes. Une mission en vue : le contrôle des véhicules circulant la nuit sans immatriculation. Ce n’est pas un fait rare dans la capitale du Burkina Faso de voir des véhicules circuler sans immatriculation, et en plus la nuit. Toute chose qui pose un problème de sécurité, tant pour ceux qui sont à bord des engins non immatriculés que pour les autres usagers de la route. A 20 h 15, l’unité mobile s’ébranle avec à bord une dizaine d’agents de la police municipale. A 50 mètres du siège de la police municipale, le véhicule de la mission s’immobilise. Une voiture sans plaque d’immatriculation avance.

Les hommes du sous-officier de police Sébastien Ouédraogo descendent du véhicule. "Bonsoir monsieur, nous voulons voir les papiers de la voiture, s’il vous plaît", lance un agent de la mission. Le conducteur de la voiture de marque Golf répond : "Je n’ai pas de papiers", puis descend bras ballants. "Vous circulez sans plaque d’immatriculation ?", questionna encore un autre policier municipal. Là, pas de réponse du conducteur. Les hommes de l’unité montent à bord de la voiture irrégulière, en compagnie de son conducteur. La mission replie à la base. Il y est fait l’enregistrement des références du véhicule et de son conducteur. Le chef de mission lui précise que la conduite sans plaque d’immatriculation est une infraction et que le propriétaire devrait se présenter à la direction générale de la police municipale le lendemain pour s’expliquer. Tout confus, le conducteur se perd en excuses. Peine perdue car cela n’a pas ébranlé les agents.

Sérénité ! A nouveau, la mission reprend sa route. Direction : Avenue des Tansoaba. Il est 20h45. Encore une voiture non immatriculée de marque Nissan qui roule en direction de l’hôpital pédiatrique Charles De Gaulle.

Des bolides sans plaque d’immatriculation

Elle n’aura pas le temps de parvenir à destination car la police l’aperçoit. "Il faut suivre cette voiture, elle n’est pas immatriculée." Le chauffeur de l’unité véhiculée de la police municipale avance vers lui. Le conducteur de la Nissan, lui, entre dans le quartier. Patiemment, l’équipe continue de le suivre. Il tente de stationner à l’entrée d’un "six mètres" ; la police descend et l’interpelle. "Les papiers du véhicule, s’il vous plaît". Notre conducteur les leur remet. Deuxième question :"Votre permis de conduire monsieur." Et là, pas de permis de conduire. "Repartons à la base alors", lui lance les agents de la police. Il tente une explication. Mais l’infraction est consommée : circulation avec un véhicule non immatriculé. Il tente de s’expliquer et même de soudoyer, en vain, marmonne quelques mots, mais n’est pas écouté.

Ce conducteur indélicat est conduit à la direction générale de la police municipale. Jusque-là, tout se passe sans problème particulier. En voulant savoir plus sur ce dernier conducteur, nous lui demandons pourquoi il est là à cette heure. "En fait, je viens d’acheter la voiture, il y a moins de quatre mois. Le moteur n’était pas bon et je l’ai envoyée au garage", répond-il. Le problème présentement est que vous avez circulé sans plaque d’immatriculation et la voiture a été récupérée. Comment allez-vous faire ?", lui avons-nous fait savoir. "Là, c’est vrai. En fait, je ne circule pas le jour parce que je n’ai pas de permis.

Mais si vous pouvez m’aider, cela me ferait plaisir. Même si c’est 15 000 F CFA, je peux vous donner ça tout de suite pour ne pas revenir ici demain matin", a marmonné le conducteur, voulant être le plus discret possible. Nous ayant confondu à un agent de la police, il croyait avoir ainsi gain de cause. Peine perdue. Rien ne sera fait pour lui. Ce sont à nouveau des excuses de sa part. L’infraction est consommée. Pour une troisième fois, la mission reprend la route.

Le tour pendable d’un conducteur

Cette fois-ci, direction avenue Bassawarga avec pour point de chute la maison TV5. C’est à ce point précis que la moisson sera plus abondante. Une voiture de marque Golf est arrêtée. A bord, un homme et une femme. Comme d’habitude, les papiers du véhicule sont récupérés. "C’est devenu comme ça ?" Lance le conducteur ébahi. Il descend, avance vers les agents qui lui diront qu’il est en infraction, laissant tout naturellement sa compagne à bord. Pourtant, il avait sa stratégie en tête. Il semble conscient du risque qu’il encourt. Plus malin que les policiers, l’on pourrait dire, le temps pour ces derniers de vérifier les papiers en leur possession, ils constatent que le conducteur a disparu. Il a démarré en trombe à une vitesse incroyable et a disparu, laissant les agents dans la poussière de la nuit noire. A ce moment précis, le chef de mission demande les papiers du véhicule.

C’est alors qu’ils se rendent compte que le conducteur leur a laissé dans les mains des photocopies, des papiers sans grande importance. Toujours au même endroit, une dame sort de la maison TV5. Le temps de démarrer sa voiture, la police, postée juste à côté, se rend compte que la Hundai n’a pas de plaque d’immatriculation. La propriétaire est interpellée. Seule à bord, elle fait savoir qu’elle s’en allait remettre la voiture à un transitaire afin que le lendemain matin, celui-ci puisse faire les papiers pour l’immatriculation. L’agent de police lui fait savoir que dès l’instant où le véhicule circule sans plaque d’immatriculation, c’est une infraction. Surprise par le contrôle, la dame reste toute médusée, réfléchissant à ce qui venait de lui arriver. Elle ne s’en revenait presque pas. En possession de son permis et des papiers du véhicule, le seul défaut reste la non- immatriculation de la voiture.

Pendant ce temps, un autre conducteur vocifère à la porte de la direction générale de la police municipale avec un ami au bout du téléphone afin que ce dernier lui apporte très rapidement les papiers de sa Golf récupérée. Croyant pouvoir la récupérer sur le champ, il tente par plusieurs gymnastiques de soudoyer les agents. Les va-et-vient n’y feront rien. La dizaine de policiers reste imperturbable toujours perchée à bord du véhicule de l’unité mobile. Il se rendit compte que sa voiture dormirait à la direction générale quand, ignorant totalement sa présence et ses gesticulations, la mission reprend sa route. Les deux mains sur la hanche, c’est le désespoir qui se lisait sur son visage. Au moment de regagner la base, les hommes ont mis la main sur un camion. Certes, la mission n’était pas destinée à traquer de telles infractions, mais il fallait agir. Un camion avec un seul phare et faisant du transport mixte. Les papiers sont récupérés non sans que le chauffeur, un cinquantenaire, ne tente de négocier. L’objectif de la mission n’est pas détournée par cet élément.

"J’ai fait un accident avec un chien"

Un conducteur arrêté, toujours sur l’avenue Bassawarga, explique : "J’ai fait un accident avec un chien qui a arraché ma plaque avant. J’ai expliqué mais ils ne veulent pas nous laisser partir", a-t-il signifié. Sur la route nationale n°1, il est 23h30. Une voiture de haut standing tente de doubler le véhicule de la police qui essaie de l’arrêter en vain. S’étant rendu compte de la présence des policiers, le chauffeur passe à une vitesse supérieure. La mission tente de le rattraper mais peine perdue. Les calibres ne sont pas les mêmes. La voiture a réussi à s’échapper. La mission a pris fin dans les environs de minuit, après avoir mis aux arrêts environ une dizaine de voitures. L’un des faits marquant est que la police, au cours de cette nuit-là, a intercepté des voitures de haut standing, des voitures luxueuses, des bolides en fait.

Aussi, faut-il le signaler, nombre de conducteurs ne sont pas des nationaux ou sont des nationaux ayant résidé longtemps à l’extérieur du pays, à l’image du dernier qui a répliqué à la police : "je viens d’arriver de La Mecque." Enfin, la police reste un corps exposé à la corruption. Tous les conducteurs interpellés au cours de cette nuit ont tenté de corrompre les agents qui n’ont pas mordu à l’hameçon. Selon le chef de la mission, lorsq’un véhicule est pris dans une infraction du genre, son propriétaire devra payer 25 000 F CFA.

Aimé NABALOUM

Le Pays



Vos commentaires

  • Le 16 septembre 2011 à 07:42 En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    yakooooo dites nous la vérité que c’est du racket nocture vous faites wooooo,vous etes où dans la journée ?

  • Le 16 septembre 2011 à 08:38, par kirna En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Félicitations à nos braves policiers qui patrouillent nuit et jour. malheureusement les mauvaises conditions de travail que nous connaissons tous les exposent à la corruption. J’espère bien qu’ils ne regrettent pas d’avoir été en compagnie d’un journaliste !

  • Le 16 septembre 2011 à 09:04, par TS En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Du courage à nos braves poliers municipaux. Qu’ils nous débarassent de ces assassins sans identité.

  • Le 16 septembre 2011 à 09:07, par Lass En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    "J’ai fait un accident avec un chien"

    Joli article M.!
    Juste un mot qui doit être revu (avant-dernière ligne avant le sous-titre copié ci-dessus). il s’agit du mot CINQUANTENEAIRE au lieu de QUINQUAGENAIRE.
    Mercide votre compréhension !

  • Le 16 septembre 2011 à 10:14, par Moubass En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    M. NABALOUM, on ne dit pas "Elle ne s’en revenait presque pas"
    mais "Elle n’en revenait presque pas". Ce genre de faute est devenu courant chez certains journalistes. Soignez un plus vos articles chers journalistes. Sans rancune.

  • Le 16 septembre 2011 à 10:21, par waricotèsongoyalo En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Très bonne initiative de la part de la Direction Générale de la Police Nationale à travers sa police administrative. Elle est très louable et il faudra maintenant la pérénisée.
    Alors les bolides, les gros cylindrés, les véhicules sans immatriculation, les chauffeurs sans permis de conduire, les véhicules sans visite technique, ni d’assurance sont très fréquemment utilisés par les revendeurs des véhicules. Alors ils y a des employés et même des propriétaires de ces cellules de vente des véhicules qui la nuit tombée préfère sortir avec des véhicules de gros cylindrés pour aller frimer devant des filles qui ans leurs ignorance se font avoir. Il y a aussi les enfants des prétendus gros bonnets qui s’acharne à sortir avec les véhicules de leurs parents soit sur autorisation expresse de ceux-ci ou sur leur propre initiative.

    C’est d’ailleurs la plupart des causes d’accidents virtuellement mortels qui se produisent dans le ville de Ouagadougou. Il est intolérable que dans ce pays des hommes intègres cette situation continue de se faire entendre. Alors Parlant de la corruption au niveau de la police, il faut se dire que c’est un mal guérissable et qu’il faut trouver des pistes de motivation à ce corps, cela pourra un temps soit peu éviter certains accrocs, aussi il faudra obligatoirement soumettre une formation rigide au code de la route à tous les agents de la police municipale et pour cause , un jour la police municipale a poursuivi un camion Berlier qui était déjà engagé donc a passer le feu orange et la police municipale a engager une course poursuite de ce camion sans arrière pensé, conduisant ainsi le chauffeur de ce camion à la cavale et ce camion pouvait meurtrièrement fauché un passant pendant sa fuite lorsqu’il était poursuivi par la moto de la police Municipale
    Il y a aussi un fait : Il ne faut pas mettre en place des "Céder le passage" au hasard dans la ville de Ouagadougou : J’en vient au cas du rond-point devant l’Ecole Nationale de Police où Les autorités municipales ont sauvagement mis des signalisations qui n’ont pas de sens en témoignage plusieurs cas d’accident mortels s’y produisent Ce rond-point a bien exister avant les échangeurs ce n’est donc pas un échangeur à vous Monsieur le Maire repenser à cela ou bien construire un échangeur ou supprimer ces signalisations bancales

    Je profite de l’occasion pour signifier qu’il faudra que le Ministère des transport ouvre l’Oeil de commun accord avec la Mairie et les forces de l’ordre pour repenser à la circulation de la ville de Ouagadougou.
    Quelques solutions à la résolution de ces problèmes :
    1- Mettre en place des systèmes de circulation à sens unique et ce pendant les heures de pointe
    2-Goudronné la voie qui longe les CHUYO du Côté Nord pour permettre une fluide circulation
    3- Revoir les types de signalisation dans la ville de Ouagadougou (Marquages au sol, le changement des feux tricolores pour les placés en haute altitude à l’image de ce qui est devant le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération sous régionale
    4- Mettre en place des ponts aériens piétonne devant le Centre Hospitalier Universitaire Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO) afin que les piétons puissent traverser sans risque la grande voie en empruntant ce pont et même au niveau de la maison du peuple pour ceux qui viennent du grand marché ou qui souhaitent y aller
    5- Mettre en place et de façon permanente la police administrative de nuit puisse que la nuit tombée c’est l’heure du crime
    6-Enfin bloquer tous les transporteurs qui voyages sur les grandes agglomérations pendant les heures au delà de 23 Heures cela permettra d’éviter beaucoup d’accidents
    Bonne journée à tous

  • Le 16 septembre 2011 à 11:14, par bark biiga En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    la police qui est décrite dans cet article n’est pas la police que nous connaissons. le journaliste nous a montré des policiers incorruptibles, intraitables... en oubliant de préciser que c’est une mise en scène imposée par sa présence sa présence. voulez vous qu’en présence du journaliste ils cèdent à la tentation ?
    si les ouagalais sont prompts à corrompre, les policiers aussi sont prompt à céder.

  • Le 16 septembre 2011 à 11:32, par plonk En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Cet article donne l’impression que la police municipale est menacée par la corruption que les personnes en infraction tentent de faire. La vérité c’est que ces policiers se sont tenus à carreau durant le reportage du journaliste, et que tout le monde sait qu’un "arrangement" est facilement trouvé lors d’une infraction ! M. le journaliste, soyez un peu plus critique, il faut être deux pour un arrangement, alors ne stigmatisez pas uniquement les automobilistes !

  • Le 16 septembre 2011 à 11:33, par Bédjou En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Très bonne opération de la police et surtout félicitation. Il serait bon que ces genres d’opérations soient renouvellées très fréquement afin de contribuer à assurer la sécurité des citoyens de la cité. Trop de véhicules sans immatriculation ou comportant d’autres défauts circulent et causent de nombreux dégats ; Il conviendrait d’augmenter le nombre d’équipes et de renforcer les capacités d’intervention afin d’enrayer les fuites. Elle permettra par ailleurs d’alimenter les caisses publiques.

  • Le 16 septembre 2011 à 13:11 En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    C’est parce que les journalistes etaient la qu’ils n’ont pas pris l’argent. On se connait ici...
    Concernant la police on aimerait comprendre. Pas le droit de circuler sans plaque, OK. Mais pendant que les papiers sont deposes pour l’immatriculation on fait comment ? On doit porter les vehicules sur la tete ? on doit amener le vehicule a la douane, au CCVA, a la direction des transport...on fait comment pour circuler sachant que chacun de ces organismes requiert la presence physique du vehicule ?
    normalement il y a un delai de pour immatriculer le vehicule. Les conducteurs ne connaissent pas leurs droits en realite. Moi je me suis fait arreter juste apres avoir depose mon dossier d’immatriculation a la direction des transports. Le policier ne voulait rien comprendre du tout, je ne sais pas comment ils veulent qu’on fasse, franchement...

    • Le 16 septembre 2011 à 17:17, par MPV (Mont Point de Vue) En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

      Mon cher, si tu as fais le permis dans les règles, tu sais déjà ce qu’il y a lieu de faire quand on achète un véhicule.
      Il ne faut pas attendre 2 mois avant de commencer les démarches pour les papiers.Et, si je comprends bien, c’est dans la journée qu’il y a lieu la visite CCVA et les autres papiers se font aussi dans la journée et non la nuit après 20h comme le dit ce message (contrôle nocturne de la police municipale).
      Alors, sors avec le véhicule quand tous les papiers sont disponibles et tu ne seras pas harcelé.
      Un véhicule sans papier en règle est un danger qui ère dans la nature. Arrête ça !!!!!!!!!!!!!!

    • Le 16 septembre 2011 à 23:14 En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

      mon chere si tu depose tes papiers pour l’immatriculation tu dois avoir un recipice de depot donc ne dit pas que les conducteurs ne connaissent pas leur droit

    • Le 17 septembre 2011 à 10:41 En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

      C’est simple ; tu attends d’avoir la plaque et tous les papiers avant de conduire la voiture ; c’est tout

    • Le 17 septembre 2011 à 10:52, par tatarou En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

      mon frère tout mes respects mais fait attention a ce que tu car car les agents de police sont des responsables comme toi. n’oublie pas qu’il y a une enquête de moralité avant toutes formations militaires en plus si l’on veut c’est nous mêmes les citoyens qui veulent que les policiers se comportent ainsi. dis moi tu paye tes taxes de résidence ? non !!!! alors comment veux tu qu’on paye les policiers alors attention à ce tu dis.
      tout mes respects.

    • Le 17 septembre 2011 à 21:20, par mogho En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

      Normalement, on doit passer par un transitaire pour ce genre de démarches ou faire transporter son véhicule par une dépanneuse pour les controles techniques si l’on veut respecter la loi. Mais vu le cout de la vie au Burkina, nombreux sont ceux qui se "débrouillent" pour faire venir leur véhicule.
      Sinon, de toutes les facons, tout le monde sait que c’est illégal de se balader avec un véhicule sans plaque d’immatriculation.

      A bon entendeur

  • Le 16 septembre 2011 à 13:25, par Abeille En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Cher journaliste je suis déçu de cet article.
    Finalement tu a été invite par la police et paye par la police, sinon tu ne pouvais pas les suivre. Si aujourd’hui hui les citoyens cherchent a corrompre c est tout simplement qu elle corruptible. Nous voulons des journalistes qui font de l investigations. Juste un article salade. Ce n est pas professionnel cet article. A la direction du Pays de ne pas se laisser berner par des articles qui nous informent pas et ne nous éduquent pas. Basta

  • Le 16 septembre 2011 à 13:50 En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Police municipale de Ouagadougou est un nid d’escrocs de tout accabit. Des magouilleurs, corrompus ! pouah
    On devrait la dissoudre !

    • Le 18 septembre 2011 à 03:35, par cé clair En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

      Tout est clair dans ce pays la police qu’on connait ne resiste pas tant a la corruption peut etre cette abstinence est due a la présence d’hommes de média ipso facto si notre police a changé on le saurait Ouaga est trop petit.

    • Le 18 septembre 2011 à 15:07, par yeral dicko En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

      Très bon article,d’ailleurs la police aurait à gagner en faisant des publications périodique pour soigner son image et redonner confiance aux nouvelles recrues.Trop facile de se cacher derrière son clavier et insulter les gens !!! certe je ne suis pas policier mais y’a en marre des articles qui ne dénigre que la police sans jamais la féliciter pour de multiples services rendus et de sacrifices pour paix !

  • Le 16 septembre 2011 à 15:47, par zapparo de gerre En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Ce journaliste a foutaise sur les ouagalais quoi !Quel policier municipale va refuser l’argent ??? De mémoire d’homme, j’ai pas encore entendu parler. Ce n’est pas les personnes en infraction qui veulent corrompre mais c’est les policiers municipaux qui se sont illustrés comme tel. Brulez un feu tricolor en pleine journée et vous allez voir :" il faut donner au moins 2 milles parce que je ne suis pas seul".N’en parlons pas de la nuit. C’est parce que lui journaliste il était présent qu’ils ont fait semblant d’etre incorruptibles.Lui-meme il sait ;il fait semblant. Sauf s’il est venu d’une autre planète.

  • Le 16 septembre 2011 à 15:53 En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    j’aimerais savoir ce que la police fait fait avec ses fonds lorsque quelqu’un paie pour une contrevention

  • Le 16 septembre 2011 à 17:56, par Alexio En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Voyons chers compatriotes cessez d entraver le noble travail que la police municipale, en essayant de leur beurrer avec les pots-de-vin.Mes felicitations pour decliner cette tentative refractaire par ces automobiles crapuleux,sans respect a la lois veulent par dessus le marche corrompre les agents,une entite qui a na jamais ete populaire par ces memes inconscients.On parle de la corruption comme mal provenant des autres,voila quand la circonstance er cree par son attitude anti-civique,le recours a ce sport-la qu est la corruption.

  • Le 16 septembre 2011 à 18:23, par LES Corrompus En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    NUL COMME ARTICLE.
    Aucun enseignement !!! Si tous ont voulu corrompre c’est qu’il l’ont déjà fait et que ca toujours marché. Si vous n’étiez pas avec ces policiers ils auraient accepté les propositions des personnes en infraction.
    Comment expliquez vous souvent des policiers dans les feu de Stop de quarier, la ou même un aveugle ne peut etre renversé en tranversant une voie ? Au lieu plutot qu’ils soient sur nos croisements dangereux !

  • Le 16 septembre 2011 à 18:33 En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Si la corruption est terminée dans le milieu de la police municipale c’est qu’elle n’existe plus ailleurs au Faso.
    Quand on vous dis qu’ils sont corrompus vous pensez qu’ils sont idiots sans cervelle au point d’accepter les arrangements en présence d’un scribouillard ?
    Toi aussi, il faut éviter ces genres de conclusions à la sauvette.

  • Le 16 septembre 2011 à 18:52 En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Mr le journaliste, si vous saviez que vous avez gaché le gombo des policiers municipaux. C’est une manne dont ils ne sauraient s’en passer

  • Le 16 septembre 2011 à 18:58, par PERSONNE En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Monsieur Aime tres bon travaille. et si maintenant vous aller investiguer pour comprendre pourquoi tout le monde tante de soudoyer quand ils sont arretes ? faite le boulot et poste votre facture ici sur le blog commentaire et vous recevrez votre argent ulterieument apres qu’on ai echange des informations necessaires pour la transaction. Merci et bon courage.

  • Le 16 septembre 2011 à 20:14, par Mentalist En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Les policiers sont des Hommes comme vous et moi qui ont faim et qui ont des pb au faso !
    Comment peuvent t-il refuser l’argent qu’on les tend gracieusement ?
    Là est la question.

  • Le 16 septembre 2011 à 21:02, par Döfer En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Je suis désolé à la lecture de cet article sans valeur ajoutée. Quel style pratique Mr NABALOUM, investigation où quoi ? Que voulais -tu que les policiers facent à ta présence ;
    mon oeil ! policiers municipaux ? mais tu tombe de la dernière pluie où quoi ? Vis -tu à ouaga ?

    Cet article ne respecte pas les règles de la déonthologie (ref CSC)

    C’est honteux car tu n’apprends rien aux gens, aussi voudrais-je demandé combien as-tu reçu pour ton travail de niveau CP1 d’un village situé à 455km de la capitale du burkina ?

    POLICIERS MUICIPAUX ?

  • Le 17 septembre 2011 à 12:46, par jelgel En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    si vous recontrer la police sans journaliste vous aller comprendre.vous saurez jamais qu’est que vous avez fait.ils hargneux.dès que vous demandez à comprendre c’est la bagarre. que vous oulez m’apprendre mon travail.une gifle est vite parti.pour un stop bruler dans une ville qui ne compte pas dix vehicule.payer et parter.ailleurs on arrete des vélos centenaires en plein midi parce que manque de phare.des policiers qui refusent 15000f ça n’existe que dans votre roman d’une nuit.notez que si on a froler l’implosion c’est parce qu’il ya des gens du pouvoir et au plus haut niveau qui nie l’evidence.soyez sur que ces vehicule rejoidront leurs proprio avec des excuses après un simple coup de fil.
    jegel

  • Le 17 septembre 2011 à 15:48, par YO En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    C’est bon mais ce n’est pas arrivé comme on dit chez.
    Votre enquête a été unidirectionnelle. Sortez un jour avec un véhicule non immatriculé, faites vous arrêté par la police, proposez aux policiers une somme en échange de la libération de votre véhicule. Tirez la conclusion à la fin si les policiers ne mordent pas à l’améçon.
    Aussi, le travail des journalistes c’est d’informer. Dites nous la procedure à suivre jusqu’à l’obtention d’une plaque d’immatriculation des "nouveau véhicules"

  • Le 17 septembre 2011 à 22:32, par lamda En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    J’ai toujours reproché à la police municipale de ne pas avoir des quittances de verbalisation quand elle sort pour les controles. Moi, j’aurai preferé payer cher la contravention sur place que de poser l’acte de corruption. Helas ! comme on est tjrs pressé et on ne veut pas laisser son engin dans les mains des policiers qui vont l’esquinter, on fait comme ca !!!!!!

  • Le 18 septembre 2011 à 15:11 En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    Mr le journaliste tu es sur de cet article,pour moi c’est un montage,je vis pas au faso le peu de temps que je viens passer pour les vacances je vois une autre realitee differente de ce que tu as ecris.J’ai vu des agents se laisser aller pour 2000fcfa.Une nuit au centre j’ai vu un libanais en infraction,vis-a-vis d’un citoyen honnete,mais quand la police est arrivee sur le lieu apres avoir parler tete-a-tete mon pauvre a eu tort
    - une voiture non immatriculee,ne respectant pas le feu tricolore,a raison en plus.La ma tension est montee et j’ai demande aux agents si cela etait juste de donner tort a ton confrere pour quelques billets d’argent.Au meme moment je l’ai fait noter au libanais s’il pouvait ce comporter de la sorte dans son pays.Les gens sur placent me laisser entendre de me taire que c’est comme,et si tu as l’argent tu tout le pouvoir.Quand nous allons comprendre que l’argent ne peut bailloner la dignite.Ces agents ne me connaissants pas ont fait un pas en arriere.Morale je ne crois pas a ton article..............

  • Le 19 septembre 2011 à 13:56, par kaaya En réponse à : CONTROLES NOCTURNES DE LA POLICE MUNICIPALE : Les Ouagalais prompts à corrompre

    le journaliste, pourquoi tu n’as pas parlé des véhicules du RSP que vous avez vu sans immarticulation ?