Couvre feu au Burkina : Le malheur des uns fait le bonheur…des femmes« En vue de prévenir tout trouble à l’ordre public, les libertés de circulation, de réunion et de manifestation sont restreintes de 21h à 6h du matin sur toute l’étendue du territoire national, à compter de ce mercredi 30 mars », a indiqué la haute hiérarchie militaire burkinabè dans un communiqué. Si pour certains, il ne s’agissait pas d’un couvre feu en tant que tel, celui instauré sous le régime de Thomas Sankara, étant plus strict, pour d’autres par contre, pour ceux de la génération 1985 et moins qui ont vécu leur premier couvre feu, c’était le sauve qui peut. « J’ai appris qu’il y avait couvre feu, au cours du journal de 20 h (télévision nationale, ndlr), j’ai tout de suite fermé mon commerce pour me précipiter chez moi », a signifié A. Zongo, avant d’ajouter qu’elle a eu tellement peur que l’heure du couvre feu ne la trouve en circulation. « Je roulais comme une folle », a-t-elle révélé. C’est la preuve que cette mesure en a surpris plus d’un, tel ce jeune qui a avoué avoir failli être renversé plus d’une fois en regagnant son domicile, par des conducteurs qui roulaient à vive allure. Néanmoins, il y a, comme toujours, des cas singuliers. Parmi ces derniers, il y a ceux qui n’ont appris la « restriction des libertés de circulation et de réunion » que le lendemain matin. Ils étaient rentrés chez eux très tôt et n’avaient pas suivi les informations. Mais, que ce soit au marché, dans les entreprises, chez le mécano, à l’école où même à la maison, les Burkinabè n’avait qu’un seul mot à la bouche ce matin de 31 mars : couvre feu. En tout cas, ils seront nombreux à faire la promesse de ne pas s’attarder sur le chemin de retour à la maison, à la descente. Ce couvre-feu pourrait faire l’affaire de certains, notamment les épouses qui voudraient bien avoir leurs moitiés à la maison très tôt. Mais, les vrais perdants sont les propriétaires et gérants des maquis, bars et kiosques qui fonctionnent le soir. Elza Sandrine Sawadogo Fasozine |
Vos commentaires
1. Le 1er avril 2011 à 14:59, par Ami En réponse à : Couvre feu au Burkina : Le malheur des uns fait le bonheur…des femmes
Ton article allait plus interessantsi tu l’avais bcpplus developpé et bien analyser sinon ca ent le plat pas pour te decourager de toute facon courage
2. Le 1er avril 2011 à 18:20, par Le Parent En réponse à : Couvre feu au Burkina : Le malheur des uns fait le bonheur…des femmes
Bon article ELZA et j’espère que tu ne fais pas partie de cette génération 1985 et moins, car cette génération là est le fruit des couvre feu en GRANDE PARTIE de ces périodes d’Exception pour le bonheur...des femmes et... des hommes aussi.Ah !!!! le temps.