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Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

vendredi 9 septembre 2011.

 

Sous le haut patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao et le parrainage de la Première dame, Chantal Compaoré, le Burkina Faso a célébré la Journée internationale de l’alphabétisation, le 8 août 2011 à Ouahigouya, dans la région du Nord. Le thème de cette journée est "Alphabétisation et culture de la paix".

"Il est indéniable que le principal défi à relever au cours de ce troisième millénaire, demeure la lutte contre l’analphabétisation, facteur inhibiteur des capacités humaines et aggravant la pauvreté". Ces propos du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, traduisent la préoccupation des autorités burkinabè de rendre le savoir accessible à tous. Luc Adolphe Tiao voit en cette journée la volonté de l’ensemble de la communauté éducative, de faire le point des chemins parcourus et de dégager de nouvelles perspectives, pour venir à bout de l’analphabétisme. Le constat au pays des Hommes intègres n’est pas reluisant. 2/3 de la population est analphabète.

"Le taux d’environ 30% demeure toujours en-deçà du seuil minimum requis qui est de 40% pour impulser le développement", a reconnu Luc Adolphe Tiao. Cependant, le Burkina Faso nourrit l’ambition d’atteindre 60% de taux d’alphabétisation en 2015. Le Premier ministre a profité de cette tribune, pour lancer un appel à toutes les bonnes volontés, aux partenaires techniques et financiers, à accompagner le gouvernement à réussir ce pari. Cet objectif n’est pas illusoire, selon le Premier ministre, car, soutient-il, "en 90 jours, on peut alphabétiser le maximum de personnes" (...) "c’est une question de volonté politique et de moyens...".

Le Burkina Faso est déterminé à relever le défi, afin de donner un niveau de développement supérieur au pays, "car ce qui tire notre pays vers le bas, c’est le taux élevé d’analphabétisme", a indiqué le chef du gouvernement.

Il a rappelé les initiatives du gouvernement dans la promotion de l’alphabétisation et ce, conformément à la vision politique du président du Faso. Luc Adolphe Tiao a insisté entre autres, sur la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), l’élaboration du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB), la mise en œuvre de la stratégie du faire-faire... Il a également fait cas de l’adoption et de la mise en œuvre du Programme national d’accélération de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle (PRONAA) qui a non seulement identifié des pistes, mais surtout, établi un référentiel pour tous les acteurs du secteur.

En ce moment d’interpellation sur la nécessité de redoubler les efforts en faveur de l’alphabétisation, le Premier ministre, tout en reconnaissant le mérite des uns et des autres, les a invités à s’engager davantage en faveur des nombreuses populations toujours dans l’obscurantisme. "Plus qu’une nécessité, l’alphabétisation fait partie des droits vitaux de la personne humaine", a-t-il affirmé, convaincu que "l’accès à l’éducation pour tous favorise la culture de la paix dans la société". Luc Adolphe Tiao a reçu des autorités de l’éducation nationale, une attestation.

Chantal Compaoré, ambassadrice de bonne volonté pour la promotion de l’alphabétisation

Le Premier ministre a rendu hommage à tous les partenaires de l’éducation pour leur contribution à la lutte contre l’analphabétisme. Il a exprimé sa gratitude à la Première dame pour son engagement à cette cause. En reconnaissance de ses efforts, la distinction d’ambassadrice de bonne volonté pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle lui a été décernée. Mme Compaoré dit prendre la mesure de sa mission. "En m’accordant cette distinction, je porte désormais la responsabilité d’accompagner les campagnes d’alphabétisation, dans le souci de susciter une participation massive des apprenants et d’œuvrer à leur succès", a déclaré la Première dame. Elle prévoit de travailler au suivi des apprenants, pour la consolidation des acquis et également, les encourager à s’instruire en français. "Je vais persévérer avec les femmes, pour que nous aboutissions à des lendemains meilleurs, dans le sens de l’amélioration de leur quotidien", a-t-elle soutenu.

A ce combat, la Première dame souhaite la contribution de tous. Elle a lancé un appel aux autorités, à la société civile, ainsi qu’à tous les acteurs, à plus d’initiatives, en vue d’accroître l’offre éducative, notamment en faveur des femmes, des filles et de toutes les personnes vulnérables. Elle a demandé aux partenaires techniques et financiers et au secteur privé, de s’impliquer dans le soutien des efforts du gouvernement.

La Première dame a surtout exhorté ses sœurs, a élargir leur champ de possibilités, en s’instruisant. Elles semblent avoir pris conscience de cet état, car, à entendre les post-alphabétisées, l’éducation les a sorties des ténèbres. Désormais, elles savent lire, écrire, compter. Elles épaulent leurs enfants dans leur scolarité, s’occupent mieux de la santé de la famille, participent à la protection de l’environnement.
Elles ont insisté sur la nécessité d’ouvrir cette opportunité à davantage de personnes. Elles ont souhaité également bénéficier de formations techniques spécifiques, afin "de faire quelque chose avec leur dix doigts". La nouvelle ambassadrice n’est pas en territoire inconnu. Elle a participé en 2003 à New York, au lancement de la Décennie des Nations unies pour l’alphabétisation. En 2007, elle a mené le plaidoyer pour la levée de fonds au Burkina Faso, en faveur de l’alphabétisation. Cependant, Chantal Compaoré ne compte pas se lancer dans l’aventure d’un soldat solitaire. "Au cours de l’exécution de cette noble mission qui m’est confiée par le gouvernement, j’espère pouvoir compter sur le soutien et la mobilisation de tous les acteurs, en vue d’atteindre les objectifs".

Assétou BADOH


Un facteur d’autonomisation

En marge de la cérémonie commémorative de la Journée internationale de l’alphabétisation qui s’est tenue, le jeudi 8 septembre 2011, à Ouahigouya, le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, et la première dame, Chantal Compaoré, ont visité des stands d’exposition et un des centres d’apprentissage de langues nationales dans ladite ville.

A la fin de la cérémonie, les autorités avec à leur tête, le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, ont eu droit à une visite guidée des stands d’exposition de produits locaux fabriqués par les femmes du Yatenga. Regroupées dans plusieurs associations, ces femmes œuvrent inlassablement tous les jours pour créer des activités génératrices de revenus. Pour plus d’efficacité dans leurs activités, une formation adéquate s’avère nécessaire, d’où l’importance de l’alphabétisation au sein de la gent féminine surtout en milieu rural. Les visiteurs ont pu ainsi découvrir le talent et le savoir-faire des exposantes avant de se diriger vers.

A la Maison de la femme,où se trouve un centre d’alphabétisation. Là, le Premier ministre et sa suite ont trouvé des femmes en pleine séance de lecture et de calcul en langue nationale mooré. Les autorités ont eu du plaisir à suivre ces séances pendant une bonne trentaine de minutes avec les apprenantes. La coordonnatrice nationale de l’Association Koom pour l’auto promotion des femmes du (A.K.A.FEM) du Burkina Faso, Nomtondo Hamsétou Madelaine Ouédraogo, s’est réjouie de la visite des hautes autorités du pays dans son centre d’alphabétisation. « C’est un grand honneur pour moi de recevoir le Premier ministre et la Première dame dans notre centre. Le fait qu’ils soient venus nous visiter et s’asseoir pendant trente minutes pour suivre les séances de lecture et de calcul, me réconforte beaucoup », a-t-elle indiqué.

Selon elle, les visiteurs du jour ont apprécié très positivement ce qui est fait dans le centre et les apprenantes ont montré ce qu’elles savent faire. Cette visite constitue, pour Mme Ouédraogo, une invite à redoubler d’efforts dans l’offre éducative d’autant plus que le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao a mentionné qu’au Burkina, près de 2/3 de la population est analphabète. « Il faut dégager de nouvelles perspectives pour venir à bout de l’analphabétisme qui constitue un handicap véritable au processus de développement durable », a souligné le Premier ministre Tiao. Le centre d’alphabétisation de l’association Koom se bat depuis douze ans pour sortir les femmes de l’ignorance et promouvoir leur autonomie.

« Nous avons constaté que l’analphabétisme constitue un facteur très limitant pour le bien -être de la population. Sans un minimum d’éclairage et d’ouverture, on ne peut pas être épanoui », a regretté la coodonnatrice de A.K.a.FEM, Mme Ouédraogo. C’est la raison pour laquelle son association s’est fortement engagée pour la cause de ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. L’accent est particulièrement mis sur les femmes rurales qui demeurent la frange la plus touchée par l’analphabétisme. Le plus souvent, celles-ci n’ont pas accès aux opportunités qu’ont les personnes scolarisées. Mais avec les efforts consentis çà et là, plusieurs femmes de nos jours, arrivent à lire et à écrire correctement dans leurs langues et ont accès à d’autres connaissances.

La preuve en a été faite lors de la cérémonie d’ouverture de la journée commémorative où des apprenantes ont témoigné sur ce qu’elles ont appris dans les centres. En outre, la promotrice du centre visité, a assuré que les acquis de l’alphabétisation sont déjà tangibles car ils transforme positivement le comportement et la vie de la population.

« Nous avons ouvert beaucoup de centres dans le Yatenga et nous avons alphabétisé plus de 5000 femmes et aussi des hommes », a dit Mme Ouédraogo. Pour elle, la méthode adoptée dans son centre est la méthode fonctionnelle valorisante qui intègre tout ce qui est activité génératrice de revenus. Quant à la Première dame, Chantal Compaoré, elle a exhorté tous ceux qui ne sont pas encore alphabétisés, à fréquenter les centres en vue d’accroitre leurs aptitudes à contribuer au développement socioéconomique du Burkina Faso.

Mady KABRE

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 9 septembre 2011 à 07:52, par ice En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

    Il est vrai que l’école est l’un des principaux facteurs du développement mais n’oublions pas d’évoquer la qualité de l’enseignement qui doit y être dispensé. Le burkina a besoin d’une bonne école avec des enseignants de qualité et non des enseignants moins chers. Comment voulez vous que personnes enseignent uniquement avec le BEPC et 6 mois d formation ? Et les classes sont bondées. au burkina on fait de la garderie et non la formation des enfants. Le seul soucis de nos dirigeant est de présenter des "bons" indicateurs aux partenaires financiers. Une inscription et un jour de classe suffisent.
    Au primaire pas de redoublement ; c’est quoi ça ? Où est l’excellence ?
    Au secondaire on crée des établissement dits de la "reforme" sans aucun moyens.
    Que chacun se débrouille après.
    Il serait serait souhaitable que l’Etat favorise l’émergence des centres de formation professionnelles. Cela permettra non seulement d’accroitre la productivité de l’économie mais aussi de reduire la pauvreté. N’oublions pas que l’une des principales causes du faible taux de scolarisation est la pauvreté.
    Courage aux acteurs du système éducatif.

  • Le 9 septembre 2011 à 10:47, par Quiss En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

    Félicitation au MENA et à tous les organisateurs de cette journée. Il faudra maintenant passer aux actes concrètes et faire mieux que vos prédécesseurs. Courage à vous. Vous avez les compétences nécessaires et vous pouvez aussi compter sur nous !
    Vive l’enseignant Burkinabé.

  • Le 9 septembre 2011 à 11:04 En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

    enfin elle (Chantal)a fait sur face dans les médias. en effet depuis l’avènement de la crise au Faso, la première dame a disparu, on ne la voyait plus à la télé ni dans les autres médias. je pense qu’elle avait compris. et voilà qu’elle refait sur face après que la crise soit un peu calmé.
    hééé le Burkina

  • Le 9 septembre 2011 à 12:10, par L homme integre fache En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

    Elle prévoit de travailler au suivi des apprenants, pour la consolidation des acquis et également, les encourager à s’instruire en français.

    S instruire en FRANCAIS, tandis que le monde actuel pense Anglais et parle chinois.

    Mentalite de colonise quand tu nous tiens

  • Le 9 septembre 2011 à 12:11, par Major En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

    Pourquoi on ne nomme jamais une première dame comme ministre ? Je vois en Chantal COMPAORE une très bonne ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale, et pourquoi pas aussi une bonne ministre de l’éducation de base. Elle est compétente et sentimentale que bon nombre de nos "grands intello" bardés de diplômes par ci par là mais qui, en réalité, ne font que du surplace ! Chantal COMPAORE aime servir...et pour cela elle peut réussir efficacement dans les départements ministériels sus-indiqués. En tout cas, si je devais être Premier Ministre un jour, je n’hésiterai une seule seconde à la consulter pour cela !!!

    • Le 9 septembre 2011 à 14:58, par Tang-zug bugum En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

      Mon cher major, tu peux toujours rêver !! Tu ne sera jamais premier ministre ici. Si c’est gombo tu cherches, il faut chercher et nous laisser en paix. Tu penses qu’on doit n’importe quel quidam, ministre de ceci ou de cela. C’est vrai qu’au burkina Faso même les matronnes ou les instituteurs peuvent être nommés Ambassadeurs mais de là à nommer Chantal comme ministre c’est quand gros. Pour faire quoi ? Elle va gnagami le Conseil de ministres et tu vas voir. Eviter ces genres d’idées bidons !!!

      • Le 9 septembre 2011 à 18:18, par Major En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

        Tout le monde a le droit de rêver mon cher ami Tang-zug bugum....c’est le seul droit que nul ne saurait confisquer d’ailleurs ! Par ailleurs et pour ta gouverne, saches que ce n’est pas tout le monde qui pense comme toi qu’on devient ministre pour avoir du "gombo". Bien de gens comme moi, sont dans une autre dimension et largement au dessus de ces considérations mercantiles. Le devoir de ministre, de directeur ou de simple responsable est considéré par eux comme un devoir sacré qui doit avoir de façon impérative un impact réel et positif sur le quotidien du burkinabé quel qu’il soit ! Mais c’est peut-être déjà un discours qui te dépasse ! Take care for you !!

  • Le 9 septembre 2011 à 12:15, par Koumbem Tipousga En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

    Bonjour.
    Les intentions sont bonnes, mais il faut savoir que si depuis 2000 on est à 30%, c’est à dire en plus de 10 ans, ce n’est pas en 4 ans que l’on peut réaliser 30% pour faire 60%. Et 30% des autres années, n’est pas 30% d’aujourd’hui. Je conclue que c’est de l’utopie.

    Personne ne vous croit malgré votre bonne volonté.

    Il faut viser 2030 par là.
    C’est toujours du tatonnment et la navigation à vue.

    Bonne chance nous tous comme le dirait Goama

  • Le 9 septembre 2011 à 12:24 En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

    Il reste à organiser un Djanjoba !!!

  • Le 9 septembre 2011 à 13:30, par Cesca En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

    A l’internaute qui a ecrit "enfin ell (chantal) !qu’elle s’est éclipsée pdt la crise. Je dis non et non.
    Je t’informe si ma mémoire est bonne, pendant la crise elle était invitée par la 1ère dame de Conakry sur un thème social.
    N"oubli pas aussi qu’elle à perdu sa mère pendant la crise et ça la beaucoup affligée. Donc, elle vivait son deuil.

  • Le 9 septembre 2011 à 21:34, par N’dabi En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

    Pouah ! quel retard insoutenable le BF fait l’objet en matière d’alphabétisation des masses ? comme d’autres avaient bien trouvé les mots pour le désigner. A ce niveau je pense que le pays devrait mettre les bouchées double, car depuis qu’on nous dit qu’on lutte contre l’analphabétisme, les progrès dans le domaine reste très peu reluisant pour le Burkina et ses autorités.

  • Le 9 septembre 2011 à 22:39, par mensah En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

    60% en 2015, ce taux est impossible sauf miracle.Qu’on arrête de tromper le peuple. Selon le l’EICVM 2009-2010 (Enquête Intégrale sur les Condition de Vie des Ménages réalisée en 2009-2010 ), le taux d’alphabétisation des adultes (c’est ce taux qui intéresse les bailleurs de fond surtout le PNUD car il rentre dans le calcul de l’IDH) se situe autour de 29% (Résultat préliminaire). En rappel c’est un taux qui avance à pas de caméléon (ce taux était de autour de 21% en 2003).En six (06)ans ce taux n’a augmenter que de huits (08) points et ce malgré le PDDEB (Programme Décennal de l’Education de Base 2001-2010).Vous comprendrer avec moi qu’en quatre ans on ne peut pas doubler ce taux.Ou bien qu’on nous donne la tranche d’âge concernée pour mieux informer l’opinion.Sinon voilà la situation de l’indicateur concernant l’alphabétisation qu’on a toujour calculé.

    • Le 11 septembre 2011 à 17:23, par un chercheur En réponse à : Journée internationale de l’alphabétisation : Grande mobilisation pour relever le défi de 60% en 2015

      Bonjour
      être alphabétisé c’est savoir lire et écrire dans une langue donnée ( y compris le français). Donc atteindre un taux d’alphabétisation de 60% à l’horizon 2015 est bel et bien possible pour les raisons suivantes :
      - D’abord le système formel prendra en compte pour au moins la moitié, les personnes à alphabétiser d’ici 2015,(car quand on va calculer le taux d’alphabétisation,on comptera aussi ceux qui parlent français).
      - Ensuite le MENA est dans une dynamique d’ accélération et un programme nationale d’accélération de l’alphabétisation est déjà élaboré.Donc on ne fera plus comme avant.Mais comment accélérer ?Les pistes sont les suivantes :
      - les communes seront amenées à planifier et à mener des activités d’alphabétisation,en commençants par les élus locaux et les membres des CVD
      - les differents ministères seront impliqués (il y en a qui le font déjà,le Ministère de l’agriculture par exemple),
      - les projets et programmes de développement (par exemple le PNGT fait de l’alphabétisation)
      - le secteur privé sera impliqué (certaines entreprises ont des centres d’alphabétisation pour mieux former leurs personnels)
      - beaucoup de programmes spécifiques seront mis en œuvre pour alphabétiser des groupes spécifiques (femmes,élus locaux etc) etc ;
      Après tout il faut être ambitieux et chercher les moyens de notre ambition