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L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

mardi 26 octobre 2010.

 

Sa première pierre a été posée le mardi 10 juillet 2007 par le président du Faso. Les travaux de sa construction ont démarré le 12 mars 2008. Et le lundi 25 octobre 2010, son ruban d’inauguration a été coupé par le même président. Lui, c’est le Centre hospitalier moderne de Tengandogo. Il est le plus grand du Burkina et se veut être un centre d’excellence dans le domaine des soins dans la sous-région ouest-africaine. Il s’appellera désormais, Hôpital national Blaise Compaoré (HNBC).

"Un hôpital moderne de dernière génération", c’est l’expression qu’a utilisée le ministre de la Santé, Seydou Bouda, pour désigner l’hôpital moderne de Tengandogo. Timothy C.T. Yang, ministre des Affaires étrangères (MAE) taïwanais a, lui, assuré que ce centre de santé a les mêmes traits que ceux des plus performants hôpitaux taïwanais. 16 hectares de terrain, 600 lits, une plate-forme de gestion automatisée intégrant les dernières technologies de l’information et de la communication, un héliport, le tout forgé par 65 milliards de F CFA. Voici en chiffres et en lettres, le résumé de cet hôpital qui est destiné à "offrir des soins de santé spécialisés, sécurisés et de qualité aux populations ; contribuer à réduire les évacuations sanitaires vers l’extérieur et assurer une formation adéquate des ressources humaines en santé".

L’idée est de Blaise Compaoré

Le maire de Komsilga, Julien Nonguierma, qui a dit être honoré d’accueillir cette infrastructure d’envergure nationale sur le sol de sa commune, a exprimé sa reconnaissance au président Blaise Compaoré. Comme l’a rappelé le ministre de la Santé, appuyé par son homologue taïwanais, cet hôpital est la concrétisation d’une idée du président du Faso. Une idée nourrie par la prise de conscience que les trois hôpitaux burkinabè sont saturés. Une idée qui, soumise au président taïwanais, a acquis l’adhésion de ce dernier. Adhésion qui s’est traduite par l’octroi du prêt de 60 millions de dollars US, acquis auprès d’une banque taïwanaise, et par l’appui technique des entreprises taïwanaises. Mais cet appui ne s’arrêtera pas là. En effet, Timothy C.T. Yang a assuré que son pays assistera le personnel de l’hôpital dès son ouverture.

Seydou Bouda, qui est revenu sur ce point en détail, a indiqué que c’est l’hôpital chrétien de Puli à Taïwan qui assurera ce soutien et dans les prochains jours, le directeur général de l’hôpital, déjà recruté, et son staff suivront une formation en management dans le sus-cité hôpital. Une formation qui sera à propos pour assurer aussi une bonne santé à cette maison de santé. Comme pour rendre hommage à celui qui a pensé cet hôpital, il a été décidé qu’il s’appellera Hôpital national Blaise Compaoré. "C’est comme une charge pour moi, a dit ce dernier. Mais c’est aussi un message d’encouragement à plus d’incitation à un engagement plus élévé pour (la promotion de) la santé".

Photo écrite de l’Hôpital national Blaise Compaoré

L’Hôpital est composé de six séries de bâtiments. A l’entrée, la première série se compose de l’administration, des services d’admission, d’urgences et sociaux ; des services des associations et ONG et un bâtiment VIP avec deux suites et des chambres climatisées.

La deuxième série de bâtiments abrite l’imagerie, les laboratoires, les cabinets dentaires, stérilisants, les blocs opératoires et la chirurgie cardiaque. La troisième série de bâtiments abrite les chambres d’hospitalisation. Ces dernières sont composées de fluides médicaux, d’appel infirmier et du confort possible avec des lits conformes aux standards internationaux. La quatrième série comprend un amphi de 212 places, une salle de conférences de 80 places, des salles de cours, des bureaux, un restaurant pour accompagnants et travailleurs, un espace de culte avec une mosquée, une église et un temple ; deux terrains de sport et deux bâtiments pour l’hébergement des étudiants et des hôtes de l’hôpital.

L’avant-dernière série de bâtiments abrite un incinérateur, une bâche à eau pour les sapeurs-pompiers et une autre pour la consommation de l’hôpital, un atelier de maintenance et ce qu’on peut appeler une morgue moderne. La dernière série comporte les salles de consultations extérieures, la cuisine, la buanderie, la pharmacie, des bâtiments pour l’hémodialyse et les grands brûlés. Au fond de l’hôpital se trouve une station de récupération et de traitement des eaux usées de l’hôpital, qui seront réutilisées pour entretenir les 66 693 m2 d’espaces verts du centre de santé.

Source : Extrait du discours du ministre de la Santé

Abdou ZOURE

Le Pays



Vos commentaires

  • Le 26 octobre 2010 à 09:39, par kayaba En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

    Félicitation pour ce joyau. Mais c’est vraiment dommage et regrettable d’initier la formation en management du directeur de cet grand hopital, seulement après sa construction !
    Déjà, des problèmes de gestion se pose dès le départ.

  • Le 26 octobre 2010 à 10:41 En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

    wooh bravo tonton blaise !

  • Le 26 octobre 2010 à 12:17, par Kon N’doungtouly En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

    Félicitations au Président du Faso pour cette merveille , il restera immortel par cet investissement , dans le même registre je souhaite qu’il rebaptise le stade du 4 Aout en « Stade du 4 Aout Thomas SANKARA » pour devoir de mémoire et de reconnaissance.
    Rendons gratitude à tous ceux qui s’illustrent par des actions pour la majorité quand il le faut .

  • Le 26 octobre 2010 à 12:19, par daouda En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

    Ho !que c’est vraiment beau cette hopital Blaise compaoré avec a l’appuie un hélico pour le transfèr des cas urgent ; mais je vous informe que vu la beauté et le cout de la réalisation ça sera pour une population bien siblé c’est a dire les bourgeois du pays de toute les manière c’est meme pas loin de chez eux mais ils iront qu’a meme en hélico, nous qui avons peur de l’ordonnance que la maladie elle meme nous n’avions que nos yeux pour voir a la télé .
    haaaaaa la pauvreté quel malheur.

    • Le 6 juillet 2012 à 18:05, par burkindi En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

      BONSOIR

      POURQUOI LES RICHES N ONT PAS EUX AUSSI LE DROIT DE CE

      FAIRE SOIGNER OU ETRE TRANSPORTER PAR HELICO ?????

      CEST QUOI CA ???? ON NE PEUT MEME PLUS JOUIR TANSQUILLEMENT

      DE SON ARGENT DANS CE PAYS MON DIEU.

      ON FAIT CEST PROBLEME ,ON NE FAIT PAS CEST PROBLEME, VOUS

      VOULEZ QUOI A LA FIN ????

      AUX NOM DE TOUT LES RICHES ET LES PAUVRES DE CE PAYS.AMEN

      MERCI TONTON BLAISO A BIENTOT TOI AU MOINS DU FAIT.

      LAISSE PARLER LES GENS.BANDES DE JALOUX

      ya wana.

  • Le 26 octobre 2010 à 12:49, par colonel En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

    bonjour à tous ! juste pour éclaircissement : le coût du projet est indiqué être à 45 milliards ci dessus dans le tout premier article de ce numéro et ici vous indiquez 65 mil. qu’en est il exactement !
    merci

  • Le 26 octobre 2010 à 13:55, par Zorro En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

    Vous les journalistes, je pense que vous devez pousser plus loin vos recherches d’informations. Quand vous dites "il a été décidé qu’il s’appellera Hôpital national Blaise Compaoré" j’aimerais savoir "il" represente qui ? Suffit-il d’avoir l’idée de la construction d’une infrastructure pour qu’elle porte votre nom sans pour autant mettre la main dans la poche ? Car le Burkina s’est endêté pour construire cet hôpital et ce sont nous, nos enfants et petits enfants qui allons devoir payer la dette. Si au mons l’hôpital était financé gratuitement par un individu, on pourrait lui concéder de donner son nom à cet hôpital. Moi, j’ai l’idée géniale que chaque Région du Burkina aie une université,mais je suis sûr qu’aucune université ne portera mon nom. Si au moins l’hôpital portait le nom d’un médecin émérité du Burkina, je pouvais mieux comprendre. Alors Monsieur Zouré merci de répondre à ma question : "il" représente qui ?

  • Le 26 octobre 2010 à 17:07 En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

    C’est bien beau d’avoir des idÉes futuristes. Ils sont au nombre de combien les BurkinabÉs qui peuvent payer les factures de L’hopital Blaise Compaore ?

  • Le 26 octobre 2010 à 19:56 En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

    Je me rejouis pour ce bijou. Blaise a du mérite en ce qui concerne les grandes réalisations qu’il ne cesse d’entreprendre. Là, il tranche avec le commun des burkinabè. Il voit généralement grand. Et tant mieux pour nous.

  • Le 26 octobre 2010 à 21:00 En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

    C’est toujour une bonne nouvelle d’avoir des infrastructure sanitaires. Cependant quand on a des Hôpitaux qui ne fonctionnent pas, en ouvrir d’autres ressemble à préparer et programmer un problème. Yalgado est en équilibre précaire, Souro Sanou est en décomposition ; à Charles De gaule c’est parfois de accrobaties.

    L’autre problème est que cela ressemble à une activité de campagne électorale.

  • Le 26 octobre 2010 à 22:45, par Inoussa verité En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

    Au delà du nom de bapteme de l’hopital,voilà enfin une action positive du president Blaise Compaoré.Il reste maintenant un vrai coup de fouet à l’enseignement superieur focalisé sur l’enseignement technique : informatique,ingeniorat en agriculture, elevage, construction, mechanique, photographie, soudure, pont et chaussé, hydraulique, hotellerie,le cinema, aviation etc.Mettons aussi l’accent sur l’enseignment de l’anglais,c’est la langue du futur et des affaires.Ne soyons pas complexé et faisons de grands pas comme les indiens,les bresiliens,les taiwanais etc.Je suis un burkinabé independant,sans parti politique et je soutiendrai toute personne burkinabe qui agira positivement pour ce pays.

  • Le 21 novembre 2010 à 23:33, par Citoyen du monde En réponse à : L’Hôpital national Blaise Compaoré est né

    Je suis très content de voir naitre une infrastructure de ce genre au Burkina. Mais j’aimerais que quelqu’un m’explique en vertu en quoi Blaise donne t-il son nom à l’Hôpital ? A t-il financé sa construction ? Es une méthode pour s’incruster dans l’inconscient du Burkinabé ? Où quel est la raison ? Pour tout les monuments, places et bâtiments portant les noms de personnes, leur mérite à été reconnu par la génération après eux, qui les ont jugé, et les ont récompensé sur leurs travaux et les actions qu’ils ont posées pour le pays. (Peut être qu’il pense travailler beaucoup mais à mon avis on ne peut pas être l’accusé et le juge en même temps !). Si aucune réponse cohérente n’existe pour mes interrogations posées plus haut, Je vous suggère Monsieur Compaoré, pour le respect des contribuables et pour votre bon sens, de prendre vos responsabilités et de faire retirer votre nom sur cet Hôpital qui est un patrimoine National.