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Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

vendredi 12 août 2011.

 

Depuis des semaines, la situation de "l’immeuble Sanfo" mobilise des commerçants du grand marché de Ouagadougou (Rood Woko), réunis au sein de l’Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOMB). Un problème qui crée des tensions entre El Hadj Sayouba Sanfo et la BICIA-B d’une part et d’autres part, entre El Hadj Sayouba Sanfo et I.A.B.(Ndlr : Nous avons utilisé des initiales dans le texte, certains acteurs ayant requis l’anonymat). Mais qu’en est-il du contentieux qui oppose ces trois protagonistes ?

Dans l’affaire de l’immeuble Sanfo, chaque partie semble tirer la couverture sur elle. Les commerçants de Rood Woko, issus, pour la plupart, de l’Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOMB), tirent à boulets rouges sur la Banque internationale pour le commerce, l’industrie et l’agriculture du Burkina (BICIA-B). Ceux-ci accusent la BICIA-B d’avoir vendu la propriété appartenant jadis à El Hadj Sayouba Sanfo, à I.A.B. Interrogée, la BICIA-B s’en défend, arguant que la vente s’est déroulée dans les règles. Selon la BICIA-B, la créance de El Hadj Sayouba Sanfo datait de 1985 et en 1993, la propriété lui a été adjugée sur décision de justice ; "il y a eu défaut de payement de la part de M. Sanfo", a indiqué Yaya Konaté, directeur des affaires juridiques et du contentieux à la BICIA-B.

A cet instant, M. Konaté confie que la banque était libre de vendre le bâtiment à qui elle voulait. Des années plus tard, soit le 4 avril 2011, la BICIA-B a reçu une offre d’achat de 220 millions de F CFA de l’immeuble Sanfo. Une offre transmise, aux dires de M. Konaté, par un cabinet immobilier mandaté par la banque pour la vente de l’immeuble adjugé à T.H, le premier acquéreur. Mais selon, Mahamadou Sanfo, Secrétaire général (SG) de l’ONACOMB, T.H aurait appelé EL Hadj Sanfo, alors en Côte d’Ivoire, pour lui signifier que la BICIA-B lui a proposé la vente de sa propriété à 220 millions de F CFA. " Après être rentré de la Côte d’Ivoire, Sayouba Sanfo a entrepris des démarches avec la BICIA-B et T.H pour le rachat de son immeuble", a dit Mahamadou Sanfo, SG de l’ONACOMB.

Le 19 avril 2011, la BICIA-B va recevoir un courrier de Sayouba Sanfo, qui se propose de racheter son immeuble, sans cependant, faire une offre. "Nous avons attendu jusqu’au 11 mai 2011, sans recevoir les 220 millions qui représentent le prix du bâtiment de la part de Sayouba Sanfo", a confié Yaya Konaté. L’ONACOMB, à laquelle Sayouba Sanfo a confié l’affaire, affirme qu’il y a eu un terrain d’attente entre Sayouba Sanfo et T.H. C’est ainsi que T.H va se désister de l’achat de l’immeuble et adjoindre M. Sanfo à s’entendre avec la BICIA-B pour reprendre son bien. Cependant, la version donnée par la banque est toute autre, car selon elle, le 11 mai 2011, le premier acquéreur, T.H, se serait désisté de l’achat de l’immeuble, sous la pression exercée sur lui et sa famille.

"Il n’y a donc pas eu un désistement consensuel, mais forcé", a affirmé Yaya Konaté. Le 12 mai 2011, la BICIA-B va recevoir un courrier de son cabinet immobilier, l’informant qu’il a reçu un chèque de 220 millions F CFA, représentant le prix de vente de l’immeuble acheté par un deuxième acquéreur, à savoir I.A.B, en remplacement de T.H.,"soit 24 jours, après la lettre d’intention de Sayouba Sanfo", a relevé Yaya Konaté. Selon le SG de l’ONACOMB, I.A.B n’était pas postulant ni avant ni après l’intention de rachat de M. Sayouba Sanfo, "alors comment comprendre que la banque lui ai vendu la propriété", s’est-il interrogé. Et d’ajouter que Sayouba Sanfo avait la somme que réclamait la BICIA-B et l’avait remise à l’avocat de la banque. Yaya Konaté du contentieux, rétorque que si Sayouba Sanfo avait véritablement l’argent comme il le prétendait,"c’est le 19 avril 2011 qu’il devait le remettre à la banque".

Il indique que c’est le 21 juin 2011 que la BICIA-B a appris, par courrier de maître M.D, avocat de M. Sanfo, que le 25 mai 2011, maître M.S avocat de la BICIA-B, a reçu la somme de 220 millions F CFA pour le rachat de l’immeuble par M. Sanfo, "soit 13 jours après que la BICIA-B eut cédé la propriété, via le cabinet immobilier, et 37 jours, après la lette d’intention de M. Sanfo", a confié Yaya Konaté. Malgré cet argumentaire avancé par la BICIA-B, l’ONACOMB estime que M. Sanfo a été victime d’une opération de vente illicite sur sa propre propriété. Selon elle, il y a des non-dits dans cette affaire.

Des démarches avec I.A.B

Elle accuse, non seulement la banque, mais dit "sentir" des mains étrangères qui voudraient que M. Sanfo ne puisse pas reprendre sa propriété. "Comment comprendre que quelqu’un qui s’apprêtait à racheter son domicile et qu’à la dernière minute, on nous présente une autre personne disant que c’est elle, le nouveau propriétaire dudit domicile. Il y a beaucoup de zones d’ombres dans cette affaire", a martelé Paul Kaboré, SG de l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL). A cet sujet, Yaya Konaté rappelle que l’argument, selon lequel "j’ai l’argent, je vais venir payer" a été utilisé, il y a 15 ans par M. Sanfo, mais la banque n’a rien vu venir.

Outre l’accusation portée contre la BICIA-B, M. Sanfo va entreprendre des démarches avec le nouvel acquéreur de l’immeuble, I.A.B, afin que celui-ci lui rétrocède sa propriété en échange de 220 millions F CFA, mais en vain. Par ailleurs, l’ONACOMB a initié des rencontres avec la BICIA-B d’une part, et IA.B, d’autres, part, sans succès."Nous avons rencontré I.A.B, le 24 juin 2011, pour trouver une solution à l’amiable. Mais, il a refusé" a souligné le SG de l’ONACOMB, Mahamadou Sanfo. Il a ajouté par ailleurs : "Toutes ces démarches nous a coûté le 20 juillet 2011 une plainte déposée par IAB à la brigade de gendarmerie, nous accusant de menaces contre sa personne, ses biens et ceux de la BICIA-B". Selon lui, il n’a jamais été question de menaces à l’endroit de IAB, mais de trouver un terrain d’entente.

Dans l’optique d’en savoir davantage, de nombreuses tentatives ont été menées pour rencontrer le nommé I.A.B, nouvel acquéreur de l’immeuble, afin d’entendre sa version des faits. Mais malheureusement, celles-ci n’ont pas abouti, car nous n’avons pu rencontrer I.A.B, qui était, constamment, absent.
Le 29 juillet 2011 à la Bourse du travail, les commerçants se sont réunis, afin d’apporter leur soutien à El Hadj Sayouba Sanfo. Celui-ci confiera à la presse, qu’ayant 25 enfants, il n’entend pas céder sa propriété à qui que ce soit.
En attendant, l’affaire a été portée devant la justice, le 27 juillet 2011.

Souleymane KANAZOE


Une ambiance surchauffée à la Bourse du travail !

La Fédération syndicale des commerçants du Burkina (FSCB) a organisé une conférence de presse, le jeudi 11 août 2011, à la Bourse du travail pour donner sa position, sur le terrain bâti racheté par I.A.B à la BICIA-B. Dans sa déclaration liminaire, le syndicat a estimé que la banque est devenue propriétaire du terrain de Sayouba Sanfo par décision du Tribunal de première instance de Ouagadougou, depuis le 16 juin 1993. Il a fait savoir que c’est le 4 avril 2011 que la BICIA-B a reçu l’offre d’achat de 220 millions de l’immeuble Sanfo pour le compte de T.H. Cependant, il précise que T.H se désistera par la suite, sous la pression de la famille de M. Sanfo. L’immeuble sera donc finalement racheté par I.A.B, le 12 mai 2011. A partir de cet instant, le syndicat a indiqué que celui-ci fera l’objet de menaces graves de la part des amis de M. Sanfo. Cette version des faits a été rejetée sur place par la partie soutenant M. Sanfo qui a dit ne pas comprendre la position du syndicat sur cette affaire.

Selon eux, cette version n’a rien à voir avec la réalité, car la banque savait que M. Sanfo voulait régler l’argent et récupérer son terrain bâti. De même, contrairement à la déclaration du syndicat, ils disent avoir voulu un règlement à l’amiable avec I.A.B, mais que celui-ci refuse tout compromis. L’atmosphère s’est donc gâtée détériorée ce jeudi entre les deux camps à la Bourse du travail. Résultat, les deux parties ont failli en venir aux mains. La conférence de presse s’est donc terminée en queue de poisson et dans une ambiance surchauffée. Affaire donc à suivre !

Raphaël KAFANDO

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 12 août 2011 à 06:40, par Visionnaire En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Mr le journaliste,
    On dirait que vous n’avez plus de sujet.On a deja eu pluisueurs versions de cette affire. Mais quelque soit la vraie version, vous devriez savoir que la propriete n’appartient plus a Mr Sanfo depuis belle lurettre.Et cette position de ONACOMB n’a vraiment pas de sens. Combien de gens perdent leurs maisons pour les memes raisons. On doit donc ceder les maisons a tous ces gens alors.
    Arreter de nous emmerder avec cette affaire non sens, Aller plutot a l’hopital Yalgado faire un reportage sur les personnes qui souffrent par manque de soins. Si le veiux a l’argent, qu’il attende qd le proprietaire actuel va vouloir le vendre, il va pouvoir le racheter.

  • Le 12 août 2011 à 08:50 En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Bonjour. Écouter Les commerçants réfléchissez avant de suivre "moutonnement" un un vieux sans foi qui contracte un crédit arriver a échéance de 1993 avant même la naissance de certain d’entre vous et qui dit sur sa parole "je vais payer" et ne paie pas jusqu’en 2011soit 18 ans après. Pensez vous que si chaque commerçant fait cela la banque pourra fonctionner ? Ne soyez pas naïf avec ces vieux loux qui ignore tout de la loi. Je ne supporte aucune partie, je suis juste réaliste.

  • Le 12 août 2011 à 10:27, par le pacifiste En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Le dialogue est au début et à la fin de toute action humaine.La meilleure solution dans cette affaire, c’est de s’entendre.Que la sagesse divine visite le cœur des protagonistes

    • Le 13 août 2011 à 01:01, par Nedka En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

      le dialogue est épuisé depuis plus de dix ans quand le vieux n’a pas été capable de régler le crédit. Et alors ! la banque est publique. on doit respecter les échéances pour permettre à d’autres (y compris les 25 gosses du vieux) de bénéficier de crédits pour ses projets. les banques survivent grâce aux honnêtes citoyens ( commerçants, agriculteurs, fonctionnaires) qui triment pour être à jour de leurs crédits bancaires. combien de fonctionnaires ont subit la loi bancaire après avoir avalisé des amis ou collègues défaillants ? naturellement, ils ont supporté les coupures des traites sans se dérober. écoutez, soyons honnêtes et travailleurs afin de maintenir notre économie à un niveau optimum. quand on met quelque chose en gage et qu’on ne respecte pas les échéances, on perd toujours et c’est comme au loto. pas de place pour les concepts empiriques.

  • Le 12 août 2011 à 10:41, par koudka En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Cette affaire est vraiment grave ! C’est au Burkina qu’on voit des choses de ce genre. Certaines banques travaillent comme des "trockeurs" des siècles anciens. On peut pas gérer une banque comme sa basse-cour ! et réagir selon les hummeur ! Est-ce que le nommé SANFO est si indésirable quil ne pourra plus déposer son argent dans la banque en question ? ou même ouvrir un compte dans leur livre ? Est-ce qu’il doit à la banque à la date des nouvelles ventes de l’immeuble ? C’est vraiment ridicule tout ça ! Le mal est déjà fait. M SANFO doit s’en prendre à la banque et cette dernière s’attendra à payer des dommages et intérêts. A.I.B. est peut être dans ses droits mais en tant que Burkinabé il doit savoir contribuer à la recherche d’une sortie de crise consensuelle (en cédant ou pas l’immeuble il faut seulement savoir manager les positions pour que après chacun sorte grandit de l’affaire). Merci !!!

    • Le 12 août 2011 à 13:52, par coul En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

      de quels intérêts et dommages vous parlez ?
      on vous dit que M. SANFO n’était plus propriétaire de l’immeuble depuis 1993. la Banque était libre de vendre l’immeuble à qui elle voulait non ?Ne cherchons pas à défendre ce qui ne pas deffendable quand bien même que c’est déplorable

  • Le 12 août 2011 à 11:10, par S. Toure En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Bizarre notre FASO, je me demande quel est la pertinence de l’agitation bruyante du syndicat dans une affaire qui concerne un de ces membres et sa banque. Il n’a qu’à lui commettre un bon avocat et attendre que le droit soit dit. J’ai le sentiment que la situation de chienlit que nous avons connu récemment a semé des graines d’ anarchisme dans notre Burkina.

  • Le 12 août 2011 à 11:21, par Cosmos En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    je tire mon chapeau à I.A.B et je l’exhorte à rester ferme car la vérité triomphe toujours. Je m’excuse de la dureté de mes propos mais il faut bien que quelqu’un le dise, EL Hadj Sanfo est malhonnete jusque dans sa chaire et c’est à cause des gens comme lui que l’atmosphère bancaire est devenu ce qu’il est. Depuis 15 ans tu n’as pu regler ce que tu dois pour recupérer ta propriété, et c’est apres que quelqu’un d’autre l’ait racheter que tu peux payer ? nous sommes dans quelle monde ?

    Aussi, que cette affaire soit le signale d’alarme à tous ces vieux commerçant véreux qui ont fait bati leur fortune sur le dos des banques au détriment de l’avenir des jeunes opérateurs, que cela ne peut rester impuni.

    Il n’y a rien de plus facile que de parler de ses droits, mais avant tout propos, un bon citoyen se poserait d’abord la question, "EST CE QUE J’AI ACCOMPLI MON DEVOIR ?"

    Merci pour l’occasion.

  • Le 12 août 2011 à 11:25, par Samuel En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Je viens une fois encore demander a la presse de ne plus envenimer l’atmosphere avec ces geners d’ecrits. Il serait mieux de dire au syndicat qu’il perd de la credibilite en s’impliquant dans une affaire de personne. Combien de personnes ont perdu des biens dans de telles situations ?
    Au Faso,les gens aiment deplacer les situations. Ils creent des crises sociales sur une simple histoire dont la solution est souvent dans les textes reglementant la vie de nos cites. Cessons d’encourager les situations illegales. Dites la verite au vieux et donner lui de bons conseils pour qu’il se reinstalle ailleur avec son argent." IL SEMBLE QUE DES CONCURENTS DU NOUVEL ACQUEREUR SONT DERRIERE L’ANCIEN PROPRIETAIRE"

    Merci et bon week end

  • Le 12 août 2011 à 11:42 En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    c’est un faux débat,c’est vendu,c’est vendu.ce sanfo là a laissé trainé les choses et continue à jouer la montre,pas sérieux les commerçants kom dhab

  • Le 12 août 2011 à 11:52 En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    On ne peut pas dire que le rapportage des faits soit d’une extrême clarté !!!

  • Le 12 août 2011 à 13:15, par Kenzoo En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Ce M. Sanfo ne me semble être honnête dans sa démarche :
    primo : ton prêt est arrivé à échéance depuis 1993. tu n’as pas été capable d’honorer ta dette.
    secondo : la banque fait saisir l’immeuble et te relance une énième fois sans succès.
    tertio : ça fait dix huit (18) que tu roule la banque dans la farine en promettant de payer et rien..
    conclusion : la banque trouve enfin un acheteur et cede l’immeuble et c’est là brutalement que M. Sanfo se rappelle qu’il a 25 rejetons et que la banque ne peut pas vendre facilement son ex bien.

    réflexion :si les banques devraient fonctionner sur les humeurs des clients , elles seraient plusieurs à avoir fermer boutique .
    NB : Puisque aujourd’hui , il a l’argent, il n’a acquérir un autre terrain et bâtir et foutre la paix au nouvel acquéreur !
    d’ailleurs ; à partir du moment ou le bien devient la propriété de la Banque, elle peut le vendre à qui elle veut d’autant plus que ce Vieux SANFO a montrer des signes de très mauvaise foi depuis 18 ans.
    M. IAB, restez ferme et serein ! Nous sommes dans un État de droit non au moyen age.
    s’il veut , il n’a qu’à saisir le tribunal compétent pour faire valoir ses droits s’il en est convaincu .
    je compatis à la douleur de M Sanfo mais je pense à la lecture des faits qu’il à tord sous resserve d’informations complémentaires siné dié.

  • Le 12 août 2011 à 14:13, par BIGBANG En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Le dialogue doit être l’alpha et l’oméga de cette affaire.N’envenimons plus la situation.Faisons en sorte que chaque partie sorte gagnante.les comportements retrogrades qui privilégiaent les querelles de personne ne sont plus d’actualité.Le faso a assez souffert de ces querelles intestines.

  • Le 12 août 2011 à 14:29, par Kabako En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Monsieur Sanfo peut être excusable^pacque illettré. Mais l’ONACOM-B est fautive dans ce tohue bohue. Quand on veut règler une affaire à l’aimiable on n’use pas de la force I.A.B a dit qu’il ne veut pas revendre l’immeuble kil vient d’acquerir.Un point un trait..Il est dans ses droits. Si Mr. Sanfo disposait de la somme comme il se plait à le dire, pourquoi donc a-t-il attendu 18 ans. Et de toute façon ce ne sont pas les terrains qui manquent à ce prix. Pourkoi cette guerre inutile. Les CRS n’ont qu’à gazer les irréductibles de ONACOM-B pour qu’on finisse avec cette pagaille.

  • Le 12 août 2011 à 15:29, par Goomzanga En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Il faut comprendre les commerçants. Ils pensent qu’on peut aller allègrment prendre un prêt et ne pas le rembourser sans qu’on puisse saisir leurs biens. Ils se croient tour permis dans ce pays. La loi est la même pour tous. L’immeuble ayant été cédé et vendu à quelqu’un d’autre, il n’y a plus de débats. Je suis convaincu qu’après la saisie, il y a eu une vente aux enchères sans acquéreur parce que les commerçants se sont entendus pour ne pas acheter l’immeuble. C’est la pratique dans le milieu. De véritables compradors.

    Da grâce cessez de parler de cette affaire qui n’a aucun mérite. Ces affameurs du peuple qui se croient toujours au village. Même au village une telle pratique ne serait pas acceptée.

  • Le 12 août 2011 à 17:05, par Goomzanga En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Il faut comprendre les commerçants. Ils pensent qu’on peut aller allègrment prendre un prêt et ne pas le rembourser sans qu’on puisse saisir leurs biens. Ils se croient tour permis dans ce pays. La loi est la même pour tous. L’immeuble ayant été cédé et vendu à quelqu’un d’autre, il n’y a plus de débats. Je suis convaincu qu’après la saisie, il y a eu une vente aux enchères sans acquéreur parce que les commerçants se sont entendus pour ne pas acheter l’immeuble. C’est la pratique dans le milieu. De véritables compradors.

    Da grâce cessez de parler de cette affaire qui n’a aucun mérite. Ces affameurs du peuple qui se croient toujours au village. Même au village une telle pratique ne serait pas acceptée.

  • Le 12 août 2011 à 18:10, par sougri En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Tres malhonnete est ce vieux SANFO. Mais je ne sais comment qualifier l’abrutissement de l’ONACOM-B. Vous etes une organisation de desordre ou quoi ? On a pas besoin d’avoir ete a l’ecole pour comprendre ce qui est simple. Nos coutumes sont contre ces pratique qui frise l’immoralité. Tu dois a quelqu’un et les delais de payement s’expirent. Il saisie alors le bien ayant servi de gage au pret et attend jusqu’a 18 ans pour le revendre et rentrer dans ses frais et c’est maintenant que tu trouves l’argent pour le racheter. Hé vieux nous ne sommes pas au village. Que dis-je ? Au village meme ces pratiques sont reprimes. Si tu a 220millions, alors distribut les a tes 25 enfants. Mathmatiquement chacun aura plus de 8 briques. Colle nous la paix.
    Vous autres de l’ONACOM-B dites nous que vous etes des delinquants et la CRS sera la pour resoudre votre cas. Nous ne le souhaitons jamais mais quand on veut se mettre expressement contre la loi de cette maniere je pense que ya pas de discution. D’ailleurs si on a reagit malgre nous contre nos freres militaires de Bobo ce n’est pas vous qui allez mettre encore le feux au faso sans une reaction consequente de notre part. Merde a ses gens enfin.

  • Le 12 août 2011 à 20:03, par Joukov En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    N’est ce pas ces commerçants qui ont coulé la BND içi. Ces commerçants se croient où ? Parcequ’il y’a une atmosphère de f.... de règne alors vous voulez profiter faire la pagaille. BC s’en ira, la loi reviendra içi et s’appliquera durement et vous verrez.

  • Le 12 août 2011 à 20:39, par Erico En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Bonsoir
    Personnellement je crois que cette affaire ne merite pas d’attention. Le vieu a joué il a perdu et la vie continue. Changeons de debat.

  • Le 12 août 2011 à 21:08, par LE JUSTICIER En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    A TOUS JE VOUDRAIS DIRE CECI IL FAUT RESPECTER LE DROIT QUI EST DIT DEPUIS 1993 LA BANQUE EST PROPRIETAIRE ET PEUT LE CEDER OU VENDRE A QUI ELLE VEUT .
    QUE LE SYNDICAT NE SE FORNIQUE PAS DANS CETTE AFFAIRE ET AMENE LE VIEUX A COMPRENDRE LE DROIT ,SURTOUT LA JUSTICE IL AURA FAIT OEUVRE UTILE.

  • Le 13 août 2011 à 02:31 En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    A la lecture de l’article j’ai cette impression qu’il y a des non-dits quelque part ; l’entêtement de Mr SANFO et ses partisans n’est pas sans fondement, il faut qu’on nous serve toute la version de l’histoire pour permettre une analyse. ça me parait très simpliste tout ça. Vous ne trouvez pas ? Une banque qui saisit un bien pour défaut de paiement et 18 ans après l’intéressé rébondit de la sorte, je ne me retrouve pas. Un dossier supposé classé, Mr SANFO n’est tout de même pas un petit type comme moi il connait certainement les rouages et le sens de l’engagement dans une banque. Quelque chose ne va pas quelque part.

  • Le 13 août 2011 à 13:24, par MOUSSE ROSE En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Les commercants luttent pour leur interêt. Ce ladji sanfo a un grand coeur,il aide bcq ces commercants en leur permetant de garder leurs effets de commerce chez lui sans frais.Alors une fois parti ça jouera bcq sur eux ,ils pourront être deguerpis comme des malfrats par le nouveau acquereur.

    • Le 13 août 2011 à 19:30 En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

      pas pour ça qu’il ne faut pas respecter les lois,l’immeuble n’est plus à ce escroc de sanfo,depuis plus de 20 ans il n’était meme pas fichu de respecter ses engagements vis a vis de sa banque ;c’est un mauvais payeur délinquant et se croit tout permis et force ddevrait rester a la loi,on n’est pas dans un bordel

  • Le 13 août 2011 à 19:24, par Koumbem Tipousga En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Bonjour à tous.

    Je n’ai rien contre l’un ou l’autre des protagonistes. J’ai lu beaucoup de points de vue qui incriminent surtout le vieux Sanfo. Le vieux a trop tardé avant de réagir, c’est vrai, mais quand il a manifesté le désir de racheter sa propriété jusqu’à aller prendre un avocat, en plus du fait que quelqu’un s’est desisté parce que le vieux voudrait reprendre sa chose, plus encore le fait que la cour était habitée ; je crois en toute sincérité que si la banque a pu attendre depuis plus de 20 ans, ce n’est pas un mois qu’elle ne peut pas attendre. Tout ce que les gens disent est vrai, mais le nouvel acqueureur devrait aussi s’interroger, car nous sommes en Afrique et plus particulièrement au Burkina. Avec 220 millions, il pouvait construire ou acheter ailleurs.

    Maintenant, ce que je veux savoir, la banque garde combien et remet combien au vieux vu que le prêt tournait autour de 80 millions ?

    L’argument du monsieur de la banque ne tient pas la route. Et je crois que le monsieur qui s’est désisté est à féliciter.

    On verra ce que la justice va décider.

    La banque est fautive selon mois.

    • Le 13 août 2011 à 21:50 En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

      Euhhh toi,tu veux que la banque donne combien à ce sanfo.Il n’a rien,il a joué avec 80 millions depuis des années,il a du se faire plus 500 millions sur ces 80 millions empruntés.il peut aller crever,c’est un voyou qui se croit tout permis.des gens qui cherchent à voler les banques et volent aussi la population,ça va là et merde.trop de bruit pour rien sur cette affaire car il y a pas affaire

  • Le 13 août 2011 à 19:31, par Koumbem Tipousga En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    Bonjour à tous.

    Je n’ai rien contre l’un ou l’autre des protagonistes. J’ai lu beaucoup de points de vue qui incriminent surtout le vieux Sanfo. Le vieux a trop tardé avant de réagir, c’est vrai, mais quand il a manifesté le désir de racheter sa propriété jusqu’à aller prendre un avocat, en plus du fait que quelqu’un s’est desisté parce que le vieux voudrait reprendre sa chose, plus encore le fait que la cour était habitée ; je crois en toute sincérité que si la banque a pu attendre depuis plus de 20 ans, ce n’est pas un mois qu’elle ne peut pas attendre. Tout ce que les gens disent est vrai, mais le nouvel acqueureur devrait aussi s’interroger, car nous sommes en Afrique et plus particulièrement au Burkina. Avec 220 millions, il pouvait construire ou acheter ailleurs.

    Maintenant, ce que je veux savoir, la banque garde combien et remet combien au vieux vu que le prêt tournait autour de 80 millions ?

    L’argument du monsieur de la banque ne tient pas la route. Et je crois que le monsieur qui s’est désisté est à féliciter.

    On verra ce que la justice va décider.

    La banque est fautive selon mois.

    • Le 15 août 2011 à 07:35, par Tapsoba En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

      Vous parlez de reliquat qui devrait revenir à Mr Sanfo ? renseignez -vous et faites les comptes si les 220 millions couvrent sa créance.Car,80 millions empruntés auprès d une banque ou auprès de n importe quelle institution financière se rembourse avec des intérêts.Combien devait rembourser Mr Sanfo s il respectait les délais ? n ayant pas respecté ce délai,quelle pénalité de retard s ajoute à ce montant non encaissé par la banque durant les 18 ans ? À votre calculette !

  • Le 15 août 2011 à 20:17, par oso En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    la question que moi je me pose est : Qui est Mahamoudou SANFO,SG du syndicat qui defend le vieux Sanfo. N’est-il pas parenté au vieux Sanfo ? Ce qui pourrait expliquer qu’il engage son syndicat dans une affaire qui ternit son image et entame sa crédibilité. Toujours est-il que le vieux Sanfo doit être au fond de lui même conscient qu’il est fautif dans cette affaire et du fait qu’il utilise le syndicat pour créer le désordre et la tension en vu d’une intervention politique qui à la fin lui donnera l’immeuble en échange de la paix et de la quiétude et après avoir court-circuiter la justice ou tout simplement après l’avoir mis au ordre. J’espère qu’il retrouvera raison.

  • Le 17 août 2011 à 02:37, par SIDNABA En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    par SIDNABA
    Remarquez bien il y a toujours des gens qui se croient plus mlins que les autres. Ce sont des gens de la meme famille que lle vieux SANFO qui pensent tromper le FASO : Les YAARCES !!!!!Mias la banque appartient aux bonx clients et pas aux voleurs.Ils ont dû se cotiser pour créer des soucis à l’état et son gouvernement.

    • Le 11 octobre 2011 à 17:39, par erico En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

      bonjour
      moi c’est juste pour apporter ma position quand à l’affaire de Mr SANFO.
      je pense que c’est mieux de laisser l’affaire suivre son cour,par ce que les juristes des banques se font de l’argent sur le dos des honnêtes citoyens, il ne pratique de nos jours que la délinquance judiciaire rien que pour nourrir leur pauvre ventre.
      je ne crois pas qu’un vieux comme SANFO qui a su bâtir un tel immeuble laisse la banque lui vendre son bien sans réagir.
      c’est sur que le soit disant KONATE connait bien celui qui racheté l’immeuble(IAB) mais un jour l’heure de la vérité sonnera et tout se croit que l’injustice continuera a régner au burkina ils ont mentis.

  • Le 13 octobre 2011 à 14:23, par Abracadabra En réponse à : Affaire immeuble Sanfo : Le film des évènements selon les commerçants et la BICIA-B

    slt, cette réaction est un peu naïve, penser que le sieur konate connait le nouvel acquereur, sachez qu’on a nul besoin de connaitre l’acquereur lorsqu’on réalise une garantie pour payer ce qui est du.le sieur sanfo est sans nul doute de très mauvaise foi et c’est vraiment une perte de temps que de s’interesser de trop près à cette, car comme l’a dit l’autre il n’y a pas affaire. le droit a déjà été dit et il n’y a plus rien à redire. Sanfo n’avait qu’à réagir avant qu’il n’y ait adjudication, l’immeuble a été adjugé il n’a plus droit y relativement et l’adjudicataire est libre de le vendre à qui il veut point barre.
    c’est bien dommage que pas mal de gens se mette dans le sillage de ces ignares du droit qui pensent qu’il suffit de descendre dans la rue pour avoir raison, nous sommes dans un état de droit après tout, il faut que les gens apprennent à se soumettre à la justice, les pratique moyenâgeuse sont dépassées.