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Lettre à mes frères ivoiriens (Sayouba Traoré)

28 septembre 2020, 13:02, par Ka

Je retrouve mon petit frère et camarade Sayouba Traoré avec ses analyses fines et subtiles d’intellectuel averti. Ici encore il nous livre une Belle analyse, impartiale et simplement citoyenne : Surtout une lettre bien pensée et bien écrite, une réflexion simple et limpide. En partageant avec joie et amertume cet écrit, je me souviens avec un Ouédraogo ministre d’un gouvernement d’Houphouët le père de la nation Ivoirienne qui ne pouvait se séparer des Voltaïques, ou un maire de Koumassi doublement mossi avec des cicatrices a trois traits profonds. Cette époque ou la Cote d’Ivoire était reconnaissante a la Volta-Volta dont la main d’œuvre bon marché de ses ressortissants développait le pays est résolu de nos jours : Et cet écrit doit être un guide a la nouvelle génération pour le vivre ensemble en Cote d’Ivoire. Je me rappelle de mon oncle chef de chantier a la scierie d’exploitation de bois par un Français à Grand Lahou qui me disait sans rigolade quand je passais des vacances chez lui en 1970, ‘’’Il n’y a pas de la haute Volta et la Cote d’Ivoire, il y a la Haute-Côte.’’’’ Les bras des Voltaïques ont fait la Cote d’Ivoire.

Oui mon petit frère Sayouba Traoré, on comprend pourquoi tu étais parmi les premiers Burkinabé a posséder la carte des CDR Paris avec une idéologie à toi. C’est pourquoi je demande que cet écrit soit publié par toutes les presses écrites Ivoiriennes, et les sites des réseaux Sociaux d’information. Cette finesse et cette subtilité de message doit faire réfléchir ADO l’homme qui a instauré la carte de séjour pour ses frères Burkinabé, un cas pour moi et tous les Burkinabé vivants en Côte d’Ivoire, machiavélisme dangereux.

En lisant la lettre de mon petit frére Sayouba Traoré a nos frères et sœurs de la Cote d’Ivoire, écrire a ADO comme le demande mon ami Kôrô Yamyélé sera inutile : Car, nous pouvons retenir qu’aujourd’hui,qu’ il n’y a "presque" plus de chasse aux esclaves en Afrique, car maintenant l’Africain va lui-même se jeter dans les bras des chasseurs d’esclaves, comme nos dirigeant a l’exemple d’ADO et Bédié. Tous deux, étrangers en Côte d’Ivoire : L’un mossi Alassane Dramane Ouattara venue de Sindou son village natal qui a instauré la carte de séjour pour ses frères Burkinabé, et parachuté par les bombes Françaises pour gouverner la Cote d’Ivoire Pourtant il oublie que ce sont ses mêmes frères Burkinabé qui ont fait de lui ce qu’il est de nos jours. L’autre Bédié, Ghanéen avec son ivoirité est une doctrine aussi haïssable que celle du "rattrapage", surtout quand celle-ci se mue en une "ivoirité à l’envers ?"

Encore une fois je partage entièrement cette lettre en ajoutant simplement que les responsables au premier niveau de la chienlit de ce virement des Ivoiriens contre leurs sœurs et frées Burkinabé qui va détruire ce beau pays, ces responsables sont les trois derniers dirigeants de la Cote d’Ivoire qui doivent gouter la soupe de la CPI. Au deuxième niveau de ce qui nous arrive, est le silence des décideurs du pays des hommes intègres.

Conclusion : En lisant la lettre de mon petit frère Sayouba Traoré, je demande au peuple Ivoirien de toutes ethnies confondues d’apprécier les gens pour leurs qualités propres, (compétence, intelligence, humanisme, puissance de travail, générosité) plutôt qu’à leur origine ethnique (réelle ou supposée) ou leur militantisme politique aveugle, stupide et alimentaire ? En la matière, Ouattara n’est pas mieux que Bédié, qui lui-même n’est pas mieux que Gbagbo, par eux, la Cote d’Ivoire est divisée. Merci a toi mon petit frère S.T.


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