Mise en œuvre de la politique nationale genre : Une armée en quête de justice socialeDans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale genre, le ministère de la Promotion de la femme a organisé un atelier au profit des cellules genres des ministères et institutions publiques. Tenue le 5 septembre 2011 à la maison de la Femme, la rencontre d’échanges avait pour objectif le développement d’un leadership institutionnel efficace. La problématique des inégalités et disparités entre hommes et femmes se pose avec acuité dans notre pays. C’est pour en venir à bout que le document de Politique nationale genre (PNG) a été élaboré. Aussi, selon Nestorine Sangaré, ministre de la Promotion de la femme, réussir la mise en œuvre de la politique nationale genre constitue-t-il pour le gouvernement du Burkina Faso, les partenaires et les acteurs du développement, un défi majeur. C’est pourquoi le département dont elle a la charge s’est attelé à la mise en place des mécanismes institutionnels chargés de conduire cette politique innovante en créant notamment le Secrétariat national pour la promotion du genre (CONAPgenre) ainsi que ses démembrements. C’est donc dans ce cadre et dans un souci d’efficacité qu’en lieu et place des points focaux isolés, l’option des cellules genre constituées de 10 membres (5 hommes et 5 femmes) dans chaque ministère et institution de la république, a été faite. L’atelier qui s’est tenu ce lundi à la maison de la Femme aura permis un partage d’expériences entre les cellules existantes afin de jeter un regard introspectif sur le fonctionnement de ces relais. C’est pourquoi avant de donner libre court aux échanges, la première responsable du ministère de la Promotion de la femme a fait appel à l’engagement et à la disponibilité de tout un chacun pour faire avancer les choses. « Vous êtes une armée au service de la justice sociale dans notre pays. Et comme une armée, nous allons travailler à relever le défi de l’intégration transversale du genre dans les politiques et programmes au Burkina. Chacun à son poste, vous avez des responsabilités que vous prenez à cœur ». H. Marie Ouédraogo L’Observateur Paalga |