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VISION AFRIQUE : Le 21e siècle doit être celui de l’Afrique

mardi 15 février 2011.

 

En marge des cinquantenaires des indépendances, s’est tenue à Ouagadougou du 31 janvier au 4 février dernier, une conférence dénommée "Vision Afrique" qui a réuni d’éminentes personnalités de l’intelligentsia africaine. Pendant 5 jours, plus de 650 participants ont réfléchi sur le thème : "l’Eglise s’engage pour un développement intégral de l’Afrique". Les conférenciers, issus d’une trentaine de pays, ont abordé plusieurs thèmes ayant trait à l’avenir du continent africain. Afin de partager les recommandations de ces réflexions avec les Hommes de médias, une conférence de presse a été organisée le 10 février 2011 à l’hôtel AMISO.

L’Eglise, depuis des lustres, a toujours oeuvré au développement de l’Homme africain à travers des actions concrètes dans des domaines tels que la santé, l’éducation, les micro-projets et bien d’autres secteurs porteurs d’espoir. Cet accompagnement aux côtés des Etats africains est indéniable, 50 ans après les indépendances. L’Afrique est à une étape charnière de son histoire, et son défi principal est de sortir du sous-développement.

L’Eglise évangélique entend réfléchir sur les facteurs qui entravent le développement et proposer les voies et moyens pour changer la donne. D’où cette importante rencontre de réflexion de ses leaders à travers ce thème : "L’Eglise s’engage pour un développement intégral de l’Afrique". Pour les panélistes, il s’agit de mener des analyses et des réflexions autour d’interrogations telles :
- Où est l’Afrique par rapport au développement ?
- Quel est le bilan de la contribution de l’Eglise évangélique au processus de développement des années 1960 à nos jours ?
- Quelles stratégies adopter pour une plus grande implication de l’Eglise évangélique au développement de l’Afrique ?

Le Révérend Moïse Napon, membre du Comité de référence chargé de l’organisation de la conférence "Vision Afrique", pense que cela a constitué un cadre de concertation, d’analyse et de bilan sur la contribution de l’Eglise au développement de l’Afrique. Il a aussi souligné que cela a été une opportunité pour faire des propositions pertinentes à même de sortir l’Afrique de sa léthargie. Ces recommandations vont permettre à l’Eglise de faire émerger une Afrique nouvelle.

Pour ce faire, cette importante conférence se devait d’atteindre trois objectifs principaux qui sont : faire une analyse diagnostique de la situation du développement en Afrique, y compris sur le rôle de l’Eglise ; identifier les déterminants par rapport au diagnostic fait et élaborer des stratégies pour la participation de l’Eglise à l’émergence d’une Afrique nouvelle. Les conférenciers diront que cette rencontre d’éminentes personnalités de divers domaines de compétence ne sera pas une rencontre de plus. Aussi, Moïse Napon a-t-il traduit la ferme conviction qu’il est possible d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) d’ici à 2015.

Pour ce faire, l’action concertée de l’Etat et de tous les acteurs intervenants pour le développement de l’Afrique est nécessaire. Cette conférence de haut niveau ne sera pas la dernière, ont assuré les organisateurs. Une rencontre similaire est prévue en 2015. Mais avant, il y aura celle de février en 2013 pour évaluer les résultats atteints.

Ambèternifa Crépin SOMDA (Stagiaire)

Le Pays