Retour au format normal
lefaso.net

RENCONTRE RAGEM/COMMERÇANTS DE ROOD-WOKO : Des mesures pour mettre de l’ordre

lundi 22 août 2011.

 

La Régie autonome de gestion des équipements marchands (RAGEM) a rencontré les commerçants du grand marché de Ouagadougou le samedi 20 août 2011. Cette rencontre qui a eu lieu dans les locaux de la RAGEM a porté sur la question de l’anarchie au marché Rood-woko et la mise en place d’un bureau unique des commerçants dudit marché.

Le mardi 16 août dernier, des commerçants sont sortis de façon spontanée et ont procédé à la parcellisation des espaces vides du grand marché de Ouaga. De l’avis des premiers responsables de la Régie autonome de gestion des équipements marchands (RAGEM), cette situation pourrait engendrer l’anarchie dans le marché. D’où la rencontre, du 20 août dernier à Ouagadougou. Egalement au menu de cette rencontre, les deux parties ont évoqué la mise en place d’un bureau unique des commerçants. Sur la question de l’anarchie, le directeur général de la RAGEM, Oumar Ouibié Niangao, a demandé aux commerçants qui occupent anarchiquement les espaces vides du marché de les libérer.

A ces derniers, le DG a annoncé que des mesures radicales seront prises à leur encontre afin, dit-il, de permettre une bonne fluidité du marché et éviter les éventuelles surprises. Il a fait savoir qu’à ce jour, la RAGEM a dénombré 1 002 places encore disponibles dans les marchés des différents arrondissements de la capitale. Il a suggéré aux commerçants qui le souhaitent d’aller occuper ces places disponibles. "Nous sommes prêts à faire des aménagements à condition que vous occupiez ces boutiques", a souligné Oumar Ouibié Niangao. Ce dernier a porté à la connaissance des commerçants que depuis 2009, année de la réouverture du grand marché, 48 commerçants ne se sont pas encore acquittés de leurs arriérés. Oumar Ouibié Niangao a fait savoir que ces boutiques seront purement et simplement retirées dès le mois de septembre et attribuées à ceux qui sont sur la liste d’attente.

"Le point sera fait sur ces boutiques inoccupées et celles-ci seront réitérés à ceux qui ont des arriérés et feront l’objet de réattribution", a affirmé le DG de la RAGEM. "La mairie compte ne plus tolérer cette situation", a-t-il poursuivi. A ce titre, une campagne de sensibilisation sera initiée après la fête du Ramadan à l’intention de tous ceux qui occupent illégalement les espaces vides de tous les marchés de la capitale. "Après la phase de sensibilisation, la police municipale va procéder au déguerpissement de ces derniers", a fait noter Niangao. La mise en place d’un bureau unique des commerçants du grand marché a également été évoquée. Pour la RAGEM, cette structure sera la seule voie interlocutrice auprès des autorités communales.

Le grand marché compte cinq quartiers qui délégueront cinq membres pour la mise en place de ce bureau. Selon Niangao, ces membres doivent être en règle vis-à-vis de l’ Administration. A la suite de cela, les commerçants qui étaient assez représentatifs, dépassant les 27 associations convoquées, ont tous salué l’initiative et font des propositions. Ils ont demandé l’aménagement des 1 002 boutiques disponibles pour qu’elles soient attractives et que la RAGEM soit compréhensive aux nombreuses difficultés auxquelles ils font face. En rappel, c’est le 16 avril 2009 que le grand marché a été réouvert et sa réhabilitation a coûté la bagatelle somme de plus de 4 milliards de F CFA.

Ambèternifa Crépin SOMDA (Collaborateur)

Le Pays